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À PARTIR DE CE JEUDI 14/12/2023, nous cessons, au moins provisoirement, de publier des articles sur le présent site, à quelques rares exceptions près.
Un principe de guerre veut qu’il soit toujours souhaitable de disposer d’un territoire ami au-delà de ses propres frontières ou de la capacité d’empêcher l’accumulation d’une puissance militaire significative en territoire neutre en vue d’une attaque contre son propre territoire. Lorsqu’ils n’avaient pas la puissance militaire nécessaire pour agir, les États-Unis ont promulgué la doctrine Monroe dans un but similaire.
Lorsque Moscou a envoyé des forces russes dans l’est de l’Ukraine en février 2022, elle l’a fait sans aucun plan de conquête ni intention de contrôler de manière permanente le territoire ukrainien. Comme l’ont souligné à l’époque les observateurs militaires occidentaux, la force russe qui est intervenue était bien trop petite et incapable d’accomplir une mission autre qu’une intervention limitée à une brève période. En conséquence, les observateurs occidentaux ont prédit que les forces russes seraient bientôt à court de munitions, d’équipements et de soldats.
Andrzej Duda est intégré à l’un des gouvernements considérés universellement comme les plus pro-étasuniens et anti-russes de toute l’histoire, si bien qu’on ne pourrait pas l’accuser de “propager la propagande du Kremlin” sur ce sujet à scandale.
L’Oakland Institute a publié en février 2023 un rapport détaillé sous le titre : “Guerre et spoliation : la prise de contrôle des terres agricoles ukrainiennes“, qui expliquait comment des sociétés étrangères ont clandestinement pris le contrôle d’une part significative des exploitations agricoles ukrainiennes en exploitant une loi libérale en connivence avec des oligarques locaux. Ces découvertes ont fait des vagues à l’époque de la publication du rapport, mais l’attention du grand public en a été détourné après que des organes de communication occidentaux comme USA Today l’ont prétendument “debunké”.
Ça suffit les âneries ! Cette Europe est exquise. Cette Europe est délicieuse. Il faudra s’en souvenir au moment de glisser votre bulletin dans l’urne le 9 juin prochain.
Vous irez en effet voter pour des députés européens qui ont interdit l’année dernière les nitrites de sodium cancérigènes dans les croquettes pour chiens et chats, et de manière générale pour l’alimentation animale. Si vous êtes un être humain européen, en revanche, les députés continuent à autoriser qu’ l’on vous empoissonnent avec ces mêmes nitrites. La vie d’un européen vaut donc moins que celle d’un chien européen pour cette auguste assemblée appelée parlement européen.
Les campus des grandes universités américaines sonnent le glas du néoconservatisme. Cela avait commencé comme une mobilisation bon enfant au mois d’octobre: les étudiants américains de l’Ivy League ou de l’Université de Californie prenaient fait et cause pour les civils palestiniens écrasés sous les bombes de l’armée israélienne. Et puis la politique s’en est mêlée. Démissions forcées des présidentes de Harvard et de Pennsylvania University, politisation du dossier par le Congrès. On peut ironiser sur cette révolte qui atteint les soixante-huitards en fin de carrière politique. On peut aussi y voir l’amorce d’une révolte profonde qui se répandra bientôt sur tous les campus européens.
Dans le narratif néo-conservateur que le cartel français des médias subventionnés colporte scrupuleusement et servilement, Israël est le camp de bien et de la démocratie, contre les Palestiniens, islamisés par le Hamas et donc grands méchants terroristes. Le problème tient évidemment au fait que les exactions scandaleuses commises quotidiennement par l’armée israélienne à Gaza et en Cisjordanie occupée (en violation du droit international, rappelons-le, puisque la presse subventionnée oublié systématiquement de le mentionner) invalident cette farce d’un combat du bien contre le mal. Pour maintenir l’illusion voici comment l’immonde donneur de leçons pharisiennes Le Monde s’y prend.
Le monde d’Oncle Olaf, le bon chancelier allemand, est éminemment dangereux: des personnages maléfiques essaient d’en troubler la quiétude. Heureusement, les services de renseignement ou de valeureuses ONG veillent! A quelques jours d’intervalles, les deux premiers candidats de la liste de l’AfD aux élections européennes ont été démasqués: l’un pour avoir, soupçonne-t-on, reçu de l’argent des Russes; l’autre pour avoir eu un espion chinois dans son entourage. On attend avec impatience ce qui va arriver au numéro 3 de la liste: ce serait une tellement belle histoire qu’il soit démasqué comme un agent de l’Iran…..
Depuis le 21 avril, les médias mainstream occidentaux s’émeuvent sur la découverte d’un charnier à Khan Younès dans la bande de Gaza. Pour les lecteurs du Courrier des Stratèges, une information terrifiante de ce type sur la guerre menée par Israël contre les civils de Gaza n’a rien de nouveau, malheureusement. En revanche, l’émoi occidental témoigne de la défiance croissante qu’Israël rencontre chez ses alliés. La défaite du gouvernement militaire israélien n’est pas seulement militaire: elle se produit aussi dans le domaine de la propagande, où les gouvernements israéliens successifs avaient excellé depuis la destruction par Sharon et Netanyahu des accords d’Oslo.
Les deux géants de l’industrie pharmaceutique, Moderna et Pfizer/BioNTech, s’affrontent dans un procès sur la paternité et le droit d’utiliser la technologie d’ARN qui les ont permis de fabriquer leurs vaccins contre le Covid-19. Pour résumer, Moderna considère que l’alliance Pfizer/BioNTech utilise une technologie qu’elle a développée bien avant la pandémie et cherche maintenant une compensation financière. En réponse, l’alliance Pfizer/BioNTech affirme que sa technologie est originale, entraînant une impasse. Derrière ces règlements de compte, c’est le partage du vaste marché de la vaccinothérapie qui est en jeu.
La communauté internationale redoute un geste désespéré de Benjamin Netanyahu, qui l’amènerait à utiliser d’une manière ou d’une autre l’arsenal nucléaire d’Israël. Une version moderne du “complexe de Massada”. Depuis qu’Israël a frappé le consulat d’Iran le 2 avril 2024, la communauté internationale a changé de façon de faire vis-à-vis de l’Etat hébreu. Tout se passe comme si une répartition des rôles avait lieu. L’Iran, la Russie, la Chine font passer des avertissements très clairs à Tel-Aviv; tandis que les alliés d’Israël se chargent d’encadrer l’Etat hébreu pour limiter les dégâts commis par Netanyahu.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 20 avril 2024 – Source Indian Punchline
Washington a dépoussiéré sa vieille boîte à outils pour réengager son allié de la guerre froide, la Turquie, et ressusciter leur alliance moribonde afin de servir les intérêts géostratégiques des États-Unis dans un environnement régional en mutation rapide. Cette démarche découle de la prise de conscience qu’en dépit de la diabolisation du président Recep Erdogan pour son inconstance, le potentiel de la Turquie en tant qu'”État pivot” reste une réalité géopolitique.
Il est permis de penser que cette prise de conscience fait suite à la reconnaissance, à contrecœur, par Washington que le vieux dogme du “vous êtes avec nous ou contre nous” ne peut et ne doit pas s’appliquer à des pays émergents comme la Turquie – ou l’Inde, l’Indonésie, le Brésil, etc. d’ailleurs – à une époque où l’influence des États-Unis dans les affaires mondiales diminue.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 22 avril 2024 – Source Indian Punchline
La liberté de manœuvre de la Russie dans la guerre en Ukraine au cours des derniers mois est sur le point de prendre fin cette semaine, l’administration Biden ayant obtenu gain de cause auprès du Congrès américain sur le projet de loi d’aide à l’Ukraine, longtemps bloqué. L’aide approuvée par la Chambre des représentants samedi dernier permettrait d’envoyer 60,8 milliards de dollars à l’Ukraine.
L’approbation du Sénat est attendue dès mardi de cette semaine. Le président Biden a promis : “Je signerai immédiatement cette loi pour envoyer un signal au monde entier : nous soutenons nos amis et nous ne permettrons pas à l’Iran ou à la Russie de réussir“.
Le virus Sars-Cov-2 a-t-il été fabriqué en laboratoire ? S’est-il accidentellement échappé du laboratoire de Wuhan ou a-t-il volontairement été disséminé dans un objectif précis ? Tout comme les États-Unis, la Chine semble entretenir le mensonge.Selon une enquête de l’Associated Press (AP), la Chine aurait empêché les enquêtes sur les origines du Covid. Elle aurait réduit au silence tous les scientifiques chinois qui essayaient de présenter une théorie différente de celle présentée officiellement. Pékin a toujours refusé de dire la vérité sur les origines de l’épidémie et avait avancé plutôt l’hypothèse d’une origine zoonotique naturelle du virus, cité dans le rapport de l’OMS publié en mars 2021, largement critiqué parce que les autorités chinoises ont été fortement impliquées dans sa rédaction.
Le contrôle des terres agricoles ukrainienne est un enjeu caché de la guerre, bien loin des discours lyriques sur la démocratie ukrainienne, avant-garde de notre humanité occidentale. Je signale aux lecteurs intéressés deux sources inappréciables. D’une part un rapport détaillé publié par l’Institut Oakland en 2023 sur l’acquisition des terres ukrainiennes par des capitaux étrangers. D’autre part, la base de données landmatrix, qui permet de suivre les opérations d’acquisition du foncier agricole en Ukraine. J’imagine que le renseignement extérieur français et, d’une manière plus large ces “outils d’intelligence économique que le monde entier nous envie” sont sur les dents. Comment pourrait-il en être autrement?
A lire et écouter assidument ce qui se passe depuis février 2022, je suis assez surpris de découvrir qu’aucun constat n’a encore été fait sur l’un des enseignements majeurs de la guerre en Ukraine, à savoir que les marines de guerre n’étaient plus aujourd’hui une composante essentielle des conflits du XXIème siècle. En effet, cet affrontement a prouvé que la flotte russe de la Mer Noire avait perdu – au moins provisoirement -sa suprématie dans ce lac intérieur face à une marine ukrainienne désormais inexistante depuis sa disparition quasi-totale dès le début des hostilités. En revanche, les armes anti-navires, missiles et drones navals, ont prouvé leur extrême efficacité pour réduire de manière très efficace le danger et les capacités de frappe (ou de débarquement) des flottes de surface.
C’est un article de l’AFP relayé par le site Boursorama. com (source ici) qui me fait hurler de rire sur les « compétences » de nos Mozart de la finance européenne.
Ils sont affligeants et je crois, totalement nuls. Ils ont tellement besoin d’argent, eux, qui ne savent pas « produire », « créer » de la richesse, mais uniquement faire suer ceux qui savent le faire, qu’ils sont prêts à tout pour trouver de l’argent.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 18 avril 2024 – Source Indian punchline
L’initiative diplomatique des États-Unis visant à publier une déclaration commune condamnant l’Iran pour son “attaque contre l’État d’Israël” s’est soldée par un fiasco, car elle n’a pratiquement pas trouvé preneur en dehors du bloc des nations occidentales.
C’est un coup dur pour l’amour-propre américain. Le coup le plus dur est que la Turquie, une importante puissance de l’OTAN et de l’Asie occidentale, que le président Biden courtise personnellement ces derniers temps, a refusé de signer la déclaration commune.
Les huit transfuges de la majorité mondiale qui se sont pliés au diktat américain sont deux francs-tireurs d’Amérique latine et de la région eurasienne, la Corée du Sud et trois pays insulaires du Pacifique.
On peut ne pas aimer la Russie ou même se sentir hostile à ses politiques et à ses dirigeants actuels.
Mais cela ne doit pas nous empêcher de reconnaître la façon dont la Russie se perçoit et définit son propre rôle dans le monde.
L’ancien président russe Dimitri Medvedev, actuellement vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, s’est récemment exprimé sur les multiples définitions des frontières.
Le gouvernement géorgien tente depuis un certain temps de mettre en œuvre une loi sur la transparence de l’influence étrangère. Son objectif est d’identifier publiquement les organisations et les partis qui reçoivent une part importantede leur budget de l’étranger :
Le projet de loi “Pour garantir la transparence“, initié pour la deuxième fois par la faction du Rêve géorgien, envisage l’enregistrement de ces entités juridiques non entrepreneuriales (non commerciales) et de ces médias, dont les revenus – plus de 20 % – proviennent de l’étranger, en tant qu’organisation défendant les intérêts d’une puissance étrangère. Selon le projet, toute personne considérée comme une “organisation portant les intérêts d’une puissance étrangère” doit obligatoirement être inscrite au registre public sous le même nom. Au moment de l’enregistrement, il sera nécessaire d’indiquer les revenus perçus. Les organisations auront aussi l’obligation de remplir une déclaration financière chaque année.
Mis ensemble, un certain nombre de faits nous montrent que le logiciel néoconservateur qui sert à piloter la machine occidentale est en train de beuguer. Il y a l’impasse stratégique américano-israélienne au Proche-Orient; la défaite en Ukraine que l’on pourra retarder mais non empêcher. Le parti Démocrate américain est le premier exposé: en particulier la crise de Gaza fait ressortir l’impossible conciliation entre l’attachement proclamé à la cause palestinienne et la volonté de continuer à soutenir Netanyahu. Le parti Républicain vient à la rescousse, comme un “idiot utile”, au besoin contre les intérêts profonds de Donald Trump, en s’apprêtant à voter, finalement, une nouvelle aide de 60 milliards à l’Ukraine. La crise géopolitique internationale est devenue une crise américaine.
Depuis hier 17 avril, des photos et vidéos de Gazaouis se baignant dans la mer Méditerranée à Deir Balah, au centre de la bande de Gaza. De façon intéressante, le “Times of Israël”, journal conservateur, reste sur la réserve: en effet, les images révèlent le retrait de l’armée israélienne et l’échec du projet fondamental du gouvernement Netanyahu lorsqu’il a déclenché les représailles pour le 7 octobre: la volonté d’expulser les Gazaouis de leur terre. Un peuple écrasé, martyrisé, affirme dès qu’il le peut, son envie de vivre.
Netanyahu a beaucoup à gagner à entraîner les États-Unis dans une guerre avec l'Iran, pour échapper à ses ennuis juridiques & politiques & pour détourner l'attention du génocide israélien à Gaza.
Les Etats-Unis ont eu besoin de la Russie et de la connivence de l’Iran pour empêcher Netanyahu de déclencher une guerre majeure au Proche-Orient. Telle est la thèse défendue par Seymour Hersh, qui s’appuie sur des sources internes au Pentagone. Le récit des militaires américains sur la mise en scène de l’attaque iranienne est trop bien léché pour être complètement crédible. D’une part, les analyses militaires sérieuses montrent que l’Iran a eu un impact limité mais réel. D’autre part, si on lit l’article de Hersh avec un grain de sel, il signifie que Washington a eu besoin de Moscou et de Téhéran pour maîtriser Netanyahu. Depuis le début de la semaine, nous vous avons expliqué la complexité du décryptage de l’attaque iranienne du 14 avril 2024 (ne manquez pas, en particulier le long entretien d’Eric Verhaeghe avec Thierry Meyssan). Avec Seymour Hersh, le dossier devient de mieux en mieux étayé. D’un côté, il est rassurant de penser que le parti de la raison d’Etat semble avoir la main aux USA. Mais le clan des néo-conservateurs n’a certainement pas dit son dernier mot.
Inédite, la riposte militaire de l'Iran contre Israël, le week-end dernier, a été mesurée et calibrée. Une opération, riche en enseignements politiques et médiatiques, qui confirme la logique du double standard chez les dirigeants politiques et les médias mainstream occidentaux, imperturbables défenseurs de l'Etat colonial et d'apartheid qui poursuit son génocide en Palestine (I'A).
Si l’on se réfère à ce que j’ai écrit en 2012, au milieu de ce que l’on a appelé le printemps arabe et de ses conséquences, il est frappant de constater à quel point la région a changé. Elle est aujourd’hui réorientée à près de 180°. À l’époque, j’affirmais :
Le président ukrainien Vladimir Zelenski fait pression sur le Congrès par l’intermédiaire des médias américains pour obtenir davantage d’armes et de soutien financier. Pour ce faire, il doit finalement décrire la situation comme étant désastreuse :
Le 7 octobre 2023, le Hamas a franchi la clôture de Gaza. Il a envahi des installations militaires et des kibboutz dans le but de prendre autant d’otages que possible. Ceux-ci devaient être emmenés à Gaza en vue de futurs échanges de prisonniers.
Malgré les avertissements locaux, les dirigeants de l’entité sioniste ont été surpris par cette action. Sa réaction excessive et la directive Hannibal ont entraîné la mort de nombreux otages.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 15 avril 2024 – Source Indian Punchline
Avec le déclenchement de la guerre israélienne contre Gaza il y a six mois, un discours s’est répandu dans le marécage de la géopolitique, disant que les États-Unis sont pris dans un bourbier qui les obligerait à se replier en Eurasie et affaiblirait gravement la stratégie de l’administration Biden dans la région Asie-Pacifique.
On peut se demander dans quelle mesure Moscou et Pékin ont adhéré à ce discours, compte tenu de leur scepticisme lié à leur expérience passée des stratégies de politique étrangère des États-Unis. Quoi qu’il en soit, il apparaît que l’expansion de l’OTAN vers l’Est, la fin de l’hégémonie occidentale au Moyen-Orient et la stratégie d’endiguement des États-Unis à l’égard de la Chine sont interdépendantes. Le défi de l’administration Biden est de s’adapter à une nouvelle normalité.
Rafael Grossi, chef de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique vient de pousser un cri d’alarme. Les tirs (ukrainiens ) sur la centrale de Zaporojie ont repris. Vladimir Zelensky est-il tenté de reprendre le chantage à l’accident nucléaire à la centrale de Zaporojie pour repousser l’inéluctable avancée de l’armée russe? L’armée ukrainienne a de plus en plus de mal à résister aux coups de boutoirs de l’armée russe. Celle-ci s’en prend de plus en durement aux infrastructures électriques ukrainiennes. Alors, ces derniers jours, on a vu les frappes ukrainiennes sur la centrale de Zaporojie reprendre. Il s’agit de jouer avec la politique du pire.
Une des manipulations favorites de nos gouvernants est de vous faire croire que le système occidental est invincible. Pour que vous renonciez d’avance à toute action d’opposition ou de résistance. Prenons l’exemple de l’envoi de troupes de l’OTAN en Ukraine. Les pays occidentaux sont – en particulier du fait du refus des USA d’envoyer leurs soldats – incapables d’aligner plus de 30 000 hommes. Ajoutons qu’ils n’en auraient pas le temps, tant les soldats de l’OTAN seraient des cibles prioritaires pour l’adversaire russe. Et puis, si les Macron, Sunak, Scholz s’obstinaient, les opinions publiques les rappelleraient à l’ordre. Mais retenons bien ce fait: les gouvernements occidentaux sont beaucoup plus fragiles qu’ils n’en ont l’air. Ne vous laissez pas intoxiquer!
Le Mali vient de déclarer qu’il souhaitait quitter le franc CFA, ce qui est pour nous l’occasion de clarifier les choses, par-delà les fantasmes qui s’échappent de cette monnaie qualifiée de post-coloniale, ce qui n’est d’ailleurs pas faux. Mais ce post-colonialisme est-il toujours à l’avantage de la France ? Pour éclairer la question, il convient d’en rappeler l’histoire, puis de l’évaluer dans le présent.
S’il serait difficile de surestimer l’importance de l’opération lancée par le Hamas et les factions de la Résistance palestinienne le 7 octobre, qui a annihilé à jamais le prestige de l’armée israélienne, les frappes lancées par l’Iran dans la nuit du 13 au 14 avril sont, elles aussi, véritablement historiques. Pour la première fois, la colonne vertébrale de l’Axe de la Résistance a ciblé directement Israël depuis son territoire, lançant la plus grande attaque de missiles jamais enregistrée contre Israël, et la plus grande attaque de drones de l’histoire. Nous sommes entrés dans une toute nouvelle phase du conflit israélo-arabe et israélo-persan, et il s’agit de la dernière, toutes les digues ayant maintenant cédé et de nouvelles équations ayant été établies.
Dans la nuit du 13 au 14 avril, l’Iran a ciblé deux bases militaires en Israël. Même s’il est difficile de mesurer l’impact réel des frappes iraniennes, constatons la maîtrise stratégique des Iraniens: face à la destruction d’un bâtiment diplomatique israélien dans un pays tiers, le Corps des Gardiens de la Révolution iranienne a répondu en ciblant deux sites militaires israéliens. Une réponse proportionnée, donc; mais le fait que le territoire israélien ait été frappé suffira-t-il à mettre fin à la “stratégie du chien enragé” dont Netanyahu s’est toujours vanté pour intimider ses adversaires? A elle seule, la stratégie de Téhéran ne suffirait pas. Il faut, pour en mesurer l’impact, prendre du recul et envisager l’ensemble du tableau. La nouveauté de la stratégie iranienne dans un paysage jusque-là dominé par Israël, vient de sa capacité à s’insérer dans un environnement devenu, en quelques mois très défavorable à l’Etat hébreu. Nous avons donc deux forces qui vont s’affronter, d’un côté la volonté de Netanyahu et de ses alliés d’aller à une escalade qui plonge le monde dans la guerre; de l’autre, la stratégie iranienne des barres enfoncées dans un réacteur nucléaire pour éviter une réaction en chaîne non maîtrisée.
Les forces de l’OTAN n’ont pas réussi à dissuader les forces armées yéménites de mener des opérations en soutien à la Palestine, malgré la militarisation intensive de la mer Rouge.
La frégate française multi-missions (FREMM) Alsace a quitté la mer Rouge à court de missiles et de munitions qui lui servaient à repousser les attaques des forces armées yéménites, selon son commandant, Jérôme Henry.
Dernier cours de l'once d'Or: 2202 €, la résistance historique des 2000 est cassée depuis le 19 Mars 2024. Depuis le 5/10/2024 les cours de l'Or sont montés de 27 %
C'est la hausse la plus vigoureuse, depuis au moins 10 ans (j'ai arrêté l'analyse des cours à partir de 2014), et sans doute depuis l'envol des cours de l'Or entre 1971 et 1980, qui avait vu les cours multipliés par 24 ! C'est un phénomène qui interroge sur ses causes parce que les hausses historiques de l'Or ont des causes financières, ou monétaires ou géopolitiques, lourdes.
Ce samedi 13 avril en soirée, l’Iran a lancé près de 300 drones et missiles contre Israël. Une réplique à la frappe israélienne contre son consulat, le 1er avril à Damas en Syrie. Selon l’armée israélienne, 99% des projectiles ont été interceptés. Aucun drone ni missile "n’ont pénétré le territoire d’Israël" tandis que seuls quelques missiles balistiques "sont entrés et ont touché légèrement la base de Nevatim", a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari dans une allocution télévisée.
Scott Ritter, ancien officier américain et membre de l'équipe d'inspecteurs de l'ONU qui a cherché en vain les armes de destruction massive de l'Irak en 2003, dit sans retenue ce que pense une partie des officiers supérieurs de l'armée américaine:
Le 13 avril au soir, l’Iran a tiré drones et missiles vers des objectifs militaires en Israël. Il est encore trop tôt pour mesurer l’impact des destructions éventuelles. En début d’après-midi, le Corps des Gardiens de la Révolution iranienne a arraisonné un navire commercial dans le Détroit d’Ormuz, signal envoyé au monde qu’il est possible de bloquer l’économie mondiale pour faire plier Israël. L’Iran a fait passer le message aux USA qu’il ne souhaitait pas une extension du conflit. Cependant la riposte israélienne provoquera inévitablement une deuxième série de frappes iraniennes.
Les dissidents d'Israël, loin d'être des sionistes de gauche, insistent sur le fait qu’une paix durable ne pourra exister que par une justice complète, pour tous.
L’Ukraine tente de nuire à la Russie en frappant ses raffineries. Mais ces attaques n’ont pas l’effet escompté sur la Russie. Par contre, la réponse de la Russie, sous la forme d’attaques pour mettre l’Ukraine hors tension, met sérieusement en danger l’État.
Aujourd’hui, la Fédération de Russie a poursuivi la désélectrification de l’Ukraine :
Le gouvernement chinois et l’organe décisionnel central du Parti communiste au pouvoir ont annoncé mercredi le renforcement du réseau qui a aidé la Chine à appliquer les stratégies « zéro Covid ». Il s’agit d’un réseau national de travailleurs communautaires. Cette décision a été prise dans le but de « maintenir la stabilité sociale et consolider le pouvoir à long terme du parti ». Pour rappel, en Chine, la crise sanitaire a été marquée par une situation d’enfermement et de restrictions qui s’est renforcée de jour en jour. La stratégie « zéro Covid » a engendré plusieurs perturbations de grande envergure, aussi bien économique que sociale. Une situation qui a mis les Chinois dans un état de psychose permanent.
L’un des plus grands dangers des monnaies numériques réside dans la possibilité technique de les programmer et de les lier ainsi exclusivement à certains achats. De toutes nouvelles possibilités s’offrent au monde de la finance et à ses complices politiques dociles dans les États-nations : d’une part, le comportement des consommateurs peut être contrôlé. D’autre part, de toutes nouvelles opportunités s’offrent pour promouvoir des effets économiques souhaités en appuyant sur un bouton.
Le COVID 19 est-il le produit d’une expérience américaine hasardeuse ? Une nouvelle enquête a révélé que les responsables gouvernementaux de 15 agences fédérales étaient bien au courant qu’un laboratoire chinois, dont l’Institut de Virologie de Wuhan, voulait créer un virus comme celui à l’origine du Covid-19. Ce projet nommé projet DEFUSE , c’est-à-dire “désamorçage”, a été dissimulé au public jusqu’à ce qu’un lanceur d’alerte, Lim. M. Joseph Murphy a décidé de tout révéler. Comme nous l’avons relaté dans nos colonnes, nous avions déjà expliqué pourquoi ce virus pourrait être « sino-américain », de l’argent américain a alimenté les recherches menées au laboratoire P4 de Wuhan. « Honte à tous les employés fédéraux qui ont dissimulé ces faits sur le Covid-19 » a déclaré le sénateur Paul Rand.
Vu les projets de relance du nucléaire, il est toujours plus important pour les citoyen(ne)s de comprendre les conséquences sanitaires et environnementales des activités nucléaires (commerciales et militaires) en particulier celles causées par les accidents. Concernant Tchernobyl, il existe d’énormes divergences dans les estimations de mortalité émanant de sources différentes ce qui a contribué à la confusion et à la méfiance de la part du public. Ces divergences vont bien au-delà de la marge scientifique d’incertitude.[1] Des éclaircissements s’imposent.
Dans un discours devant le Conseil de l’Europe, le 6 juillet 1989, le Premier Secrétaire du Parti Communiste de l’Union soviétique, Mikhael Gorbatchev, présentait son projet pour l’édification d’une « Maison commune européenne » qui inclurait la Russie, sans aucune alliance militaire hostile à l’intérieur (donc, ni le Pacte de Varsovie ni l’OTAN).
Fred Reed, ancien militaire américain, met en garde les jeunes à s'engager dans l'armée. Dans cette tribune, il déconstruit l'illusion de l'aventure et révèle les conséquences tragiques souvent occultées.
Bruxelles accuse la Chine de méthodes déloyales en matière de concurrence et vise ici principalement les éoliennes, les panneaux solaires et les voitures électriques. Cette technologie « made in China » révèle surtout une chose : la forte impulsion promise par Ursula von der Leyen à l’industrie européenne dans le cadre de la transition énergétique n’existe pas. L’Allemagne, première économie nationale de l’UE, a étouffé sa propre industrie avec des méthodes d’économie planifiée. En dépit de tout bon sens, on s’accroche malgré tout au Green Deal – quel qu’en soit le prix !
Washington et Tel-Aviv s’agitent autour d’une frappe iranienne en représailles au bombardement israélien du consulat d’Iran à Damas. Une frappe serait imminente, selon Washington. En réalité, cela fait plusieurs jours qu’on parle de cette frappe, en Israël, et l’on en vient à penser qu’au fond le gouvernement israélien la souhaite pour pouvoir refaire sa réputation après avoir dû piteusement retirer ses forces de Gaza. Mais l’Iran mise depuis le 7 octobre sur la patience stratégique. Bien malin qui peut prédire la forme exacte que prendra la riposte iranienne. Quassem Soleimani a été assassiné sur ordre de Donald Trump en janvier 2020 mais l’esprit de sa stratégie règne toujours à Téhéran.
Il sera de moins en moins facile de contester les chiffres: calculé en parité de pouvoir d’achat le PIB russe est désormais le cinquième du monde, devant l’Allemagne – qui est aussi dépassée par l’Indonésie. Il serait temps que Bruno Le Maire se recycle et anime un jeu télévisé intitulé “Sanctions pour un champion!”
Par M.K. Bhadrakumar − Le 8 avril 2024 − Source Indian Punchline
L’attaque israélienne de Damas le 1er avril avec des avions à réaction F-35 fabriqués aux États-Unis restera dans le corpus de la littérature sur la guerre et la diplomatie comme un acte de tromperie de haute intensité. L’Iran ne s’attendait pas à cette lâche attaque menée par des chasseurs furtifs contre l’un de ses complexes diplomatiques à l’étranger, équivalent à un acte de guerre.
Les pratiques de tromperie nationale a priori d’Israël ne fournissaient aucun indice. Israël s’attend à ce que l’Iran riposte. Mais l’asymétrie de l’aura de secret rend la riposte iranienne plutôt difficile. Les spéculations vont bon train.
Mais Israël semble confiant dans son système de contre-tromperie. Le chef d’état-major des forces de défense israéliennes, Herzi Halevi, a souligné dimanche qu’Israël savait “comment gérer l’Iran“.
Plusieurs incidents récents ont accru la pression exercée sur Israël pour qu’il mette fin à sa guerre contre Gaza.
Des signes sérieux indiquent que le gouvernement israélien, sous la pression des États-Unis, s’oriente désormais vers un état de cessez-le-feu intermédiaire dont toutes les parties pourraient s’accommoder – du moins pendant un certain temps. Cette décision a toutefois divisé le gouvernement Netanyahou et pourrait bien mettre fin à la coalition qui le soutient.
Après six mois d’opérations à Gaza, le gouvernement israélien n’a atteint aucun des objectifs annoncés. Le Hamas n’est pas vaincu et les otages n’ont pas été libérés. Il n’existe aucun plan viable pour déterminer qui, si ce n’est le Hamas, dirigera à l’avenir la bande de Gaza.
Piano, piano, mais l’économie financière de la zone euro se met en place. Des projets à grande échelle testent la monnaie numérique de la banque centrale, et des systèmes de paiement numériques communs visent à couper l’herbe sous le pied de Klarna, PayPal, Visa ou Mastercard. Alors que les experts du secteur se contentent souvent de secouer la tête face aux différentes initiatives européennes, les élites bruxelloises devraient plutôt se creuser la tête pour savoir ce que pensent les citoyens qu’elles représentent de la numérisation de l’euro et de l’euro en général. Car l’euphorie est loin d’être au rendez-vous.
Les généraux Desportes et Lecointre jouent-ils à qui sera “plus Macron que Macron”? Quand vous cherchez à comprendre pourquoi le pouvoir d’Emmanuel Macron tient malgré l’incompétence criante de l’actuel détenteur de la fonction présidentielle, les deux déclarations récentes de ces anciens responsables militaires pour légitimer l’éventuel envoi de troupes françaises en Ukraine jettent une lumière crue sur la soumission au prince-enfant de chefs qui ont renoncé à l’être.
Après le scandale des SMS échangés directement entre la présidente de la Commission et le PDG de Pfizer, probablement pour négocier hors procédure le contrat historique sur les vaccins, Ursula von der Leyen est entraînée dans un nouveau scandale : la nomination d’un député européen chrétien-démocrate allemand (parti dont von der Leyen est issue) à un poste de haut fonctionnaire très rémunérateur… en prenant pas mal de liberté avec la procédure. Une nouvelle fois, le favoritisme selon von der Leyen fait scandale, mais cette fois en pleine période électorale.
La Cour européenne des Droits de l’Homme, fondée au sortir de la guerre sous l’égide de Winston Churchill, va-t-elle perdre sa puissance fondatrice ? C’est en tout cas la menace que le Premier Ministre britannique fait peser depuis que cette Cour constitue un obstacle à la politique de remigration (vers le Rwanda) qu’il a lancée. Le mondialiste Sunak rejoint donc ici les thèmes des identitaires, mais sous une variante orginale : la CEDH serait une instance “étrangère” qui embarrasse le droit britannique.
Les médias subventionnés dissimulent-ils l’ampleur de la défaite d’Israël? Dimanche 7 avril, les troupes israéliennes au sol se sont retirées du nord et du centre de Gaza, à l’exception de quelques troupes qui doivent empêcher, selon les instructions reçues, le retour des Gazaouis réfugiés au sud vers le nord du territoire. Quelles que soient les déclarations de l’armée israélienne sur un repli destiné à préparer une offensive contre Gaza, constatons l’échec de l’opération qui devait “éradiquer le Hamas”. Non seulement Israël est confronté à une guerre qui n’en finit pas mais l’opération est un échec flagrant dont l’ampleur apparaîtra avec le temps.
Je trouve amusant de constater à quel point les médias occidentaux n’ont pas tiré de leçons de leurs propres reportages sur la guerre en Ukraine.
Il y a deux ans, un “fantôme de Kiev” mystique aurait abattu des avions russes à droite et à gauche. Ce fantôme s’est avéré être un faux personnage. L’armée de l’air ukrainienne n’avait jamais connu de tels succès.
Deux ans plus tard, c’est toujours la même histoire. Le gouvernement ukrainien affirme quelque chose et les médias occidentaux le publient comme si cela s’était réellement produit.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 5 avril 2024 – Source Indian Punchline
L’appel téléphonique entre le président américain Joe Biden et le président chinois Xi Jinping, mardi, a été marqué par leur consensus sur le fait que, depuis leur sommet de Woodside, en Californie, en novembre 2023, les relations entre les États-Unis et la Chine “commencent à se stabiliser“.
Les deux parties ont convenu que leur discussion avait été “franche et constructive”. Les analystes chinois estiment qu’il existe une volonté commune à Pékin et à Washington “d’empêcher les facteurs négatifs d’influencer la stabilité générale des relations bilatérales“.
Xi a proposé trois “principes primordiaux” pour naviguer en 2024 : “la paix doit être valorisée“, “la stabilité doit être privilégiée” et les engagements doivent être suivis d’actions.
En 2020, en Allemagne, comme ailleurs, des mesures strictes ont été mises en place pour contrôler la propagation du virus, impactant profondément la vie publique et l’économie. Plusieurs décisions qui ont été prises comme la mise en place des confinements et des mandats de vaccination. Quatre ans plus tard, des hommes politiques demandent la création d’une commission par le Bundestag pour réaliser une enquête sur le Covid-19. Durant le COVID, l’Allemagne avait mis place un véritable totalitarisme d’un nouveau genre.
Le président de la république, le premier ministre, le ministre de l'économie "découvrent" offciellement que le pays qu'ils dirigent est dans une impasse financière.
Selon le ministre des finances B Lemaire la cause en serait le ralentissement de l'économie non anticipé en France ni ailleurs. Le budget 2024 va donc connaître un défcit plus important que prévu, d'où la nécessité de faire quelques dizaines de milliards d'économies.
C'est une fable pour les petits enfants ! En réalité la baisse de croissance en France, et chez les autres Européens était actée depuis la fin du gaz Russe à bon marché avec le sabotage de Nordstream.
Le but de cette opération est de protéger des personnes qui, depuis huit ans, subissent l’humiliation et le génocide perpétré par le régime de Kiev. À cette fin, nous chercherons à démilitariser et à dénazifier l’Ukraine, ainsi qu’à traduire en justice ceux qui ont perpétré de nombreux crimes sanglants contre des civils, notamment contre des citoyens de la Fédération de Russie.
L’histoire derrière l’article du New York Times sur l’attaque du 7 octobre
Par Jeremy Scahill, Ryan Grim, Daniel Boguslaw – 28 Février 2024 – Source The Intercept
ANAT SCHWARTZ a un problème. La cinéaste israélienne et ancienne responsable du renseignement de l’armée de l’air avait été chargée par le New York Times de travailler avec le neveu de son partenaire, Adam Sella, et le journaliste chevronné du Times, Jeffrey Gettleman, sur une enquête sur les violences sexuelles perpétrées par le Hamas le 7 octobre, qui pourrait remodeler la façon dont le monde comprend la guerre que mène Israël dans la bande de Gaza. En novembre, l’opposition mondiale s’est accrue contre la campagne militaire israélienne, qui avait déjà tué des milliers d’enfants, de femmes et de personnes âgées. Sur son fil de médias sociaux, que le Times a depuis déclaré être en train d’examiner, Schwartz a aimé un tweet disant qu’Israël devait « transformer la bande de Gaza en abattoir ».
« Violez toute norme, sur le chemin de la victoire », lit-on dans le message. “Ceux qui sont devant nous sont des animaux humains qui n’hésitent pas à enfreindre les règles minimales.”
Les services de renseignement américains ont parfois raconté des bobards à Seymour Hersh :
Devoir d’alerte. Seymour Hersh, 27 mars 2024 (souligné par nous)
Cette communauté américaine du renseignement a transmis un avertissement concernant une possible attaque impliquant des extrémistes religieux du Pakistan, du Tadjikistan et de l’Ouzbékistan dix-huit jours avant l’assaut de la salle de concert de Moscou qui a tué au moins 137 personnes et en a blessé plus d’une centaine d’autres. Un tel avertissement provient invariablement des interceptions de la National Security Agency et des rapports d’agents de la Central Intelligence Agency.
Les Américains ont fait leur travail, mais la communauté russe du renseignement, qui a écouté son chef, ne l’a pas fait. Le président Vladimir Poutine a publiquement qualifié l’avertissement de “déclarations provocatrices” trois jours avant l’attaque, et les services de sécurité russes l’ont ignoré. Ils portent la responsabilité, selon les experts américains du renseignement, de ne pas avoir fait ce qu’il fallait pour protéger les spectateurs.
D’après ce qui précède, le président russe Poutine est responsable d’avoir ignoré l’avertissement d’une attaque terroriste que les États-Unis avaient donné à la Russie.
La double stratégie d’Israël pour le Liban consiste à exercer une pression par le biais de raids directs afin d’inspirer la peur à l’ensemble de la population, tout en déployant des pressions diplomatiques pour éradiquer le Hezbollah – non seulement à la frontière, mais aussi dans les régions situées au-delà du fleuve Litani (à quelque 23 km au nord).
Mais le Hezbollah ne bouge pas. Il reste inflexible : il ne sera pas déplacé de ses terres historiques dans le sud et refuse toute discussion à ce sujet.
Par un courrier recommandé du 7 avril 2023, adressé à Monsieur Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, le Cercle National des Economistes a réitéré la nécessité de mettre en place un plan d’achat massif d’or comme valeur refuge, à la vue de la crise économique majeure en train de se produire. Voici le texte de la lettre, à laquelle aucune réponse précise n’a été apportée.
Pour cette année, l’organisation onusienne souhaite au plus vite élargir ses prérogatives à l’échelle mondiale . Fin mars, les 194 états membres de l’OMS se sont réunis dans l’objectif de parvenir à un accord international visant à mieux prévenir et gérer les pandémies futures. Avec pour toile de fond les lacunes révélées par la crise de la COVID-19, l’enjeu est de distribuer équitablement les ressources, les vaccins et les traitements, tout en évitant les erreurs commises lors de la précédente pandémie. Cependant, malgré des années de discussions intenses, les pourparlers n’ont pas abouti à un consensus, laissant entrevoir les difficultés persistantes à surmonter. Le futur traité de l’OMS pose la gouvernance mondiale de la santé, comme solution pour régler les questions de pandémie.Pourtant, selon plusieurs responsables, africains pour la plupart, ce texte constituerait une atteinte à la souveraineté des Etats membres.
Emmanuel Macron n’est pas le responsable politique le plus impopulaire du monde occidental: il est battu d’une courte tête par Olaf Scholz, le chancelier allemand. C’est ce que montre la comparaison des “opinions favorables” dont bénéficient les présidents ou les premiers ministres dans différents pays. Le New York Times a voulu aider Joe Biden en montrant qu’il n’est pas le plus impopulaire des dirigeants occidentaux. Cela fait ressortir la crise de la légitimité politique dans nos pays.
C’est probablement le prix à payer pour l’exercice jupitérien du pouvoir, fondé, on s’en souvient, sur la volonté assumée “d’emmerder” une partie des Français. Lorsque le clivage devient une méthode de pouvoir, il y a un prix à payer : la colère populaire, et, rapidement, la mobilisation grandissante d’un volume grandissant de forces de l’ordre. La Cour des Comptes vient de publier un intéressant rapport qui montre à quelle dérive la France est conduite pour maintenir le calme dans une population heurtée par une gouvernance autoritaire et agressive.
Des images d’exode de la population de Kharkov possédant une voiture ont circulé hier sur les réseaux sociaux. Effectivement, les frappes russes répétées des jours précédents ont privé la ville d’électricité. On observe une montée en puissance de l’armée russe et il est aisé d’imaginer les conséquences pour l’Ukraine. Le bon sens conduirait à ce que l’Ukraine négocie. L’alliance des exaltés d’Amérique du Nord et d’Europe de l’Ouest avec Zelensky et les durs du régime de Kiev emmène l’Ukraine vers une catastrophe.
« Une offensive à Rafah provoquerait une catastrophe humanitaire sans précédent ». Il y a quelques jours, alors qu’il se trouvait à proximité de la frontière avec la bande de Gaza afin de renouveler les appels à un cessez-le-feu, le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a crié son indignation « Le monde en a assez de ce cauchemar sans fin », alors qu’Israël menace de lancer une opération militaire d’envergure dans la ville de Rafah avant la fin de ramadan.
Le front ukrainien va-t-il s’effondrer? C’est comme un célèbre sketch des “Inconnus”: Politico témoigne de la peur qui s’installe dans le monde occidental. Les experts de plateau télévisé de ces deux dernières années sombrent dans le ridicule. Le problème, c’est la réalité: à force de ne pas écouter les vrais experts, les gouvernements occidentaux ont envoyé à la mort pour rien des centaines de milliers d’Ukrainiens.
Personne ne s’attend à ce que les fonctionnaires occidentaux soient bien informés, surtout pas en ce qui concerne les faits. Mais certains d’entre eux dépassent même les attentes les plus modestes que l’on puisse avoir – et pas dans le bon sens.
Prenons l’exemple de cet article d’Evelyn N. Farkas, publié il y a deux jours :
La création d’un outrage en ligne, hier, par la commission mixte paritaire chargée de négocier la loi visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique, renforce le dispositif répressif déjà important mis en place par le gouvernement (avec l’aide du Digital Services Act de la commission européenne) pour tordre le cou à la liberté d’expression. Mais rappelons que sur ce chemin illibéral, très largement sous l’égide d’anciens de Mc Kinsey dont nous avons déjà parlé, suivi par nos démocraties qui se proclament exemplaires, d’autres mesures sont à venir, qui sont tout autant scélérates. Ne les oubliez pas.
L’année dernière, le quotidien américain The New York Times a attaqué la Commission européenne en justice pour avoir refusé de rendre public des messages échangés par la présidente Ursula von der Leyen et le PDG de Pfizer, Albert Bourla. Selon Politico, une autre plainte pénale a été déposée par un citoyen belge. Les responsables du Parquet européen auraient décidé de reprendre l’enquête auprès des autorités belges.
A Zurich, début mars dernier, un juif religieux a été agressé par un jeune musulman d'origine tunisienne, ce qui a provoqué l’indignation générale. Considéré comme étant un acte terroriste, puisqu’on avait rappelé le cheminement de ce jeune vers le radicalisme islamiste, cette agression a fait la Une de plusieurs médias et a été condamné par les représentants des différentes religions et surtout par l’ensemble de la classe politique toutes tendances confondues.
L’armée israélienne a frappé le 1er avril un bâtiment diplomatique iranien à Damas, tuant plusieurs officiers supérieurs et généraux iraniens. Il y a quelques jours, l’Iran accueillait à Téhéran toutes les factions combattantes palestiniennes mais aussi des représentants de “l’Axe de la Résistance” (Ansarallah, Herzbollah, résistance chiite irakienne). L’Iran apparaît de plus en plus au grand jour comme le coordinateur des actions combattantes au service de la cause palestinienne. Israël ira-t-il jusqu’à déclarer la guerre à l’Iran? Les Etats-Unis essaient de calmer le jeu.
En février dernier, faisant le bilan du Brexit, nous avions conclu que le vrai problème économique du Royaume-Uni n’est certainement pas dû au Brexit, qui lui a été plutôt favorable, c’est d’abord un problème social, dans la mesure où l’on y observe un déséquilibre croissant entre une métropole gigantesque et une périphérie encore plus laissée pour compte qu’en France. Ce déséquilibre vient de la place démesurée qu’a prise le secteur tertiaire aux dépens des deux autres, primaire (agricole) et secondaire (industriel).
Le ministre de l'économie nous a parlé ces dernières semaines de la nécessité de réduire cette année, la dépense publique de 10 Milliards. Dans les jours qui ont suivi le gouvernement a indiqué qu'il fallait ajouter 20 Milliards d'économies supplémentaires en 2024. Cela commence à donner une idée de l'urgence de la situation.
Il faut savoir qu'après un nouveau record de déficit de l'état à 200 Milliards en 2023, sur la base du déficit de Janvier 2024 on marche vers 300 Milliards de déficit cette année.
La situation inquiète au plus haut point la Banque Centrale Européenne, la Banque de France, et la Commission Européenne. Pourquoi?
“Unipolaire” signifiait autrefois que les États-Unis étaient, du moins en théorie, seuls à diriger le monde. Aujourd’hui, “unipolaire” signifie que les États-Unis sont seuls et isolés dans leur opposition au monde.
Snider fait référence à la récente résolution 2728 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui “exige” un cessez-le-feu à Gaza, “exige” la libération des otages et “exige” la fourniture sans entrave de nourriture et d’autres produits à Gaza.
L’ampleur et l’atrocité de l’attentat de Krasnogorsk ont secoué le monde, en faisant ressurgir des images sanglantes d’autres tueries de masse à travers le monde. Cependant, quarante-huit heures plus tard, on reste interloqué. Sans remettre en question la revendication de cet acte terroriste par la branche afghane de Daesh, on ne peut s’empêcher de réfléchir aux failles de sécurité colossales et incompréhensibles qui ont rendu ce massacre possible.
Ce sont des anciens des services secrets. Ils ont participé à la politique d’hégémonie américaine mais ils détestent l’idéologie des néoconservateurs. C’est pourquoi je les appelle, ironiquement, le ‘Vieil Etat Profond”. Ils sont réunis dans le groupe Veteran Intelligence Professionals for Sanity. (Ancien du Renseignement Chevronnés pour le Bon Sens). Il faut les écouter attentivement! Ils ont écrit à Biden pour l’avertir: Emmanuel Macron ne prend pas les Russes au sérieux. Il ne croit pas que les Russes frapperont des troupes françaises au sol. Par inconscience, il pourrait entraîner, au bout d’une chaîne de réactions, les Etats-Unis dans un affrontement nucléaire avec la Russie. Retenons en particulier cette phrase: “Un (…) facteur inquiétant est que les Russes sont susceptibles de croire que la folie de Macron a l’approbation tacite de certains responsables américains et occidentaux, qui semblent désespérés de trouver un moyen de modifier la trajectoire de la guerre en Ukraine – d’autant plus que les élections approchent”.
La dernière sortie du président Macron sur l’envoi possible de troupes françaises en Ukraine a bénéficié de la complaisance de nos médias de connivence, mais à l’étranger a suscité des réactions moqueuses, comme cette Une de la presse allemande : « Ach, Macron », qui correspondrait à l’anglais « So-so… » ou au français « Ah-la-la, sacré Macron, va ! ». En politique, tout peut changer très vite, et il reste encore trois ans de présidence, mais si plus rien ne se passait durant ces trois années à venir – ce qui est hautement improbable – gageons que l’image que le monde retiendrait de l’actuel président de la République française serait celle-là : l’homme qui a parlé d’envoyer des troupes au sol, avant que l’OTAN ne le désavoue, et à son sommet, les États-Unis.
L’affaire Epstein n’en finit pas de faire couler de l’encre, en partie parce que le “suicide” d’Esptein en prison a nourri les rumeurs sur un vaste système de Kompromat organisé pour “tenir” la caste et faire chanter de nombreux dirigeants influents. Si personne ne peut prouver que ce réseau fut initié par le Mossad pour faciliter la propagation des intérêts néo-conservateurs, des révélations explosives laissent à penser désormais que, de son vivant, Esptein faisait l’objet d’une surveillance spéciale de la part des autorités américaines, et que rien de ce que ses visiteurs ne faisaient n’échappait à la connaissance du gouvernement.
L’insouciance de l’armée allemande a récemment fait l’objet d’une grande attention en raison de la fuite d’un enregistrement audio d’officiers militaires allemands discutant nonchalamment d’attaques contre la Russie.
On peut établir un lien direct entre la folie d’attaquer la Russie avec un total de 100 missiles Taurus et le déclin économique rapide en cours dans le pays. L’incompétence évidente dans les deux cas continue d’être mise en évidence alors que les décisions prises à Berlin ne font qu’empirer les choses, et l’insistance de l’Allemagne sur l’austérité pour le reste de l’Europe contribue à faire en sorte que le reste de l’UE soit également entraîné dans la chute.
Nous avons déjà évoqué, ces derniers jours, le dernier livre de Jacques Hogard consacré à la guerre en Ukraine. Il a bien voulu nous accorder une longue interview qui “reboucle” ses deux livres, dont le premier traitait du Kosovo et de Pristina. En réalité, le colonel Hogard est allé plus loin ! en évoquant le Rwanda, où il est intervenu, Jacques Hogard nous parle de l’implication des Anglo-Saxons dans le génocide. Et en évoquant la guerre au Kosovo, il nous parle de la connivence de fait entre Bernard Kouchner et les bandits kosovars. Depuis l’effondrement du bloc soviétique, l’expansion du couple anglo-américain est sans pitié. Jacques Hogard l’analyse pour nous.
Basé sur les faits. Sobre. Clairvoyant. Scrupuleux. L’unité d’investigation d’Al Jazeera a produit un film[sous titré en français, NdT] qui raconte ce qui s’est réellement passé le 7 octobre.
Ce documentaire, qui fait autorité, n’hésite pas à détailler les atrocités et les crimes de guerre perpétrés par le Hamas. Mais il démontre sans l’ombre d’un doute que bon nombre des récits macabres émanant de sources israéliennes étaient faux.
Mon travail, est de vous permettre d’avoir toujours une petite longueur d’avance sur les évènements et sur ce qu’il va se passer. C’est un travail d’analyse. Tout simplement. Il y a un peu plus de 2 semaines, j’ai réalisé pour vous une vidéo qui décryptait et analysait en détail la législation sur les réquisitions en temps de guerre.
Sans surprise, le même New York Times qui s’était appuyé sur des témoins menteurs pour affirmer à tort que le Hamas avait violé des femmes israéliennes, ment également au sujet d’une résolution de cessez-le-feu pour Gaza qui a été adoptée hier par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté lundi une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza pendant les dernières semaines du ramadan, mettant fin à une impasse de cinq mois au cours de laquelle les États-Unis ont opposé leur veto à trois différentes résolutions demandant l’arrêt des combats.
La résolution a été adoptée par 14 voix pour et les États-Unis se sont abstenus, en partie parce que la résolution ne condamnait pas le Hamas. Outre un cessez-le-feu, la résolution appelle également à la “libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages” et à la levée de “tous les obstacles à l’acheminement de l’aide humanitaire“.
“L’Occident a conquis le monde non pas par la supériorité de ses idées, de ses valeurs ou de sa religion (à laquelle peu de membres d’autres civilisations se sont convertis), mais plutôt par sa supériorité dans l’application de la violence organisée. Les Occidentaux oublient souvent ce fait ; les non-Occidentaux ne l’oublient jamais”. – Samuel P. Huntington, Le choc des civilisations et la refonte de l’ordre mondial (1996)
Le colonialisme occidental a commencé au XVe siècle et s’est terminé, à quelques exceptions près, au milieu du XXe siècle. Il a été rendu possible par le développement des technologies et la croissance rapide de la population. L’Occident a ensuite adopté un nouveau modèle de domination du monde. Il a parlé de valeurs humaines et de droits de l’homme, ainsi que de certaines règles qui permettraient prétendument à chacun d’en jouir.
Pour qui regarde les actions des Russes (qui communiquent peu), l’envoi de missiles hypersoniques sur les bâtiments du SBU et des autres services de renseignement ukrainiens est le signe que Moscou n’a pas tout rendu public des informations disponibles sur l’attentat du Crocus City Hall (vendredi 22 mars au soir). Prudentes dans leurs déclarations, les autorités russes sont plus rapides dans leurs conclusions pratiques. La riposte à l’attentat de Moscou a commencé. Essayons, en lisant des analyses approfondies, de comprendre pourquoi il ne semble plus faire aucun doute que les commanditaires de l’attentat soient ukrainiens.
Actuellement la nervosité règne non seulement dans les sièges des partis, mais aussi dans les groupes d’experts de la caste au pouvoir. Comment éviter que les élections de juin ne se transforment en un vote sur les échecs de l’UE ? Le mot d’ordre, surprenant, a été passé au sein des partis de gouvernement: si vous voulez gagner les élections, ne faites pas preuve de triomphalisme , car cela récolterait plus de résistance que de soutiens. Cela semble déroutant ? Bien sûr, mais des conseils comme celui-ci montrent qu’il y a un manque d’idées claires sur l’avenir de l’Union. On mise donc sur un concept qui a fait ses preuves – la propagation de la peur et de la terreur. Dans le doute, Trump et Poutine doivent être instrumentalisés pour inquiéter les gens et ainsi en tirer un profit politique.
Jared Kushner, gendre de Donald Trump, s'est laissé aller, lors d'une conférence à Harvard, à envisager une expulsion des Gazaouis vers le Negev pour mettre en place un grand programme immobilier à Gaza (voir vidéo ci-dessous à 2:38).
En raison de la vague de soutien occidental à l’Ukraine, qui s’est transformée en apport de troupes au sol, la Russie a dû faire passer son opération militaire spéciale en Ukraine au stade d’une guerre à part entière.
Au cours du mois dernier, la direction du renseignement militaire ukrainien (GUR) et ses services secrets civils (SBU) ont tenté de perturber les récentes élections présidentielles en Russie. Pour ce faire, ils ont :
Thierry Breton est décidément le meilleur ami de la dictature par Bruxelles, et le meilleur idéologue de l’Europe de la surveillance. Cette semaine, il devrait publier des directives à destination des plateformes pour réquisitionner l’accès aux données de connexion des opposants au régime, regroupés sous l’étiquette des ingérences étrangères. Au passage, personne ne juge utile de signaler que ces données permettent de connaître les intentions de vote… et de procéder à des opérations ciblées de contre-influence. Ou comment truquer les élections sans l’avouer.
Gemini, l’outil d’intelligence artificielle de Google, a fait perdre 90 milliards de valeur boursière à son entreprise-mère pour avoir exagérément appliqué la politique de cancel culture – la culture de l’effacement, historique aussi bien que sociétal – et plus généralement le wokisme en vogue aux Etats-Unis, qui d’ailleurs a gagné l’Europe, puisque l’Europe est depuis longtemps réduite à un rôle de marche de l’Empire.
Le torchon brûle entre Biden et Netanyahu. Le Conseil de Sécurité des Nations-Unies vient de voter une résolution demandant un “cessez-le-feu immédiat” à Gaza. Aucun membre permanent n’a mis, cette fois, de veto. Les Etats-Unis se sont abstenus. Benjamin Netanyahu avait menacé les USA de rompre toute concertation avec Washington sur la suite de la guerre à Gaza si les Etats-Unis ne mettaient pas leur veto. Va-t-il mettre sa menace à exécution? En tout cas, chaque jour qui passe isole un peu plus le Premier ministre israélien et son gouvernement sur la scène internationale
Plusieurs états portent plainte contre Ursula von der Leyen pour corruption dans le cadre du SMS Gates. Entre entrave politique à l'enquête et recherche de soutien politique, quel avenir pour Ursula ?
C'était la dernière chance du Parti démocrate de mettre en œuvre le genre de réformes type New Deal qui auraient pu nous sauver d'une autre présidence Trump & du fascisme christique. Mais il a échoué.
Cette vidéo, en date du 9 mars 2024 et qu'on pourrait facilement confondre avec la bande-annonce d'un nouveau film de science-fiction, nécessite un essai de décryptage.
Nous sommes actuellement dans un temps politique où la menace d'une troisième guerre mondiale est agitée régulièrement dans les médias.
Deux hypothèses se font jour face à cette situation :
1. Je vous conseille de bien écouter l'entretien mené par le très bon journaliste de la chaine YT Dialogue Works, de Larry C. Johnson, le 22 mars 2024. Larry C. Johnson est un ancien analyste de la CIA et du Bureau de lutte contre le terrorisme du département d’État américain. Larry C. Johnson est le fondateur et l’associé directeur de BERG Associates, qui a été créé en 1998. Larry C. Johnson a assuré la formation de la communauté des opérations spéciales de l’armée américaine pendant 24 ans.
Ecoutez bien ce qu'il dit de la panique des américains, qui ont immédiatement averti Moscou une heure après le début de l'attentat meurtrier du Crokus Hall à Moscou, alors que le nombre des terroristes et leurs armes étaient encore inconnues, ... que l'Ukraine n'était pas impliquée ....
Ukraine, Israël, Taïwan: le Pouvoir américain ne maîtrise plus ses créatures. On connaît l’histoire de Frankenstein, le savant qui voit lui échapper le monstre qu’il a créé. A observer les Etats-Unis en ce début d’année 2024, il est évident que “l’Etat profond” est dépassé par les monstres qu’il a créés. Car à Washington on a été encore plus arrogant que le héros de Mary Shelley: on a créé des monstres successifs, qui aujourd’hui sont devenus difficiles voire impossibles à maîtriser. Rien ne le montre mieux que l’actualité, en Europe et au Proche-Orient. La CIA, les néo-conservateurs, le fascisme ukrainien, Netanyahu, Macron; les généraux de la Luftwaffe etc….; toutes ces figures du nihilisme occidental échapperont-elles définitivement à leur créateur?
Il menace publiquement la Russie et il annonce qu’elle paiera le prix suite à son rapprochement avec l’Iran etla résistance palestinienne.
Cette vidéo d'Amir Whitman, haut responsable du parti au pouvoir, le Likoud, et conseiller de Benjamin Netanyahu, qui répète violemment ses menaces contre la Russie, a été remarquée. Elle tourne dans les réseaux. [Une courte vidéo à visionner absolument]
Discuter avec les clients dans les super marchés est souvent sympathique. C'est aussi très instructif pour connaître nos concitoyens et leur niveau de vie réel.
On y constate qu'une proportion significative d'entre eux n'achète que dans les gammes les moins chères des produits proposés. On y constate que la part du logement est souvent autour de 30% de leurs revenus, et davantage pour les célibataires. On y constate qu' être réellement à un euro près quand ils choisissent leurs articles est devenu banal. On y constate qu'ils sont très nombreux à ne plus partir en vacances hors de leur région.
Ces cas ne représentent pas la totalité de la population mais peut être déjà sa majorité. On se rappelle qu'ils étaient clairement minoritaires il y a 10 ans, et très minoritaires il y a 20 ans.
En Ukraine, l’âge de la conscription est de 27 ans, c’est à ce moment-là que les gens commencent à travailler et à avoir des enfants. Naturellement peu de gens se présentent. Maintenant ils discutent d’abaisser l’âge à 25 ans, toujours aussi absurde. 18 ans est le bon âge, avec des corps en pleine croissance. L’armée ukrainienne est beaucoup trop petite.
Sous l’impulsion de Luttwak, un larbin néoconservateur du Sénat est intervenu:
“Les élections locales de mardi ont été un signal d’alarme pour Israël. Les partis ultra-orthodoxes, les groupes sionistes religieux et les partis racistes d’extrême droite se sont organisés dans quelques communautés et ont obtenu des résultats disproportionnés par rapport à la taille réelle des groupes qu’ils représentent. À l’inverse, le camp Démocrate [en grande partie des Ashkénazes libéraux et laïques], qui, pendant près d’un an, a participé chaque semaine à des manifestations géantes dans la rue Kaplan de Tel-Aviv et dans des dizaines d’autres endroits du pays, n’a pas réussi, dans la plupart des cas, à traduire la colère en gains électoraux dans les gouvernements locaux”.
C’est un basculement géopolitique et géostratégique majeur qui échappe à bien des analystes et commentateurs.
Les Etats-Unis, sont devenus le premier producteur mondial de pétrole et cela vient limiter considérablement l’influence de l’OPEP et augmente de manière significative les paiements en dollars américains !
Après la mort de Staline, ses successeurs reconnurent qu’il était nécessaire d’adapter la doctrine marxiste–léniniste pour tenir compte de l’arme nucléaire. Le dégel qui suivit sauva peut-être l’Europe d’un août 1914 nucléaire. Paradoxalement, l’existence de deux camps irréductiblement opposés rendait moins probable la guerre nucléaire en Europe. Si injustes fussent-elles, les zones d’influence de Yalta garantissaient paix et prospérité à l’Ouest, et préparaient l’effondrement de la tyrannie à l’Est.
L’utilisation de l’intelligence artificielle dans la médecine ouvre de nouvelles possibilités d’accélération de la mise au point de traitements. Une récente recherche menée par des chercheurs de l’Université Johns Hopkins a abouti au développement d’un outil de détection automatisé utilisant l’IA pour repérer le COVID-19 dans les images échographiques pulmonaires. Cette avancée pourrait révolutionner la manière dont les médecins urgentistes diagnostiquent les patients, en particulier dans des situations d’urgence où le temps est crucial.
Certes, il faut se méfier des prophètes de l’apocalypse financière, qui se contentent de s’asseoir sur une horloge, annoncent qu’à un moment il sera quatorze heures, et attendent que les aiguilles de l’horloge leur donnent raison : une fois sur douze, leur prédiction se réalise infailliblement. Prudence, donc, il y a des gens qui en font leur fonds de commerce.
Déployer 20 000 soldats français en Ukraine? Affronter la Russie? Le général Schill, Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre (CEMAT), donc l’un des plus hauts gradés français, en parlait ouvertement hier 19 mars dans le journal “Le Monde”. Une partie de notre monde dirigeant est prise d’une douce folie. La Russie serait une petite puissance, surestimée. La France serait en moyen, avec d’autres pays de l’Union Européenne, de déployer quelques dizaines de milliers d’hommes et de tenir le Dniepr. Une analyse détaillée de l’analyste militaire Simplicius nous aide à faire le point sur ce qui se passe dans les coulisses du pouvoir à Paris. Dans l’objectif de mettre les Français devant le fait accompli? Ou bien dans une fuite en avant pour tenter (vainement) de repousser la terrible onde de choc que produira l’annonce de l’effondrement militaire ukrainien?
Il y a deux semaines, Emmanuel Macron était encore seul à évoquer l’envoi de troupes en Ukraine pour affronter la Russie, se heurtant au ricanement incrédule de la foule et des observateurs. Mais, progressivement, l’ambiance change : l’OTAN semble activer le parti de la guerre, qui appelle désormais ouvertement à l’envoi de troupes. De toutes parts, les voix s’élèvent pour rouler des mécaniques et encourager à l’affrontement direct avec la Russie. Attention à l’issue désormais prévisible de ces incantations: quelqu’un finira bien par appuyer sur le mauvais bouton.
La hausse des marchés actions continue comme si rien ne pouvait l'arrêter. Ce mouvement qui dure depuis six mois interpelle quand sa pérennité, ceux qui suivent les marchés financiers.
Il faut donc chercher quelles en sont les causes. Deux sont évidentes et fortes.
Les dernières semaines du mois de février ont été fertiles en développements dans la guerre opposant les USA/OTAN et la Russie en Ukraine. Les dangers qui guettent le monde, et en particulier l’Europe, se concrétisent et deviennent plus menaçants. Du méli-mélo d’événements disparates et désordonnés, il se dégage néanmoins des perspectives assez claires de collision directe entre l’OTAN et la Russie, c’est-à-dire du passage de la guerre indirecte par procuration actuelle à la guerre directe menée par des soldats et des civils de l’OTAN contre des soldats et des civils russes.
L’UE a ouvert des négociations d’adhésion avec l’Ukraine, avec une perspective jusqu’en 2030. Le pays est en guerre, l’économie est en ruine, la reconstruction prendra des décennies – les élections démocratiques sont reportées jusqu’à nouvel ordre. La liste des problèmes est longue et les perspectives d’amélioration rapide sont minces. Mais l‘adhésion pourrait aller plus vite si Kiev peut fournir quelque chose dont l’UE a un besoin urgent : de l’énergie par exemple. Les jalons de ce “deal” sont déjà posés.
Macron a fait tout un foin de l’accord bilatéral avec l’Ukraine, mais cet accord existe-t-il vraiment ? Non seulement, il a été signé par Macron en violation de la Constitution, ce qui pose un sacré problème, mais il n’a été publié nulle part ailleurs que sur le site de l’Elysée. Bref, il n’a aucune existe juridique à ce stade, et toute contestation d’une mesure prise en son nom peut donc s’appuyer sur le constat de son illégalité…
NEW YORK – Des citoyens ont protesté contre le consumérisme effréné en formant de grandes files d’attente juste avant l’ouverture des magasins, répondant ainsi à l’appel de Back-To-Nature à acheter moins, et contrecarrant les rapports préliminaires de ventes record.
+La stratégie du gouvernement Netanyahu tourne au chaos. Le Premier ministre israélien se sent de plus en plus isolé. Il essaie d'empêcher ses ministres ou les responsables des agences de renseignement d'avoir quelque contact que ce soit avec le gouvernement américain.
+ Les États-Unis ont mis un veto à l'opération terrestre contre Rafah car Tel-Aviv n'a pas expliqué où les habitants de Rafah seraient réinstallés durant l'attaque.
« Pas d’opposition. Pas de liberté. Pas de choix », a tweeté le président du Conseil européen Charles Michel pour féliciter ironiquement Vladimir Poutine. Le président russe vient en effet d’être réélu avec 87% des suffrages. Si l’issue du scrutin laissait peu de place aux surprises, on aurait tort de croire que l’autoritarisme et la propagande du Kremlin expliquent tout. Quels étaient les enjeux de ces élections ? Sur quels soutiens Vladimir Poutine peut-il compter ? Comment la guerre en Ukraine a-t-elle influencé les électeurs ? Historien, politologue et maître de conférence à l’Institut National des Langues et Civilisations orientales, Bruno Drweski répond à nos questions.
Vladimir Poutine a été réélu président de la Fédération de Russie par deux électeurs inscrits sur trois. Il a obtenu en effet 87% de 77% de votants. C’est de loin le meilleur score qu’il ait obtenu, avec une participation en hausse. En Occident, beaucoup crient à l’insincérité du scrutin. Mais de deux choses l’une: soit Nord-Américains et Européens de Bruxelles avaient sous-estimé l’emprise du pouvoir poutinien sur la société russe; soit les gouvernants occidentaux se sont trompés sur la société russe. Dans les deux cas, l’objectif principal de la prolongation de la Guerre d’Ukraine, en mars 2022, malgré l’envie de paix de Zelensky – à savoir renverser Vladimir Poutine – a lamentablement échoué. Ce ne sont pas seulement les Ukrainiens, ce sont les peuples d’Europe, embarqués dans une guerre qui n’est pas la leur par l’oligarchie occidentale, qui demandent des comptes.
Macron, le président français, a récemment proposé d’engager de troupes étrangères en Ukraine. L’idée a été immédiatement rejetée par tous les pays qui seraient en mesure d’envoyer un nombre raisonnable de soldats.
La question est de savoir pourquoi Macron a soudainement lancé cette idée.
Une série de rapports récents émanant de l’establishment français de la défense pourrait être à l’origine de son irritation.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 14 mars 2024 – Source Indian Punchline
Depuis son ignominieuse défaite lors des guerres napoléoniennes, la France se trouve dans la situation difficile des pays pris en sandwich entre deux grandes puissances. Après la Seconde Guerre mondiale, la France a remédié à cette situation en formant un axe avec l’Allemagne en Europe.
Prise dans une situation similaire, la Grande-Bretagne s’est adaptée à un rôle subalterne en s’appuyant sur la puissance américaine à l’échelle mondiale, mais la France n’a jamais abandonné sa quête pour retrouver sa gloire en tant que puissance mondiale, et elle continue d’y travailler.
Haaaaaa…. dans la série Tintin chez les Popovs (ceux qui ont connu la guerre froide et les expressions de l’époque comprendront), notre professeur Trouposol nous a doctement expliqué que pour notre sécurité il fallait penser à faire la guerre… sinon nous pourrions avoir la guerre.
En tant que membre émérite de la 7ème compagnie, avec le chef Chaudard, sur le terrain, nous avons une autre perception de la situation.
L’idée stupide de construire un port maritime “d’urgence” à Gaza est présentée comme un défi au blocus génocidaire d’Israël contre Gaza :
Le secrétaire de presse du Pentagone, le général Pat Ryder, a présenté les détails du projet de jetée et de chaussée, la dernière idée du président Biden pour contourner le blocage par Israël des livraisons d’aide via tous les points de passage terrestres sauf deux, lors d’une conférence de presse vendredi.
Les organisations humanitaires ont accueilli favorablement ce plan, qui a été annoncé jeudi, quelques jours après que l’armée américaine a commencé à larguer des fournitures à Gaza.
Le président russe Vladimir Poutine s’est longuement exprimé sur la confrontation entre Moscou et l’Occident, dans un entretien avec le journaliste Dmitry Kiselyov, directeur de Rossiya Segodnya, publié à quelques jours de l’élection présidentielle.
Voici les principaux points à retenir de l’entretien avec Poutine.
LES BILLETS D’HUMEUR DE LA LISTE “NON! PRENONS-NOUS EN MAINS” – Paris fait de la surenchère sur Bruxelles. On se plaint à juste titre de la tendance de la Commission Européenne à tout réglementer. Mais que dire de la surtransposition parisienne, accompagnée d’une logorrhée législative censée camoufler la perte de souveraineté? Éminent juriste, Jean Carbonnier (1908-2003) disait à ce propos, il y a trois décennies : « À peine apercevons-nous le mal que nous exigeons le remède ; et la loi est, en apparence, le remède instantané. Qu’un scandale éclate, qu’un accident survienne, qu’un inconvénient se découvre : la faute en est aux lacunes de la législation. Il n’y a qu’à faire une loi de plus. Et on la fait. Il faudrait beaucoup de courage à un Gouvernement pour refuser cette satisfaction de papier à son opinion publique. » Le constat n’a rien perdu de sa pertinence. Et il nous conduit à comprendre que le “Frexit”, conçu par certains comme un coup de baguette magique, ne nous débarrasserait pas de l’inflation législative. Or peut-il y avoir un “Frexit” sans “Lexit”, sans sortie de l’inflation législative?
Par M.K. Bhadrakumar – Le 10 mars 2024 – Source Indian Punchline
La réunion du président russe Vladimir Poutine avec les hauts fonctionnaires des ministères de l’économie et les dirigeants des régions du sud et de la mer d’Azov – historiquement appelée “Novorossiya” – représente une initiative majeure dans la géostratégie du Kremlin, avec des ramifications mondiales, alors que le conflit en Ukraine s’achemine vers une nouvelle phase.
Ce qui rend l’occasion poignante, c’est que Poutine transforme les épées en socs de charrue à un moment où les États-Unis et leurs alliés sonnent le clairon. En effet, l’une des façons de considérer la réunion de mercredi est de la considérer comme une riposte à la conjecture fantaisiste émise dix jours plus tôt par le président français Emmanuel Macron, selon laquelle les armées européennes pourraient marcher sur l’Ukraine pour repousser les Russes.
Chaque fois que l’on pense que la dépravation des fanatiques sionistes a finalement atteint une limite, ils présentent fièrement un comportement encore pire.
Il est encore temps de négocier une paix honorable pour L’Ukraine. Ce serait la première pierre du retour à la stabilité pour l’ensemble de l’Europe. Quel est le but de l’Occident dans la guerre indirecte qu’il mène en Ukraine? Trois objectifs sont proclamés par nos dirigeants : d’abord rétablir l’intégrité du territoire ukrainien dans ses frontières reconnues par la communauté des nations, en expulsant l’agresseur russe du Donbass et de la Crimée. Ensuite, faire respecter la souveraineté du gouvernement de Kiev, qui doit être libre d’adhérer à l’OTAN et à l’Union européenne, s’il persiste à le vouloir. Enfin briser l’impérialisme du Kremlin avant que son ambition insatiable ne le pousse à des aventures qui mettraient toute l’Europe en danger. « La chute du bastion avancé qu’est l’Ukraine confronterait le reste de l’Europe à des menaces immédiates » écrivent deux géopoliticiens renommés.
Les élections européennes auront lieu dans 3 mois… et progressivement nous comprenons que nous assistons à l’énième redite de la même technique qui permet de “créer” un affrontement manichéen “bloc central” contre “bloc populiste”. Ce mécanisme devrait jouer à plein lors du prochain scrutin. Pourquoi Macron a-t-il besoin de se trouver seul face au RN ? Comment fait-il pour y parvenir ? Je vous révèle ici quelques-unes des ficelles qu’il utilise.
Parmi les nombreux commentaires bellicistes du président Biden lors de son discours sur l’état de l’Union jeudi soir, le pire a sans doute été lorsqu’il a réitéré la position de l’empire américain selon laquelle il est bon que Tsahal continue d’assassiner des civils gazaouis jusqu’à ce que le Hamas se plie à toutes les exigences d’Israël.
Guerre du Proche-Orient- 9 mars au soir - situations et analyses
CINQ MOIS DE GUERRE ALORS QUE LE RAMADAN COMMENCE LE 10 MARS
+ Nous venons de dépasser les 5 mois de conflit.
Dans l'état actuel des informations, le gouvernement Netanyahu n'a rempli ni son objectif officiel, clamé à qui veut l'entendre en langue anglaise -"éradiquer le Hamas" - ni son objectif secret, formulé quasi-exclusivement pour des auditoires de langue hébraïque: procéder au nettoyage ethnique de la bande de Gaza pour installer des colons juifs israéliens à la place des Palestiniens.
Par Simplicius Le Penseur – Le 12 mai 2023 – Source Dark Futura
Ces dernières années, l’un des projets les plus insidieux de l’histoire a pris forme. Déguisé en un assortiment de feintes initiatives de préoccupation pour le climat, l’humanité et le bien-être du monde en général, c’est un projet né de la même connivence mondialiste qui nous a apporté la “pandémie”, les mouvements d’ingénierie culturelle LGBT/Trans, et bien d’autres choses encore. Et bien que nombre de ses instruments soient connus, ou deviennent lentement évidents, le véritable but ultime de leur conception est encore entouré d’innombrables déviations, que j’ai l’intention de dissiper ici.
Le CAC 40 explose le plafond des 8000 points avec une clôture qui frise les 8040 points et bat son record historiqueMême si la situation économique en France n’est pas reluisante, les entrepirses du CAC 40 sont toute strès internationalisées, et les profits augmentent d’année en année.
Ma génération a été élevée par des parents et des grands-parents qui avaient connu la guerre. La vraie. L’occupation, les restrictions, la faim, le froid, la misère, la peur, l’angoisse, la mort.
Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle. Il y a juste un petit problème: il est président de la République. Et il a la charge, éventuellement, d’assumer la frappe nucléaire sur un ennemi de la France. La guerre d’Ukraine est devenue la pierre de touche. Je m’appuie sur un propos du Président rapporté par Fabien Roussel, pour renforcer le constat: ce qu’Emmanuel Macron raconte n’a plus rien à voir avec la réalité. Faute de pouvoir être encore pris au sérieux sur la scène internationale, il essaie encore de manipuler ses compatriotes.
150 jours de génocide. 150 jours de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité qui s’enchaînent à une vitesse telle qu’on pourrait presque passer à côté. Pourtant, nombre de ces crimes mériteraient de faire la une des journaux pendant des jours, si pas des semaines. Au lieu de ça, les médias occidentaux n'en ont pas parlé, ou à peine. C'est la raison qui nous pousse aujourd'hui à (re)mettre en lumière sept d’entre eux. Sept crimes qui reflètent le degré d'inhumanité inouï atteint durant cette guerre. Sept crimes qu'il ne faudra jamais oublier.
Visant à médiatiser son refus d'être « complice d'un génocide » et son soutien à une « Palestine libre », l'immolation d'Aaron Bushnell a été traitée par les médias du monde entier. Exceptés la majorité des français et belges francophones ! Fidèles à leur ligne « israélo-embarquée », en contradiction avec leur soif d'images spectaculaires et réflexes à répercuter toute info venant des Etats-Unis, ces médias ont censuré le sujet Bushnell. En empêchant leurs publics de réfléchir à cet acte désespéré et politique, ils ont craché sur le cadavre du soldat américain comme sur ce qu'il leur reste de « déontologie ».
Genève – Alors qu’Israël poursuit son génocide dans la bande de Gaza, en cours depuis le 7 octobre 2023, Euro-Med Human Rights Monitor a documenté les abus sadiques et les tortures infligés par l’armée israélienne aux Palestiniens de la bande de Gaza. Il s’agit notamment de causer délibérément de graves dommages physiques et psychologiques avec des effets à long terme, après avoir pris d’assaut leurs maisons et leurs centres d’hébergement ou les avoir attaqués sur les itinéraires d’évacuation forcée et les soi-disant « couloirs de sécurité ».
"Quand on envisage d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine, quand on livre des missiles longue portée dont la cible ne peut être que Moscou, il convient, si l'on est encore en démocratie, de dire clairement aux citoyens ce que cela signifie..."
Xavier Moreau est un analyste bien connu de la situation en Ukraine. Il publie un livre qu’il a bien voulu présenter à Edouard Husson lors d’un entretien passionnant où il réalise l’anatomie de la défaite ukrainienne, que même la propagande occidentale ne cache plus. Un livre indispensable pour comprendre par quelles étapes l’armée russe est passée pour s’imposer militairement.
Par Adam Entous et Michael Schwirtz − 25 février 2024 − Source New York Times
Nichée dans une forêt dense, la base militaire ukrainienne semble abandonnée et détruite, son centre de commandement n’est plus qu’une enveloppe brûlée, victime d’un barrage de missiles russes au début de la guerre. Mais il s’agit là de la partie se trouvant au-dessus du sol.
Non loin de là, un passage discret descend vers un bunker souterrain où des équipes de soldats ukrainiens traquent les satellites espions russes et écoutent les conversations entre les commandants russes. Sur un écran, une ligne rouge suit l’itinéraire d’un drone explosif se faufilant à travers les défenses aériennes russes, d’un point situé dans le centre de l’Ukraine jusqu’à une cible située dans la ville russe de Rostov.
Le bunker souterrain, construit pour remplacer le centre de commandement détruit dans les mois qui ont suivi l’invasion russe, est un centre nerveux secret de l’armée ukrainienne. Il y a aussi un autre secret : la base est presque entièrement financée, et en partie équipée, par la CIA.
Je commente assez peu les cours de l’or, car, un investissement que l’on fait pour le long terme et des raisons fondamentales n’a pas besoin d’être regardé chaque jour.
Les raisons qui font que je conseille à tous depuis 15 ans d’avoir de l’or dans son patrimoine sont les mêmes aujourd’hui qu’il y a 15 ans. Je dirais même qu’elles sont encore plus fortes aujourd’hui puisque la dette de la France (et de tous les autres pays) n’ont jamais cessé de grossir et de gonfler.
Dans le sillage de Covid-19, la Commission européenne et les États membres ont fait passer en douce un financement commun par crédit de leurs dépenses pour environ 750 milliards d’euros. En vertu de l’article 122, paragraphe 1, du TFUE, la précarité de la situation économique a été invoquée pour pouvoir prendre cette mesure d’urgence. Maintenant, il faut encore plus d’argent, pour l’aide à l’Ukraine, pour les marchés d’énergie ou les subventions industrielles. Ainsi, des voix s’élèvent pour réclamer la poursuite d’une politique d’endettement commune – surtout parmi ces forces qui veulent dépasser la structure actuelle de l’Union : né de la nécessité, le péché d’un endettement commun pourrait tout de même ouvrir la voie à l’établissement d’un État fédéral européen ?
Alors que Macron vient de répéter dans la presse tchèque son intention d’envoyer des troupes de l’OTAN pour affronter directement la Russie, des officiers généraux français, rassemblés dans le “Cercle de réflexion interarmées”, sauvent l’honneur. Ils lancent un appel ouvert au cessez-le-feu en Ukraine, que nous reproduisons intégralement. Manifestement, les positions extrémistes de Macron (évoquées par ailleurs aujourd’hui par Jacques Myard) sont en train de fracturer l’armée.
Quelques jours après “le massacre de la faim”, on apprend la démission d’une dizaine de communicants de l’armée israélienne. Le désastre – à la fois du point de vue moral et de celui des relations publiques – a été le déclencheur d’une décision qui mûrissait depuis plusieurs semaines. Les porte-paroles de l’armée israélienne sont chargés de dissimuler autant que possible l’échec de Tsahal à “éradiquer le Hamas”, des pertes militaires conséquentes et le caractère erratique de la stratégie militaire. Il y a un moment où la lassitude l’emporte.
Le spectre de l’Armageddon a été évoqué suffisamment souvent au cours des deux années de guerre en Ukraine pour que la référence à ce spectre dans le discours sur l’état de l’Union prononcé jeudi par le président russe Vladimir Poutine ait un air familier. C’est là que réside le risque d’une erreur d’appréciation de la part du public occidental, qui pourrait croire que Poutine ne faisait que “crier au loup“.
Trois choses doivent être notées d’emblée. Premièrement, Poutine a été explicite et direct. Il a fait savoir à l’avance qu’il serait obligé de répondre avec une capacité nucléaire si l’État russe était menacé. Laissant de côté les sous-entendus ou les allusions sombres, Poutine a fait une sombre déclaration d’une importance capitale.
Lettre de Guy de la Fortelle, Cofondateur de Tocsin (France)
Madame, Monsieur,
Notre pays est en train de rompre définitivement avec 80 ans de libertés d’expression en instaurant un véritable Ministère de la Censure. Avec sa nouvelle agence VIGINUM, l’État développe à grande vitesse une effrayante machine de censure et de surveillance des citoyens. Si nous ne faisons rien, les analystes et médias indépendants seront bientôt totalement empêchés de VOUS informer sur les sujets sensibles.
Par Simplicius Le Penseur – Le 16 mars 2023 – Source Dark Futura
Il y a beaucoup de bruit numérique autour des bêtes noires bien connues que sont la 5G et les agendas climatiques du WEF. C’est en partie le fait des élites, qui ont intérêt à créer une dissonance en amplifiant l’adhésion aux théories les plus farfelues et en reléguant les autres au rang de parias sociaux.
En fait, de nos jours, le simple fait de prononcer les mots “5G”, ou “WEF”, ou “Agenda Climatique”, suscite une sorte de grimace intérieure chez les gens, même dans le spectre de la “pensée dissidente”, qui ont tout simplement été frappés d’une sorte de dégoût pour les plus marginaux de ces concepts en raison de la teinte caricaturale qu’ils ont prise sur l’internet.
La Chine reprend ses navettes diplomatiques alors que les tambours de la guerre en Ukraine se font plus bruyants
Par M.K. Bhadrakumar – Le 1er mars 2024 – Source Indian Punchline
L’annonce faite mercredi par le ministère chinois des affaires étrangères selon laquelle le représentant spécial de Pékin pour les affaires eurasiennes, Li Hui, quittera son pays le 2 mars pour une “deuxième série de navettes diplomatiques sur la recherche d’un règlement politique de la crise ukrainienne” peut sembler incongrue.
Deux jours plus tôt, le président français Emmanuel Macron déclarait qu’il n’excluait pas la possibilité d’envoyer des troupes occidentales sur le terrain en Ukraine afin d’empêcher une victoire russe. Li Hui devrait se rendre en Russie, au siège de l’UE à Bruxelles, en Pologne, en Ukraine, en Allemagne et en France.
Le 17 février, alors que les unités ukrainiennes d’Avdeevka commençaient à quitter leurs positions, le commandant en chef de l’armée ukrainienne, le général Syrski, annonçait un repli vers de nouvelles lignes de défense :
“Sur la base de la situation opérationnelle autour d’Avdiivka, afin d’éviter l’encerclement et de préserver la vie et la santé des militaires, j’ai décidé de retirer nos unités de la ville et de passer en mode défense sur des lignes plus favorables“, a déclaré le général Syrski.
Il a souligné que les soldats ukrainiens avaient accompli leur devoir avec dignité, qu’ils avaient fait de leur mieux pour détruire les meilleures unités militaires russes et qu’ils avaient infligé à l’ennemi des pertes considérables en hommes et en matériel.
“La vie des militaires a la plus grande valeur. Nous reprendrons Avdiivka de toute façon“, a ajouté le chef.
Comme certains l’avaient déjà prédit, il s’est avéré que les “lignes plus favorables” promues par Syrski n’existent pas.
Quelqu’un à la Maison Blanche comprend-il à quel point sa position à l’égard d’Israël est destructrice pour la réputation mondiale et le statut des États-Unis ?
Les puissants États-Unis démontrent qu’ils ne sont qu’un géant impuissant et incapable de contrôler leur État client du Proche-Orient.
Dans ce que beaucoup appellent désormais le « massacre de la farine », au moins 112 habitants de Gaza ont été tués et des centaines d’autres blessés après que les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des civils qui attendaient de la nourriture dans des camions d’aide indispensables, près de la ville de Gaza, jeudi.
Les premières enquêtes menées par l’Observatoire Euro-Med des droits de l’homme ont révélé que la foule avait été la cible de tirs de fusils automatiques des forces d’occupation israéliennes et de chars israéliens, et que des dizaines de blessés par balle avaient été hospitalisés après l’incident.
Vendredi dernier, la BCE et la Deutsche Bundesbank ont annoncé presque simultanément d’énormes pertes pour 2023. À cause des taux d’intérêt élevés, disent-ils. En réalité, la BCE a créé quasiment de toutes pièces plusieurs billions d’euros depuis dix ans grâce à ses « programmes d’achat contre les crises ». Maintenant, avec l’aide du taux directeur, on passe par pertes et profits. Cela se fait au détriment de l’économie qui s’affaiblit. Et cela montre clairement qu’avec l’introduction d’un euro numérique, le risque augmente que de la monnaie fiduciaire non couverte puisse être créée et détruite « en appuyant sur un bouton ».
Mon séjour à Washington s’achève, mais quel séjour !
Après ces années de ténèbres, de corruption, de manipulation, de diffusion d’articles médicaux et scientifiques frauduleux, de suppression des libertés, de mesures autoritaires totalement illégales, de contrôle des médias et de censure généralisée, de destruction méthodique de la santé, des hôpitaux, de l’économie, du potentiel industriel, de l’agriculture, de l’éducation, de l’armée, de la diplomatie, de la culture, des valeurs familiales, la lumière et la vérité se propagent sur la planète. Les peuples s’éveillent et ne lâcheront rien.
Les deux jours du congrès de l’International Crisis Summit (cinquième édition, ICS-5) ont mis au grand jour les mesures terribles prises contre les peuples du monde. Les échanges ont été très riches.
En UE nous sommes dirigés par des hommes et des femmes aux ordres de l'état profond Américain.
Cela est devenu flagrant avec l'arrivée aux commandes des états Européens de dirigeants "young leaders" de l'Américan Fondation. Je vous avais déjà parlé de cette organisation vétitable couveuse de personnalités étrangères aux Etats Unis, destinées à devenir les serviteurs de la politque US dans leurs pays d'origine. Il y a aussi les "Global young leaders" du Worl Economic Forum au service du projet mondialiste de de Klaus Schwab.
En France, en font partie, Emmanuel Macron, et le premier minsitre Gabriel Attal, exemple parmi de très nombreux autres. La situation est la même chez nos voisins de l'UE.
« Après une crise sans précédent des prix en 2022, la demande gazière continue de baisser en France, comme pour l’électricité. Avec 381 térawattheures (TWh) en 2023, la consommation brute de gaz est en effet en fort recul, de 11,4 % de moins depuis 2022, et de 20 % de moins depuis 2021, selon GRTgaz, qui publie son bilan de l’année écoulée mardi 27 février. C’est la première fois depuis les années 2000 au moins que la consommation repasse sous les 400 TWh, précise au Monde le gestionnaire du réseau de transport gazier dans le pays. »
Source : enquête menée par YouGov et Datapraxis : Enquête menée par YouGov et Datapraxis en janvier 2024, en Allemagne, Autriche, Espagne, France, Grèce, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie et Suède. Obtenir les données ECFR – ecfr.eu
Le European Council on Foreign Relations fait partie de ces structures européennes qui veulent singer les Etats-Unis: en l’occurrence le célèbre Council on Foreign Relations. Voulant œuvrer au renforcement des “Etats-Unis d’Europe”, l’ECFR publie régulièrement des sondages sur l’état de l’opinion européenne.
Parmi les choses dont les médias occidentaux ne parlent pas, il y a cette vidéo de Netanyahou qu'il faudrait projeter en long et en large dans tous les journaux télévisés, commenter et expliquer dans tous les médias. Vous voyez, j'aimerais bien qu'on donne la parole à Netanyahou quand il dit la vérité parce que ici, vous allez le voir dans cette vidéo (il ne sait pas évidemment qu'il est filmé) IL SE LÂCHE et il explique ce qu'il s'agit de faire et... il se montre vraiment comme un génocidaire.
Lors de la conférence sur l’Ukraine qui se tenait à l’Elysée, puis lors de la conférence de presse qu’il a tenue seul, Emmanuel Macron a littéralement perdu les pédales. Il a répété que tout serait entrepris “pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre”. Propos totalement déraisonnables de la part du chef d’un Etat qui possède la bombe nucléaire. Comme toujours avec l’actuel locataire de l’Elysée, il y a ensuite un rétropédalage partiel. Cependant force est de constater que le président français a déclaré à la Russie une guerre qui ne dit pas son nom. Du point de vue français, il y a de quoi être inquiet. Quelle sera la riposte russe? Emmanuel Macron se retrouvera-t-il un jour prochain mis en porte-à-faux par les Russes – et nous avec lui – et se plaignant pour finir que tout ce qu’il a pu dire contre la Russie s’est passé “à l’insu de son plein gré”
Hier soir, à 23 heures, Emmanuel Macron a conclu son stupéfiant sommet sur l’OTAN en ouvrant la possibilité de déployer des troupes au sol contre la Russie, ce qui signifierait une déclaration de guerre en bonne et due forme contre Vladimir Poutine. Cette annonce sans la moindre préparation, même tempérée par une espèce de brouillard diplomatique délibérément équivoque, a fait l’effet d’une bombe. Vers où va Emmanuel Macron ? Souhaite-t-il un conflit ouvert avec la Russie ? Eric Denécé a répondu à nos questions.
French President Emmanuel Macron (C) and UAE President Sheikh Mohamed bin Zayed al-Nahyan (2-L)attend a signing ceremony with UAE Industry Minister Sultan Ahmed al-Jaber (L), TotalEnergy Group CEO Patrick Pouyanne (R), Finance Minister Bruno Le Maire (2-R) and Minister for Energetic Transition Agnes Panier-Runacher (3-R) prior to a state dinner held at the Grand Trianon of the Versailles castle near Paris, on July 18, 2022. Mohamed bin Zayed al-Nahyan is in France for a three-day state visit. (Photo by Christophe PETIT TESSON /
Nous avons évoqué hier l’impact économique désastreux de la guerre en Ukraine sur nos petits agriculteurs (répétons-le : un accord de paix avec la Russie permettrait une sortie immédiate de la crise agricole). Mais, dans ce conflit que nous entretenons savamment depuis deux ans maintenant, il y a des vainqueurs qui n’ont pas du tout intérêt à ce qu’une paix soit signée. C’est tout particulièrement le cas des groupes pétroliers, dont Total, numéro 2 mondial du gaz naturel liquéfié, qui engrange des profits record dgrâce aux sanctions contre le gaz naturel russe.
Selon les Centres de lutte et de prévention des maladies (CDC) américains, le Covid-19 a fait plus de 1,1 million de décès aux Etats-Unis, soit le pays le plus endeuillé. Mais une nouvelle étude révèle que le nombre de décès lié au Covid aux USA serait probablement supérieur d’au moins 16 % au décompte officiel, les chercheurs l’expliquent par un système de santé surchargé, un manque de sensibilisation au Covid et les faibles niveaux de tests réalisés. La deuxième année de la pandémie a également connu presque autant de décès excédentaires non comptabilisés que la première, selon l’étude. Une surmortalité plus importante . Pourquoi les autorités sanitaires ont-elles caché cet excès, les effets secondaires des vaccins seraient- ils l’explication?
La crise du COVID-19 a entraîné une crise financière sans précédent pour de nombreuses entreprises, en particulier les start-ups technologiques. Pour répondre à ces défis, le gouvernement britannique a mis en place le Future Fund, un programme visant à fournir un financement d’urgence aux entreprises déficitaires. Cependant, des rapports récents révèlent que de nombreuses start-ups soutenues par ce fonds éprouvent des difficultés à respecter les délais de remboursement des prêts. Durant la crise sanitaire, les autorités sanitaires britanniques ont fait en sorte que le public se conforme coûte que coûte aux restrictions de confinement en constante évolution. Les dommages causés par les fermetures Covid ne sont réellement visibles que maintenant.
Comme beaucoup de lecteurs ici, je me sens impuissant face au génocide en cours contre les Palestiniens commis par les colons sionistes soutenus par les États-Unis en Cisjordanie et à Gaza. Je n’arrive même pas à trouver les mots justes pour m’exprimer à ce sujet.
D’autres sont plus conséquents. Et puissants. Le dégoût face à la cruauté imposée aux Palestiniens peut induire la plus grande volonté de changer les choses.
La guerre en Palestine et à Gaza n’est pas désastreuse seulement sur un plan humain. Elle conduit aussi le commerce international vers l’abîme, en pénalisant fortement le trafic du canal de Suez. L’intervention des Yéménites joue pour beaucoup dans cette perturbation, dont l’ONU donne un premier aperçu… cataclysmique.
Bien que restant jalousement caché sous une chape de plomb et jamais évoqué au grand jour, toute cette construction européenne effectuée par la méthode « des petits pas » chère à Jean Monnet, son seul but poursuivi depuis des décennies est de faire disparaître les nations européennes. Pourquoi une telle détermination ?
Mackinder, ça sonne un peu comme McKinsey mais c’est encore plus important pour comprendre la politique anglo-américaine en Ukraine. Depuis 120 ans, la géopolitique britannique et américaine vit de la théorie de Halford Mackinder, géographe d’Oxford, sur la nécessité de contrôler l’Ukraine, qui serait la clé du “heartland”, le territoire-clé pour la domination mondiale. Disciple simplificateur de Mackinder, Zbigniew Brzezinski, ancien Conseiller à la Sécurité Nationale de Jimmy Carter, avait expliqué, en 1997, dans Le Grand Echiquier, que la domination de l’Ukraine par les USA serait la première étape d’une destruction totale de la Russie, étape nécessaire pour aborder la guerre ultime pour la domination de l”Eurasie, avec la Chine, dans les meilleures conditions. La Guerre d’Ukraine peut donc être interprétée comme le choc ultime de la théorie de Mackinder sur le réel. D’une part, du fait de l’incapacité de l’OTAN à expulser la Russie du “territoire-pivot”; d’autre part du fait de l’irruption des BRICS comme des puissances, qui obligent à construire une autre carte du monde.
Je n’ai trouvé aucune preuve justifiant ce titre. En fait, les auteurs font remarquer :
Pourtant, alors qu’il court pour regagner la Maison Blanche, Trump a dit très peu de choses sur ses intentions. Le site web de sa campagne contient une seule phrase énigmatique : “Nous devons terminer le processus que nous avons entamé sous mon administration et qui consiste à réévaluer fondamentalement l’objectif et la mission de l’OTAN.” Lui et son équipe refusent de s’étendre sur le sujet.
Bienvenue au club, dirais-je, mais il est presque deux ans trop tard pour cela. L’Ukraine a perdu la guerre le 24 février 2022, le jour où l’opération militaire spéciale a commencé.
L’Ukraine n’a jamais eu la moindre chance de gagner.
Je laisserai d’abord le colonel récapituler le récit établi, puis j’y ajouterai mes observations :
Comment les bouleversements sociaux provoqués par l’ère post-Obama s’intègrent dans une révolution transhumaniste, afin d’éviter l’effondrement de l’ordre mondial.
Par Simplicius Le Penseur – Le 7 avril 2023 – Source Dark Futura
La véritable ère moderne, la bifurcation qui nous a conduits au champ de distorsion de la réalité dans lequel nous vivons aujourd’hui, a commencé en 2008. Cette année-là, plusieurs événements clés ont changé à jamais la trajectoire de l’humanité, à commencer par le grand krach financier de 2008, qui a précipité une destruction systémique massive des systèmes financiers américain et mondial.
La faillite de Lehman Brothers en septembre 2008 a déclenché ce qui est aujourd’hui considéré comme la plus grande crise financière depuis la Grande Dépression de 1929. Elle a été suivie par l’élection de Barrack Hussein Obama à la fin de l’année 2008, qui a conduit à son entrée en fonction en janvier 2009.
La guerre d’Ukraine permet de comprendre les limites de la stratégie occidentale. Essentiellement une stratégie germano-américaine, étant donné que la manière de penser de l’OTAN est une combinaison des héritages allemands et anglo-saxons de la Seconde Guerre mondiale. A cela vient s’ajouter l’effet terrible de la désindustrialisation avancée de la plus grande partie du monde anglo-saxon et euro-bruxellois. La Russie a certainement eu une stratégie intelligente depuis février 2022. Mais elle a été aidée par les grandes insuffisances stratégiques de l’OTAN.
L’Allemagne est en récession, l’ambiance est catastrophique, les entreprises leaders suppriment des emplois ou délocalisent leur production à l’étranger. La « mutation économique verte » mène à une impasse, pour laquelle le pays doit en outre payer un prix élevé. Le soutien vient (encore) de Bruxelles, même si Ursula von der Leyen doit reconnaître que son « Green Deal », c’est le commencement de la fin. Les géants de la finance retirent actuellement des milliards des fonds climatiques, la grande affaire est bien faite. Les élites de Bruxelles, Berlin et d’ailleurs se sont – une fois de plus – laissées acheter et ont pris des décisions de politique économique fatales pour l’Europe.
Voilà qui va faire gloser les dépeceurs de capitalistes : en 2023, les entreprises du CAC 40 auront versé un montant record de 97,1 Mds € à leurs actionnaires, chiffre qui inclut 67,1 Mds € de dividendes en numéraire et 30,1 Mds € de rachats d’actions, marquant ainsi le niveau le plus élevé jamais enregistré.
NDLR : Quel État, Gouvernement, homme politique ou citoyen peut accepter de voir un gouvernement qui laisse le choix à 2 millions de personnes entre nettoyage ethnique et génocide ?
Qui réveillera la conscience de nos dirigeants face à Gaza?
Je vous parle beaucoup ces temps ci de la guerre en Ukraine.
Parce que depuis le bébut il ne s'agit pas d'une guerre entre la Russie et l'Ukraine, mais du commencement par Ukraine interposée, de la guerre entre la Russie et l'Otan qui est la menace la plus grave pour l'avenir.
Ce n'est pas seulement une différence de dimension militaire, c'est une différence de nature: ce n'est pas une guerre locale limitée c'est une nouvelle guerre mondiale.
La mort de l’opposant russe Alexei Navalny dans une prison de l’Arctique vendredi a été immédiatement incorporée à une vaste campagne de propagande anti-russe menée par le gouvernement Biden et ses alliés de l’OTAN, et par les médias qui leur sont associés. Sans autopsie, et encore moins d’analyse factuelle des circonstances de la mort de Navalny, la position unifiée des puissances de l’OTAN est: «Poutine a tué Navalny».
Le président américain Joe Biden a déclaré vendredi qu’«il ne fait aucun doute que la mort de Navalny est la conséquence d’un acte de Poutine et de ses hommes de main».
Les professionnels de la santé à la tête des campagnes de vaccination contre le Covid-19 n’ont cessé d’affirmer que « le vaccin Covid est un vaccin normal, sûr et efficace ». Cependant, des préoccupations persistent quant aux effets indésirables des vaccins, notamment en ce qui concerne les troubles neurologiques, sanguins et cardiaques. Une récente étude mondiale, portant sur 99 millions de personnes vaccinées dans huit pays, a révélé des associations entre les vaccins Covid et ces affections. Malgré ces constats, il est incompréhensible que les gouvernances sanitaires n’aient modifié leur position sur la vaccination alors que le constat de ces problèmes cardiaques et vasculaires parfois fatals se renouvelle de plus en plus dans les revues de pharmacovigilance.
La nouvelle terrible du 20 février a été, bien entendu, le veto américain à la proposition de cessez-le-feu présentée par l'Algérie.
Les États-Unis surestiment leur puissance: la colère rentrée du représentant permanent de la Chine au Conseil de Sécurité des Nations-Unies est pourtant un avertissement.
On assiste en réalité à l'effondrement définitif du respect que pouvait encore inspirer l'Occident.Cela va avoir des conséquences politiques et économiques terribles pour nos pays (Amérique du Nord, UE) qui seront très isolés.
Les États-Unis semblent vouloir trouver un moyen de nuire aux forces iraniennes et à celles de la Résistance, juste assez pour montrer que Biden est “très en colère” .
“Les Iraniens ont une stratégie, et nous n’en avons pas” , a déclaré à Al-Monitorun ancien haut fonctionnaire du ministère américain de la défense : “Nous nous enlisons dans des questions tactiques – qui cibler et comment – et personne ne pense stratégiquement” .
L’ancien diplomate indien MK Bhadrakumar a inventé le terme “essaimage”pour décrire ce processus d’acteurs non étatiques qui embourbent les États-Unis dans l’attrition tactique – du Levant au golfe Persique.
Par Irfan Galaria – Le 16 février 2024 – Source Asia Times
NDLR : Nous apprendrons notamment via ce témoignage, que des snipers israéliens abattent de jeunes enfants en leur tirant dans la tête. Soyons encore une fois très clairs : nos hommes et femmes politiques sont COMPLICES des meurtres en cours, s'ils ne prennent pas des positions clairement opposées à celles de l'Union européenne et à de celles de plusieurs États occidentaux, qui "s'en lavent les mains". Il est impensable que nous leur accordions à nouveau notre voix, soi-disant pour nous "représenter" lors des élections du mois de juin 2024.
Fin janvier, j’ai quitté mon domicile en Virginie, où je travaille comme chirurgien plasticien et reconstructeur, et j’ai rejoint un groupe de médecins et d’infirmières qui se rendaient en Égypte avec le groupe d’aide humanitaire MedGlobal pour faire du volontariat à Gaza.
J’ai travaillé dans d’autres zones de guerre. Mais ce dont j’ai été témoin au cours des dix jours qui ont suivi à Gaza n’est pas une guerre, c’est un anéantissement. Au moins 28 000 Palestiniens ont été tués par les bombardements israéliens sur Gaza. Depuis Le Caire, la capitale égyptienne, nous avons roulé pendant 12 heures vers l’est jusqu’à la frontière de Rafah. Nous avons passé des kilomètres de camions d’aide humanitaire garés parce qu’ils n’étaient pas autorisés à entrer dans la bande de Gaza. À part mon équipe et d’autres envoyés des Nations unies et de l’Organisation mondiale de la santé, il y avait très peu de monde sur place.
Thierry Meyssan nous a évoqué dans son interview quinzomadaire les perspectives imminentes pour Gaza. Le gouvernement israélien menace d’intervenir brutalement à Rafah, au sud de la bande de Gaza. La communauté internationale dénonce ce projet. Les Etats-Unis font mine de s’y opposer. Il est très probable que cette intervention, si elle doit avoir lieu, commence en même temps que le Ramadan : le 10 mars. Les conséquences humaines en seront terribles.
Le Trésor américain vient d’annoncer que cette année, les Etats-Unis pourraient consacrer leurs nouveaux emprunts aux seuls intérêts de leur dette abyssale. Une prévision alarmante que nous allons essayer de mettre en perspective.
Une vieille idée traîne: la Russie se serait attendue au ralliement rapide et majoritaire des Ukrainiens en février/mars 2022. En réalité, les élections présidentielles de 2019; où Vladimir Zelensky avait fait campagne sur le thème de la paix, montre que l’option majoritaire en Ukraine était “ni Occident, ni Russie”. Au bout de deux ans de guerre, l’opinion ukrainienne a basculé plus massivement en faveur de la Russie – même si Vladimir Poutine ne souhaite pas, pour l’instant aller au-delà d’une ligne Kharkov-Odessa.
Elon Musk a acquis, à juste titre, une image de “résistant” libertarien capable d’affronter la caste. Cette posture lui vaut une grande popularité. Mais Musk constitue aussi une parfaite illustration de la complexité du monde et de l’impossibilité de tout manichéisme moral. Nous le disons souvent, la politique est une chose, la morale en est une autre. On en veut pour preuve ses relations étroites avec les agences américaines de renseignement, qui lui assurent des contrats de plusieurs milliards, disséquées par le Wall Street Journal.
Je propose cette semaine un bilan de la guerre d’Ukraine. Aujourd’hui, retour sur les sept erreurs d’analyse commises par les stratèges américains et occidentaux. (1) La Russie ne voulait pas prendre Kiev en févier 2022 – (2) Les Russes voulaien t à tout prix éviter le piège américain d’un “nouvel Afghanistan”. (3) Depuis 2014, Moscou s’était adaptée aux sanctions économiques et préparée à de nouvelles. (4) La popularité de Vladimir Poutine a augmenté après le début de la guerre et est restée sable depuis lors. (5) La Russie a été capable de fabriquer plus de munitions que l’OTAN. (6) Hors Union Européenne et Canada, le reste du monde est resté neutre et a pris parti contre les sanctions. (7) L’Ukraine au sens des frontières de 1991, a perdu toute chance d’exister comme nation.
Responsable des relations extérieures pour le SPF Affaires étrangères, Christophe de Bassompierre a épinglé d’emblée une série de risques qu’il faut prendre en considération. Pour cette raison, il y aura "un travail de très long terme" à mener avant d’arriver à une éventuelle utilisation des avoirs russes gelés ou immobilisés pour financer la reconstruction de l’Ukraine. Ces risques sont d’ordre juridique et judiciaire. Il y a aussi un risque de représailles. Il ne faut pas non plus négliger les risques financiers. En constatant que la Belgique s’en prend aux avoirs étrangers, certains investisseurs étrangers pourraient prendre peur et se détourner de notre pays.
Malgré la propagande médiatique et les apparitions dramatiques, une chose a été réaffirmée lors de la Conférence de Munich sur la sécurité : l’Occident cherche la guerre en Ukraine ! Les Américains, parce qu’ils mènent une guerre économique contre l’Europe. L’OTAN, parce qu’elle a une prétention hégémonique en Europe. Les élites bruxelloises parce qu’elles veulent transformer l’UE en un super-État fédéral. L’industrie de l’armement, parce que ses actions sont en hausse. La devise de la conférence sur la sécurité « La paix par le dialogue » est une contradiction en soi : celui qui lance un avis de recherche international contre le président de la Fédération de Russie et qui n’invite aucun représentant à la conférence ne veut pas de dialogue !
Raphaël Glucksmann va être celui qui sera la tête de liste du PS aux élections européennes.
Je vous invite à écouter ce qu’il dit au micro d’Apolline de Malherbe sur BFM, à savoir qu’il faut donner toutes les armes et munitions en notre possession pour que les Ukrainiens « crèvent à notre place » contre les Russes.
NDLR : ce n'est pas exactement ce qu'il a dit... (voir le titre de cet article qui est exactement ce qu'il a dit. MAIS c'est très proche !
Selon une vision simpliste, la “finance” soutient comme un seul homme la mise en place d’une dictature par la monnaie numérique, notamment, en Europe, par l’euro numérique. Dans ce fantasme qui se heurte à la réalité, les gens “d’en haut” seraient unanimement décidés à tondre les gens “d’en bas”. Sauf que les discussions animées entre le secteur bancaire et la BCE à propos de la mise en place de l’euro numérique montrent une réalité très différente. On vous explique pourquoi les banques “commerciales” mènent une guerre pied à pied contre cette invention des banquiers centraux.
Alors que Bruno Le Maire vient d’annoncer des mesures exceptionnelles d’économies, l’occasion est donnée d’aborder la question de l’endettement de la France. Beaucoup retiennent des ordres de grandeur simples : un service de la dette autour de 70 milliards par an désormais. Un déficit qui flirte avec les 180 milliards. Une dette proche des 3.000 milliards. Mais combien savent que cette dangereuse dérive conduit la France à emprunter chaque année près de 300 milliards, une somme qui a explosé avec l’encouragement au vice par la BCE, qui consistait à proposer des emprunts à 0% pendant le COVID ? Florent Machabert nous récapitule la situation.
Dimanche 18 février au soir, la présidente de la Commission Européenne dînait à Berlin avec l’état-major de son parti d’origine, la CDU, parti chrétien-démocrate allemand. Les chrétiens-démocrates n’ont aucun état d’âme: ils soutiendront à nouveau “leur” candidate. Même si elle défend un programme à l’opposé de ce que veut le peuple allemand.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 17 février 2024 – Source Indian Punchline
Il n’y a pas de meilleure métaphore que celle utilisée par un analyste chinois pour caractériser l’OTAN en commentant la récente remarque de son secrétaire général, Jens Stoltenberg, disant que l’Occident ne cherche pas la guerre avec la Russie, mais doit néanmoins “se préparer à une confrontation qui pourrait durer des décennies“.
Le commentateur chinois a comparé Stoltenberg à un responsable d’une entreprise de pompes funèbres, “un magasin de cercueils, qui ne gagne pas d’argent en temps de paix“. En tant qu’entreprise de pompes funèbres, l’OTAN a besoin de conflits et d’effusions de sang pour gagner de l’argent. Elle sème donc la peur et la panique afin de s’assurer que ses pays membres continuent à contribuer au financement de l’armée.
Déclaration deFrancesca Albanese, rapporteur spécial des Nations unies pour les droits de l'homme en Palestine :
"Rafah est le dernier rempart de l'existence palestinienne dans la bande de Gaza... Comment pouvons-nous permettre qu'une autre Nakba se produise ? Avons-nous vraiment perdu la tête ?"
NDLR : Ci-dessous, une synthèse d'actualités (horribles) récentes issues d'un canal telegram.
DISPARITION D'INTERNET Preuve en 5 minutes du contrôle de l'information sur le web
"Un phénomène troublant se laisse voir de plus en plus : les résultats dans les moteurs de recherche non seulement mettent en tête de liste des dizaines et des dizaines de référence qui protègent la doxa, mais désormais invisibilisent toutes les références qui s'en écartent ! Explications de Momotchi, à retrouver sur sa chaîne YouTube"
Il y a deux jours, j’ai écrit sur l’escalade dans le nord de la Palestine. Le dernier événement décrit était une frappe aérienne israélienne de “représailles” qui a tué des civils libanais :
La trépidation coule comme du vinaigre mielleux à la fête annuelle de l’élite qui déteste l’humanité.
Par Simplicius Le Penseur – Le 2 février 2024 – Source Dark Futura
Le WEF 2024 à Davos – la principale retraite des mondialistes – s’est tenu du 15 au 19 janvier. À bien des égards, il s’agissait d’un événement particulier, car c’était le premier conclave de ce type où les élites affichaient une peur et une appréhension palpables face à la direction que prend la société et au retour de bâton d’une humanité de plus en plus défiante.
Officiellement, le climat et la désinformation ont dominé l’ordre du jour de leur programme, qui a été sponsorisé sous le titre “Reconstruire la confiance”.
Les factures d'énergie grimpent en France mais baissent dans le reste de l'Europe, la réforme du marché européen de l'électricité est lancée, TotalEnergies annonce des profits record et l'UE a présenté un nouveau plan d'objectifs climatique pour 2040. L'actualité est aussi dense que contradictoire. Difficile de s'y retrouver. Qu'est-ce qui guide nos politiques ? Quel avenir pour nos factures et pour l'environnement ? Le point avec Aurélien Bernier, spécialiste des politiques énergétiques et environnementales, auteur de L'énergie hors de prix, les dessous de la crise.
Décidément, les partisans de l’Europe fédérale et « supranationale » n’épargnent pas leurs efforts pour pousser leurs pions. Et l’actualité leur en fournit des raisons qu’ils ne manquent pas de détourner à leur profit. Tout leur est bon dès lors qu’ils peuvent placer leur couplet.Le sujet qui, aujourd’hui, écrase un peu tous les autres, est cette volonté qu’ils prêtent à la Russie d’envahir certains pays de l’Union européenne, dès que la guerre en Ukraine aura pris fin.
Au début de ce mois je vous avais fait part de mes réflexions sur l'évidente campagne visant à nous persuader que la Russie prépare des agressions militaires contre ses voisins, voire contre toute l'Europe. J'explique dans la vidéo de la semaine dernière que c'est très improbable.
La volonté de faire diversion pour détourner le regard des opinions publiques de la défaite inexorable de l'Otan en Ukraine devient évidente au fur et à mesure du laminage de l'armée Ukrainienne.
Les stratèges occidentaux l’auront-ils remarqué? Vladimir Poutine, dans son entretien avec Tucker Carlson, donne la clé de la stratégie russe. Certes, il ne parle jamais de cette stratégie; en revanche, il épingle des erreurs de la stratégie occidentale et nous dit par la même occasion pourquoi la Russie mène une guerre lente. Le dollar américain est fragile comme jamais. La Russie n’a pas besoin de se lancer dans une guerre de haute intensité puisque l’hegemon occidental est en train de s’affaiblir lui-même.
Aujourd’hui, l’Assemblée Nationale a finalement adopté une nouvelle version de l’article 4 de la loi sur les dérives sectaires. La version adoptée provient d’un amendement parlementaire qui distingue quatre critères “objectifs” pour caractériser le nouveau délit. Dans la pratique, cette version paraît promise à un avenir éphémère, tant sa rédaction est boîteuse. Nous vous disons tout sur le sujet ici.
La situation à la frontière nord d’Israël s’aggrave. Il est probable qu’elle se transforme bientôt en une véritable guerre. La situation augmente déjà le prix économique qu’Israël doit payer pour ses méfaits.
L’agence de notation internationale Moody’s a revu à la baisse la cote de crédit d’Israël. Cela entraînera une augmentation des paiements d’intérêts sur la dette du gouvernement israélien :
On a beaucoup dit et écrit sur l’interview de Poutine par Tucker Carlson. S’il y a un passage qui marqué Caitlin Johnstone, c’est cette affirmation du président selon laquelle les États-Unis sont imbattables en matière de propagande. Car sur ce point, difficile de lui donner tort. Et Johnstone explique pourquoi. La preuve par la couverture médiatique de Gaza et le meurtre d’une fillette de six ans. (I’A)
NDRL : Une fois de plus la journaliste australienne Caitlin Johnson nous gratifie d'un excellent article qui permet de mieux comprendre encore, à quel point nous sommes imprégnés "jusqu'à la moelle" de propagande (invisible), et dans le cas des occidentaux que nous sommes, de la propagande US (bien plus que ce que nous croyons, et pas seulement de la propagande russe). Lorsque j'étudiais à l'université, j'avais suivi un cours passionnant qui permettait d'identifier très rapidement ces éléments de propagande. En lisant cet article, vous y arriverez aussi, si ce n'est pas déjà fait.
C’est un reportage de France Info que vous pouvez écouter (source ici) et qui est assez édifiant sur l’état de l’armée française, sur notre capacité à recruter des soldats et de manière générale sur notre possibilité même d’aller faire la guerre, au moment même où nos dirigeants montrent des muscles que nous sommes loin, bien loin d’avoir.
Dans le dernier sitrep Ukraine, j’évoquais le choix du général Oleksandr Syrski comme nouveau commandant en chef des forces armées ukrainiennes. Il est probable qu’il soutiendra les choix agressifs du président ukrainien Zelenski.
Pour des raisons essentiellement de relations publiques, Zelenski exige des attaques constantes contre les forces russes et aucun recul des forces ukrainiennes jusqu’à ce que cela soit absolument nécessaire. Syrski est prêt à tenir ces promesses, même si l’histoire montre qu’il a peu de chances d’y parvenir :
Par M.K. Bhadrakumar – Le 13 février 2024 – Source Indian Punchline
La grande beauté de l’interview du président russe Vladimir Poutine avec le célèbre journaliste américain Tucker Carlson est qu’elle contient quelque chose pour presque tout le monde – qu’il s’agisse d’historiens qui commémorent le passé, de diplomates qui isolent l’histoire et la sortent de son contexte, de maîtres de l’espionnage qui sont des guerriers froids dont l’adrénaline continue à couler, de politologues qui s’arrangent pour créer de faux récits, et même d’un ou deux présidents américains et d’un Premier ministre britannique très coloré, qui pourraient avoir du sang sur les mains.
Carlson a déclaré modestement qu’il voulait s’asseoir avec Poutine parce que “la plupart des Américains ne sont pas informés” de la façon dont la guerre en Ukraine “remodèle le monde“.
Au fur et à mesure de leur conversation de deux heures, un vaste panorama s’est déroulé :
C’est un article des Echos qui reparle de la crise bancaire qui couve, y compris en Europe, avec les pertes latentes liées à l’immobilier commercial qui est en train de boire le bouillon et dont la valeur des engagements bancaires rien qu’aux Etats-Unis est estimée à 1 200 milliards de dollars.
De notre côté de l’Atlantique, « la BCE remet la pression sur les banques sur leur exposition à l’immobilier commercial » titre le quotidien économique.
Israël est coincé, comme cela devient évident pour de nombreux Israéliens. Un correspondant israélien (anciennement secrétaire de cabinet) en illustre la nature :
La signification de la défaillance du 7 octobre n’est pas seulement la perte de vies humaines … mais surtout la transformation potentielle de la façon dont Israël est perçu … comme n’étant plus à craindre par les acteurs du Moyen-Orient.
Après son entretien de deux heures avec le président russe Vladimir Poutine à Moscou, le journaliste américain Tucker Carlson a parlé de son expérience lors du Sommet mondial des gouvernements à Dubaï.
Dans une interview d’une heure avec le présentateur de télévision Emad Eldin Adeeb, Carlson a expliqué pourquoi la conversation avec Poutine n’a pas abordé certains sujets, comment l’establishment politique américain y a réagi et pourquoi Washington n’a pas compris Moscou, entre autres.
Dans ce que nous on a analysé des doses vaccinales il y a beaucoup d’ADN (...) et c’est très embêtant parce que (...) vous ne savez pas s’il ne va pas rentrer dans les chromosomes !
Quelques années après la sortie de l’Union européenne décidée par le peuple britannique – à vrai dire, essentiellement les Anglais, contre l’avis des Ecossais, des Gallois et des Nord-Irlandais, mais les Anglais sont tellement plus nombreux que la sortie a été décidée quand même – les commentaires, de ce côté-ci de la Manche, donnent aux peuples restés dans l’Union l’impression que ce choix a été catastrophique, que l’économie britannique souffre terriblement de ce vote. Ne nous contentons pas des rumeurs, essayons d’y voir clair sur la base de données objectives.
Lors d’une conférence de presse fédérale ce matin, le président de la Conférence de Munich sur la sécurité, Christoph Heusgen, a présenté le rapport sur la sécurité et le programme. Même si la devise de la Conférence sur la sécurité est « la paix par le dialogue », cela ne semble pas s’appliquer – du moins pour le moment – aux relations avec la Russie. Aucun représentant officiel de la Fédération de Russie n’a été invité à Munich. Au lieu de cela, lors de la conférence de presse, on a menacé Moscou : la meilleure garantie de sécurité pour l’Ukraine est l’adhésion à l’OTAN !
Paul-Antoine MARTIN est ingénieur Centrale Supélec, il a évolué dans un environnement industriel, et a mené une carrière riche d'une large expérience, allant de la multinationale anglo-saxonne à l'établissement public français. Il a occupé des postes de cadre dirigeant, côtoyant capitaines d'industrie, politiques et hauts fonctionnaires. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, ainsi que dans son livre « Le clan des seigneurs », il livre son témoignage sur la responsabilité de la haute fonction publique dans la déliquescence de la France. Véritable lanceur d'alerte, il dénonce la trahison des élites, qui détruisent le contrat social, et donc, la démocratie.
Nous ajoutons aussi ci-dessous, des propos écrits pour la revue "Conflits - Revue de Géopolitique" qui a interviewé Paul-Antoine Martin, ainsi qu'une interview plus courte (au format vidéo) menée par "Le Crayon".
L’Union européenne a décidé le 1er février 2024, par unanimité de tous ses états membres, de fournir encore 50 milliards d´euros d’aide financière à l’Ukraine. Or, la Hongrie y avait été opposée et cette unanimité a été obtenue par menace d’extorsion du gouvernement magyar.
Depuis quelques jours, Benjamin Netanyahu menace de déclencher une opération contre Rafah où sont installés un millions de réfugiés gazaouis qui ont fui les bombardements et combats du nord et du centre du territoire de Gaza depuis ka mi-octobre.Le Premier ministre israélien a rejeté jeudi 8 février les termes de la négociation proposés par le Hamas au nom de toute la Résistance Palestinienne (échange progressif des 130 otages israéliens encore détenus à Gaza contre plusieurs milliers de prisonniers palestiniens; retrait de l'armée israélienne ; reconstruction de la bande de Gaza; mise en place de ces étapes lors d'un cessez-le-feu en 3 phases garanti par la Russie, la Turquie, le Qatar et l'Egypte).
Le Bureau des médias du gouvernement à Gaza publie une mise à jour sur l'ampleur des destructions israéliennes sur Gaza du 7 octobre 2023 au 11 février 2024.
Plus de 100 experts et officiers israéliens ont rédigé un rapport de 130 pages intitulé "La guerre la plus meurtrière de toutes", qui conclut à l'incapacité des Israéliens à mener une guerre sur plusieurs fronts.
Le rapport a été présenté à de nombreux responsables gouvernementaux et militaires.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 6 février 2024 – Source Indian Punchline
La reconnaissance diplomatique du gouvernement taliban en Afghanistan le 31 janvier 2024 par la Chine doit être mise en relation avec deux autres mesures de politique régionale de grande portée prises par Pékin dans l’ère de l’après-guerre froide – les Cinq de Shanghai en 1996 – plus tard renommées Organisation de coopération de Shanghai en 2001 – et l’initiative les Nouvelles routes de la soie annoncée par le président Xi Jinping en 2013.
Une architecture de sécurité régionale est en train d’émerger avec les trois jambes susmentionnées qui se renforcent, se complètent et s’échangent dans une réponse créative à l’environnement international qui se transforme rapidement. Si l’OCS a marqué le retour de la Chine en Asie centrale après près d’un siècle et si les Nouvelles routes de la soie crée une profondeur stratégique massive pour la montée en puissance mondiale de la Chine, l’action sur l’Afghanistan présente des caractéristiques géopolitiques en rapport avec le siècle asiatique.
Feu Ariel Sharon, qui a longtemps été chef militaire et politique israélien, a confié un jour à son ami Uri Dan que “les Arabes n’ont jamais véritablement accepté la présence d’Israël … et qu’une solution à deux États n’était donc pas possible – ni même souhaitable” .
Dans l’esprit de ces deux personnes – ainsi que dans celui de la plupart des Israéliens aujourd’hui – se trouve le “nœud gordien” qui est au cœur du sionisme : comment maintenir des droits différentiels sur un territoire physique qui comprend une importante population palestinienne.
Le président ukrainien Zelenski a limogé le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le général Zaluzny.
Zaluzny a été remplacé par le général Syrski, un choix quelque peu inattendu car Syrski est détesté par les troupes pour les avoir poussées dans des hachoirs à viande sans perspective de victoire. Syrski, qui est né russe, a perdu les batailles de Debaltsevo (2015), Soledar (2023) et Bakhmut (2023). Actuellement, Avdeevka est encerclée et risque de tomber.
Les rumeurs disent que Syrski a déjà ordonné aux réservistes de renforcer les troupes à Avdeevka. Les bombes FAB russes les accueilleront.
« Et pourtant elle tourne » ! Dans ce monde d’incultes, il est plus facile de traiter ceux qui pensent de complotistes ou de fascistes que d’entamer le débat avec eux. Ne nous laissons pas intimider par ces fous mes amis. Résistons, à la pointe du stylo. Résistons avec les mots, les concepts et la pensée. Résistons en convoquant l’histoire à la barre.
Le 28 janvier, une attaque de drone tuait des soldats américains près d’une base américaine (illégale) dans le triangle frontalier entre la Syrie, l’Irak et la Jordanie. Cette attaque faisait suite au soutien ouvert des États-Unis à la tentative israélienne de génocide à Gaza.
Hier, une frappe de “représailles” américaine contre des dirigeants d’une milice irakienne sous le commandement du ministère irakien de l’intérieur a tué deux officiers supérieurs du Kataib Hezbullah. (La milice irakienne Kataib Hezbollah n’a aucun lien avec le Hezbollah du Liban) :
Dans le tumulte actuel des menaces de guerre qui pèsent sur l’Europe et qui probablement tiennent plus du fantasme que d’un examen rationnel de la situation, un autre combat se livre sans bruit. Depuis des décennies, voire des siècles, la vision de l’Angleterre, puis les États-Unis d’Amérique sur l’Europe continentale n’a guère changé. Elle se résume ainsi : Il faut éviter à tout prix une « Europe-puissance » qui pourrait s’organiser de l’intérieur et porter ainsi ombrage à la puissance anglo-américaine.
Dans la vie d’un éditeur ou d’un éditorialiste, des moments comme celui que Thierry Meyssan m’a offert sont rares. Et ils sont une récompense pour ainsi dire démesurée. Condamné au silence en France depuis près de 20 ans, banni, pour ainsi dire un bagnard de la pensée, Thierry a bien voulu me raconter sa traversée du désert, son exil, les intimidations et les tentatives d’assassinat… et tout le reste. Ces révélations exceptionnelles permettent de mieux comprendre l’entreprise liberticide de musèlement que les néo-conservateurs américains ont lancée en 2001, et qui façonne encore aujourd’hui le débat public… ou plutôt le silence public.
La plupart des Occidentaux ne connaissent rien aux problèmes militaires.
Si les gens peuvent identifier une personne portant un uniforme comme étant un soldat, ils auront du mal à comprendre les insignes d’unité, les insignes de grade ou les notations tactiques que portent tous les soldats ordinaires. Le manque de connaissance des détails militaires rend difficile la compréhension des reportages des médias sur la ligne de front.
La disposition de base d’un bataillon de première ligne en est un exemple.
Le New York Times se livre à une tentative malhonnête de dépeindre les forces de mobilisation populaire irakiennes comme étant un élément étranger à l’Irak et sous contrôle iranien.
Alors que les groupes soutenus par l’Iran et les forces américaines, qui ont toutes deux des bases en Irak, s’affrontent dans tout le Moyen-Orient, la situation devient inconfortable pour le gouvernement irakien.
Dès le début du titre, il s’agit d’une absurdité flagrante :
La bataille d’Avdeevka est sur le point de s’achever.
La ville d’Avdeevka (à ne pas confondre avec la petite ville d’Andreevka près de Bakhmut) est située immédiatement au nord-ouest de la ville de Donetsk. Elle a été utilisée pendant des années comme une forteresse ukrainienne bien placée pour lancer les attaques d’artillerie sur Donetsk. Toute la ville, et en particulier l’usine de coke et de produits chimiques située dans son secteur nord, était bien préparée à se défendre contre les attaques russes.
Mais malgré toutes les tentatives pour s’y accrocher, la garnison ukrainienne à l’intérieur de la ville est sur le point d’être encerclée et de tomber.
« Un tracteur, sur dix ans, coûte à peu près 287 000 euros » dit un éleveur de brebis laitières dans l’Aveyron !
On ne se rend pas compte de la lourdeur des investissements nécessaires au bon fonctionnement d’une exploitation agricole. Les paysans sont obligés d’investir des sommes folles.
Il y a donc un recours intensif au crédit bancaire et des traites élevées chaque mois.
Il y a quelques mois, on nous annonçait que la crise des banques régionales était terminée. Il faut dire que la FED avait mis les moyens pour éteindre l’incendie qui menaçait de s’étendre au monde entier alors que deux grosses banques européennes vacillaient également et que la Suisse devait organiser le rachat du Crédit Suisse par UBS.
Dans quelles mesures nos libertés fondamentales ont-elles été menacées par les mesures de lutte contre la pandémie ? Une cour d’appel fédérale a rendu son verdict concernant deux affaires connexes sur le refus de port de masques faciaux lors des réunions publiques lundi. Les plaignants, George Falcone et Gwyneth Murray-Nolan, ont affirmé avoir subi les représailles des fonctionnaires à Freehold et Cranford. La Cour a déclaré que le refus de porter un masque n’était pas protégé par la liberté d’expression.dans le Premier amendement de la Constitution américaine. Pour beaucoup, le port du masque en extérieur est un choix bien plus politique que scientifique, mais surtout un symbole de la soumission du peuple par les élites.
Occidental est une grand compagnie pétrolière et gazière américaine créée en … 1920, il y a plus de 104 ans ! Souvenez-vous des propos tenus par le patron de Total quand il était à Davos et qui disait que le monde perdait chaque année la production d’un Total. Il n’est pas le seul à le dire. Loin de là.
Vous voulez comprendre ce qu’il se passe dans le monde ? Alors lisez cet article de CNBC, un ancien article d’il y a même pas 15 jours en provenance de Davos et reliez les points.
Après deux ans d’incertitude, Evergrande, un immense promoteur avec plus de 300 milliards de dollars de dettes, a reçu l’ordre d’un tribunal de Hong Kong de procéder à sa liquidation, ce qui va déclencher une course des avocats pour trouver et saisir tout ce qui appartient à Evergrande et qui peut être vendu… » C’est ce que l’on appelle une liquidation d’actifs. Les pertes vont se compter par dizaines de milliards. Chacun va chercher à savoir qui a des pertes, et les marchés paniquent et corrigent.
Le parcours d’Elga Bartsch est représentatif de l’évolution de l’économie allemande. C’est cette ancienne de Morgan Stanley et Blackrock que le ministre allemand de l’économie, Robert Habeck a installée, voici un an, comme directrice du département des études du Ministère. Madame Bartsch témoigne de la transformation, en vingt ans, du capitalisme allemand, passé du vieux modèle du “capitalisme rhénan” à un système dirigé par les choix d’investissement de la finance anglo-américaine. Et tombé dans un conformisme destructeur.
Nous avions évoqué en décembre la loi en discussion au Sénat sur les dérives sectaires, qui se proposait de mettre un sérieux doigt (voire toute la main) dans la censure officielle pour protéger la propagande officielle en matière sanitaire. L’article 4 criminalisait les discours sur la médecine complémentaire, pourtant reconnue par l’OMS. Sur les instances du Conseil d’Etat, le Sénat a finalement renoncé à maintenir cette ligne. Mais il se murmure que la majorité macroniste rétablirait la censure à l’Assemblée Nationale.
Mis sous pression par la tournée d’Anthony Blinken au Proche-Orient, Netanyahu essaie de gagner du temps. Il espère encore faire échouer la phase de négociation en cours où l’Egypte et le Qatar servent de médiateurs. Pourtant, hier, le Hamas a répondu favorablement, au nom de l’ensemble de la Résistance Palestinienne, à une partie des propositions discutées depuis plusieurs semaines. Et Joe Biden a besoin d’un succès diplomatique de son Secrétaire d’Etat. La marge de manœuvre du Premier ministre israélien rétrécit. cela sera-t-il suffisant pour obtenir un cessez-le-feu dès cette semaine?
Par M.K. Bhadrakumar – Le 5 février 2024 – Source Indian Punchline
Les bouleversements politiques dans les affaires mondiales commencent parfois par un événement apparemment obscur. Cela ne veut pas dire que l’abattage d’un avion de transport militaire russe Iliouchine-76 transportant des dizaines de prisonniers de guerre ukrainiens au-dessus du territoire de la région de Belgorod par deux missiles tirés depuis la zone de Liptsy, dans la région de Kharkov (Ukraine), le 24 janvier, est comparable à l’étincelle qui a déclenché la Première Guerre mondiale lorsqu’un patriote serbe a tué l’archiduc François-Ferdinand dans la ville de Sarajevo en 1914 et qu’un mois plus tard, l’armée autrichienne envahissait la Serbie.
Cela dit, l’abattage de l’avion russe aurait des conséquences considérables maintenant que les enquêteurs russes ont trouvé la preuve irréfutable que l’avion a été abattu par un système sol-air Patriot de fabrication américaine. Le président Vladimir Poutine l’a lui-même révélé.
Ce n’est pas rien la dernière déclaration de Jerome Powell le gouverneur de la FED la banque centrale américaine.
Pour ceux qui me suivent régulièrement cette nouvelle alerte sur une nouvelle crise de la dette aux Etats-Unis ne vous surprendra pas, puisque c’est l’aboutissement logique de toute la succession de crises économiques que nous venons de vivre depuis 24 ans.
La dette publique est « insoutenable », selon Powell
Vous avez sans doute croisé depuis quelques jours ce nouveau casque de réalité virtuelle et de réalité augmentée lancé par Apple le 2 février, uniquement aux Etats-Unis pour le moment, le biniou en question ayant la taille et la forme d’énormes lunettes de ski et coûtant tout de même 3 500 dollars pièce.
Apple vient d’écouler 200 000 exemplaires de cet appareil qui est désormais greffé à la tête des « heureux » propriétaires qui, comme c’était prévisible et à craindre se coupent du monde réel pour plonger dans ce monde de réalité virtuelle.
Hier, Gabriel Attal s’est déplacé à Belrin pour causer business avec Olaf Scholz, les très mondialiste et très otaniste chancelier allemand. Entre autres sujets, la discussion a porté sur la signature imminente du traité de libre-échange avec l’Amérique du Sud, le fameux Mercosur. Les deux premiers ministres ont constaté leur désaccord : la France aimerait bien au minimum traîner sur la signature, l’Allemagne est pressée de signer. L’issue finale sera un bon test pour la crédibilité de la France en Europe. Gloups !
Qu’il s’agisse du rythme et de l’ampleur des massacres de civils, de l’assassinat de groupes protégés ou du type de munitions, la guerre d’Israël contre Gaza est une campagne exceptionnellement brutale qui ne ressemble à rien de connu.
Par MK Bhadrakumar – Le 29 janvier 2024 – The Cradle
La dissuasion en matière de défense est une stratégie militaire dans laquelle une puissance utilise la menace de représailles pour empêcher l’attaque d’un adversaire, tout en conservant la liberté d’action et la flexibilité nécessaires pour répondre à l’ensemble des défis. Dans ce domaine, la résistance libanaise, le Hezbollah, est un exemple remarquable.
La clarté de l’objectif du Hezbollah dans l’établissement et le maintien strict des règles de base qui dissuadent l’agression militaire israélienne a placé la barre très haut dans la région. Aujourd’hui, ses alliés du Moyen Orient ont adopté des stratégies similaires, qui se sont multipliées dans le contexte de la guerre à Gaza.
La coalition Euro Atlantique subit en Ukraine la pire défaite de son histoire, sur les plans géostratégiques, tactiques et Humains. Le procureur général Ukrainien vient de reconnaître les pertes de l'armée Ukrainienne pires que les estimations les plus hautes.
La propagande médiatique en France déploie des trésors d'histoires aussi bêbêtes que fictives pour nous cacher cette vérité.
Mais aux USA, les médias officiels, de nombreux responsables politiques de tous bords font désormais campagne pour cesser de financer une guerre perdue.
C'est en 1974 qu'une initiative de la BRI (banque des règlements internationaux) pour renforcer la stabilité du système financier international a vu le jour. C'est la naissane du Comité de Bâle, qui doit son nom à la ville Suisse où siège la BRI: Bâle Ses missions: veiller au renforcement et à la stabilité du système financier et fournir un cadre réglementaire international.Dit en termes simples, son rôle est de brider les pratiques bancaires pour réduire les risques krach du système bancaire mondial.
Un génocide à Gaza ? L'accusation a rapidement été lâchée par plusieurs spécialistes du sujet, avant d’être reprise par l’Afrique du Sud dans son procès contre Israël devant la Cour Internationale de Justice. Cependant, si les grands médias ont souvent diffusé l’effroyable total des victimes directes des bombardements, bien peu d’attention médiatique a été portée à un autre drame : la situation de famine des Gazaouis, stratégie assumée de l’État d'Israël.
«L’Occident choisit donc de s’enfoncer encore plus profondément dans l’abjection et de ternir encore plus sa réputation internationale.»
Les agriculteurs sont en colère. En colère contre l’Europe, contre les gouvernements belge et wallon mais aussi contre la grande distribution, qui selon eux, exerce une trop forte pression sur les prix, les obligeant à vendre à moindre coût, voire à perte. La grande distribution se défend. La marge nette, soit le bénéfice final d’un supermarché, ne serait que de 1,30€ sur un caddie de 100€, indique Dominique Michel, le patron de Comeos, la fédération du commerce et des services en Belgique. Selon plusieurs experts et le SPF Economie, ce chiffre est vrai. Il est même surestimé : en 2022, la marge nette était de 0,91% pour le secteur de la distribution. Faky, l’équipe de fact checking de la RTBF, fait le point.
Le Conseil européen extraordinaire qui s’est tenu hier à Bruxelles a permis aux paysans de manifester (devant le Parlement, pas devant la Commission) et de dire tout le mal qu’ils pensaient de l’Union. Leur venue a donné à nos dirigeants l’occasion de leur dire qu’ils aimaient bien l’agriculture… mais que 50 milliards iraient à l’Ukraine, et certainement pas à nos campagnes. On a des priorités dans la vie.
Les agriculteurs sont en train de lever les barrages les uns après les autres, après quelques concessions supplémentaires, et une bonne intimidation contre les leaders inexpérimentés de la Coordination Rurale. Ce dénouement doit beaucoup à l’efficacité de la police, et Attal peut remercier Darmanin de l’avoir sauvé, sans même l’aide du Président de la République qui aura donné quelques coups d’épée dans l’eau à Bruxelles, sans conviction. Récit de quelques jours sous tension.
Voici plusieurs mois qu’un mouvement de colère monte dans le monde agricole français. Cela a commencé par des panneaux de villes retournés, censés évoquer un monde qui tourne à l’envers, puis ces dernières semaines, des actions plus traditionnelles ont pris le premier plan médiatique : blocage autoroutier, déversement de fumier, défilé de tracteurs.La composition de ce mouvement inédit, tout comme les causes qui l’ont fait naître, sont diverses. L’occasion pour The Conversation d’interroger la sociologie d’un monde agricole français fragmenté et à la croisée des chemins avec Gilles Laferté, chercheur en sciences sociales spécialiste des agriculteurs.
JOHANNESBURG, Afrique du sud – L’Afrique du sud a déclaré, mercredi, que tous les États avaient l’obligation de cesser de financer et de faciliter la campagne militaire israélienne à Gaza, estimant que la Cour internationale de Justice (CIJ) avait clairement établi qu’elle pouvait avoir des intentions génocidaires.
Le bureau de presse du Mouvement de Résistance Islamique (Hamas) a diffusé le dimanche 21 janvier 2024 une déclaration en arabe et en anglais, traduite en français par Tlaxcala
Malgré les frappes de ce jeudi 1er février contre le Yemen Libre, l’attaque d’envergure promise par Joe Biden voici deux ou trois jours pour répondre à la destruction d’une base de la CIA à la frontière de la Syrie et du Yemen, n’a pas (encore) eu lieu. Les Iraniens ont-ils fait ressortir un bluff américain? Ou bien est-ce la défaite militaire de plus en plus visible de Tsahal sur le terrain qui tempère les ardeurs guerrières de Washington?
Bombardements indiscriminés aboutissant à des morts massives de civils, privations de l’accès aux nécessités premières à la survie, soldats israéliens qui se filment en train de détruire joyeusement des immeubles, appels à utiliser la bombe atomique sur Gaza par des membres du gouvernement Netanyahu, déshumanisation systématique de la vie palestinienne : autant d’éléments qui ont poussé, fin décembre, l’Afrique du sud a déposé une plainte pour génocide contre Israël auprès de la Cour internationale de justice. Face à cette plainte, Netanyahu ne flanche pas et déclare que rien ne l'arrêtera, pas même la décision de la Haye. Pire encore, il vante les mérites de son armée "la plus morale du monde" qui se bat contre les "forces des ténèbres." Retour dans ce Zap sur le narratif civilisationnel qui, promu par les autorités israéliennes, est censé légitimer ses exactions.
Macron a récemment affirmé que l’Union Européenne avait renoncé à négocier l’accord de libre-échange avec l’Amérique du Sud, le fameux Mercosur. Problème : le vice-président de la Commission, Valdis Dombrovskis, s’est empressé d’annoncer l’inverse. Dans la pratique, si les agriculteurs français sont très hostiles à cet accord, les industriels le poussent car ils espèrent exporter massivement grâce à cet accord. Officiellement, Macron se rend à Bruxelles demain pour négocier le bout de gras. Mais l’Allemagne est bien décidée à signer un traité dont elle a besoin pour relancer son industrie…
La Cour Internationale de Justice a rendu son verdict concernant la demande sud-africaine de mesures conservatoires à Gaza, permettant d’arrêter les massacres -qualifiés de génocide parla République sud-africaine. La Cour a tranché en faveur de la République sud-africaine: elle s’est déclarée compétente pour examiner les faits incriminés. Et elle les a jugés suffisamment graves pour (1) annoncer qu’elle jugerait au fond (y a-t-il génocide ou non?) et (2) considérer qu’Israël devait rendre un rapport d’ici un mois attestant de son respect de la Convention internationale sur les génocides. Certains observateurs sont déçus que la Cour n’ait pas exigé un “cessez-le-feu”.Il n’est pas sûr cependant que ce soit de son ressort. Et il ne faudrait pas sous-estimer l’impact d’un jugement qui demande à l’Etat hébreu de respecter le droit international, tout simplement.
Les décisions rendues, ce vendredi 26 janvier, par la Cour Internationale de Justice (CIJ) contre Israël ravissent ou déçoivent. Et nécessitent un décryptage. Trois questions à l'avocat Jan Fermon.
Bonjour de Gaza la détruite et Gaza la dévastée. Croyez -moi : ma détermination, mon courage, ma résilience, ma patience, et mon optimisme n'arrivent pas à dépasser ma détresse totale. Après presque quatre mois depuis le début de cette agression horrible de l'occupation contre la population civile de la bande de Gaza, la situation sur place est de plus en plus catastrophique et terrifiante.
La colère des agriculteurs ne devrait pas cibler les écologistes, mais le gouvernement et sa politique agro-industrielle, écrit Hervé Kempf dans cet éditorial de Reporterre. « Qui chasse des paysans ? Les écologistes ou le gouvernement ? »
Comme l’annonce Politico ce matin, l’affaire devrait faire scandale et probablement finir de miner le gouvernement Attal, qui, pourtant, n’y est pas pour grand chose. Le 13 février 2023, l’Assemblée Nationale a adopté une proposition de loi très soutenue par la FNSEA, et portée par le LR Julien Dive (suppléant de Xavier Bertrand). Ce texte changeait la méthode de calcul des retraites agricoles. Selon Politico, un rapport du ministère de l’Agriculture montrerait que cette innovation permettra d’améliorer sensiblement les plus grosses retraites, mais ruinera les plus petites…
Dans notre chronique économique du dimanche, nous faisons place aujourd’hui à une question d’actualité, qui est celle des comptes de la FNSEA, souvent accusée de conflit d’intérêt. Notre propos n’est pas ici d’analyser en détail la comptabilité du principal syndicat agricole, mais plutôt de montrer les conséquences systémiques du corporatisme français dont la FNSEA porte la marque : très largement subventionnée par l’Etat, la FNSEA n’a guère besoin d’adhérents pour exister. Son véritable donneur d’ordre n’est pas l’agriculteur qui paie sa cotisation, mais bien le ministre qui tient les cordons de la bourse. Voilà ce qui arrive lorsqu’on demande à une profession de s’auto-organiser avec l’argent du contribuable : peu à peu une bureaucratie syndicale déconnectée de la base prend le pouvoir.
Nous assistons à un véritable séisme dans l’opinion allemande:les sociaux-démocrates du Chancelier Olaf Scholz sont passés en-dessous de la barre des 10% dans un sondage effectué à la mi-janvier. Et l’AfD est à 23%. Au-delà des européennes de juin va-t-on vers des élections législatives anticipées àl’automne 2024?
« Quand les événements nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs. »
Les représentants de la FNSEA ont été hués à Toulouse, place du Capitole il y a quelques jours. C’est d’ailleurs à l’issue de cette manifestation organisée, que les agriculteurs du coin ont décidé d’aller bloquer l’autoroute et de déborder la section syndicale locale de la FNSEA.
Comment faire croire aux Gaulois réfractaires qu’on peut défendre les frontières et l’identité nationale quand on est un mondialiste avéré et non repenti ? Emmanuel Macron a trouvé la solution, de fait assez ingénieuse : dire oui à toutes les revendications des gogos serviles comme Bruno Retailleau, et laisser les mondialistes du Conseil Constitutionnel retoquer les mesures les plus gênantes (c’est-à-dire à peu près toutes). Bref, assumer un projet quand il plaît à tout le monde, et laisser les autres le bloquer quand il devient gênant. Au final, le Conseil Constitutionnel a autant jugé d’après la Constitution française que d’après les textes européens, et c’est un peu cela qu’il faut retenir : le juge constitutionnel français n’est plus complètement libre de ses choix.
C’est une très bonne nouvelle pour le Proche-Orient. Les Etats-Unis ont annoncé, hier 24 janvier, qu’ils négociaient avec l’Irak le retrait des troupes américaines. D’autre part, Washington n’a que faiblement démenti un retrait de Syrie. Le retrait américain de la région devrait être accéléré par les difficultés rencontrées face au mouvement Ansarallah (Yemen Libre); hier 24 janvier, au terme d’un affrontement de deux heures, la flotte américaine a été incapable d’imposer le franchissement du détroit de Bab El-Mandeb par deux navires commerciaux. On ne peut que souhaiter un retrait américain de la région aux pays meurtris par vingt ans de guerres néoconservatrices.
Les jours passent, les tracteurs se regroupent et coupent les routes, mais un sentiment de malaise se fait jour ! Et si cette colère largement relayée était une manipulation (habile), orchestrée par la FNSEA et le pouvoir en place pour amuser la galerie et retirer quelques bénéfices annexes ? Nous expliquons ici pour quelle raison nous penchons vers cette analyse. Mais il pourrait s’agir d’un mauvais calcul, au résultat aléatoire, car une grogne bien plus profonde se fait jour : elle vise la connivence entre un gouvernement qui a besoin de dénouer un conflit social pour gagner du crédit auprès des Français, et la FNSEA, qui représente 25% des agriculteurs, mais surtout les plus “riches”. Peu de paysans osent aborder le sujet. Nous le faisons aujourd’hui avec Sébastien Béraud.
Si l’on avait voulu illustrer l’antagonisme systémique de l’Union Européenne, entre sa caste bureaucratique qui déteste le petit peuple et les forces traditionnelles des Etats-membres, progressivement étranglées par les normes bruxelloises, on n’aurait pu trouver mieux que cette caricature actuelle, où les paysans défilent contre les contraintes environnementales et la concurrence déloyale que portent des pays peu soucieux d’écologie, d’une part, et où la Commission affirme son intention de signer un traité de libre-échange avec le Mercosur, c’est-à-dire l’Amérique Latine. L’Europe, c’est, paraît-il, la démocratie. Une démocratie qui déteste son peuple.
Le nouveau traité sur le Règlement sanitaire international (RSI ) devrait être adopté lors de la 77e assemblée générale de 2024. Pour cette année, l’organisation onusienne souhaite au plus vite élargir ses prérogatives à « l’échelle mondiale » avec l’approche « une seule santé », une ébauche de traité sur les pandémies, et la réforme du Règlement sanitaire international (RSI). Le traité pose la gouvernance mondiale de la santé, comme solution pour régler les questions de pandémie. Mais le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, craint que ce projet risque de ne pas aboutir en « raison des mensonges et théories du complot ».
Unherd propose une interview intéressante d’Aleksey Arestovich (version vidéo), l’ancien porte-parole du bureau présidentiel de l’Ukraine. Aleksey Arestovich a fui l’Ukraine pour se réfugier aux États-Unis après que deux poursuites politiques ont été engagées contre lui.
Il confirme, comme une douzaine d’autres fonctionnaires anciens et actuels, que les pourparlers de paix qui ont eu lieu entre la Russie et l’Ukraine en mars 2022 à Istanbul ont été couronnés de succès :
Issue du traité du 4 avril 1949 instaurant le Conseil de l’Atlantique Nord (CAN) et réunissant les USA et les principaux pays de l’hémisphère nord tombés les uns après les autres au fil des siècles sous la férule de l’oligarchie anglo-saxonne, l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) est officiellement lors de sa création, une alliance défensive censée défendre le « monde libre »contre la menace communiste.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 20 janvier 2023 – Source Indian Punchline
Sans surprise, l’éruption de tensions dans les relations diplomatiques entre le Pakistan et l’Iran, mardi dernier, à la suite de la frappe aérienne de Téhéran sur le Baloutchistan, est en train de s’apaiser, ce qui témoigne de la maturité politique des deux pays. Aucune des deux parties ne souhaite attiser les tensions et toutes deux sont des observatrices avisées de l’environnement régional et international. La voie de la réconciliation qu’ils ont choisie peut devenir un modèle pour d’autres États régionaux d’Asie centrale, d’Asie du Sud et d’Asie occidentale.
L’Iran et le Pakistan entretiennent des relations troubles, qui présentent certaines similitudes avec les relations entre le Pakistan et l’Inde, où les questions de souveraineté nationale et d’intégrité territoriale sont enchevêtrées dans l’histoire et la culture et compliquées par la géopolitique.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 23 janvier 2023 – Source Indian Punchline
En moins de trois ans, l’érosion de l’hégémonie américaine, qui a commencé en cascade avec la défaite en Afghanistan en août 2021, s’est étendue à l’Eurasie, suivie par l’éruption massive en Asie occidentale à la fin de 2023. Au début de l’année 2024, nous entendons des tambours lointains en Extrême-Orient, car le dirigeant suprême de la Corée du Nord, Kim Jong Un, sent instinctivement qu’un rare alignement de facteurs positifs apparaît dans les conflits existentiels en Eurasie et en Asie occidentale, et il en tire parti en opérant un changement stratégique pour défier ce que Pyongyang appelle une “version asiatique de l’OTAN” dirigée par les États-Unis.
NDRL : Aux réseaux et alliances diaboliques occidentaux répondent des réseaux et alliances diaboliques orientaux. Le monde est pris en étau entre forces maléfiques qui prétendent toutes agir pour le plus grand bien de l'humanité. Il faut vraiment concevoir sur de toutes nouvelles bases ce que sont les États, seul moyen de nous sortir de ces pièges funestes. Cette voie de sortie est notamment présentée ici : https://www.civiliens.info/emission-n-1
Par Dmitry Orlov – Le 14 Janvier 2024 – Source Club Orlov
De nombreux analystes ont souligné que la stratégie militaire de la Russie dans l’ancienne Ukraine est rapidement passée de l’offensive dans les phases initiales, menant à l’accord de paix d’Istanbul, négocié et accepté provisoirement en mars 2022, à la défense une fois que le régime de Kiev (ou, plutôt, ses maîtres américains et britanniques) eut renoncé à l’accord. Il s’agissait d’une observation évidente et, dans la mesure du possible, exacte : avant ce changement de stratégie, les forces russes ont pris le contrôle de quelque 100 000 km2 de territoire ; après cela, elles ont érigé des fortifications le long d’une ligne relativement droite de 1 000 km, qu’elles ont conservée depuis, ne faisant que peu d’efforts pour occuper de nouveaux territoires, si ce n’est pour éloigner l’artillerie ukrainienne de la zone densément peuplée de Donetsk dans le but de sauver la vie des civils. Mais il n’y a pas que l’offensive et la défensive. La science militaire russe définit deux voies vers la victoire, et ni l’offensive ni la défense sans état d’âme ne sont l’une ou l’autre.
La propagande des médias grand public auprès de leurs lecteurs se fait non seulement par ce qu’ils rapportent mais aussi par les points de vue et sujets qu’ils ne rapportent pas.
Un exemple parfait est une récente “analyse” par le New York Times d’une position de la Maison Blanche sur les troupes américaines au Moyen-Orient.
L’auteur est Peter Baker, correspondant en chef du Times à la Maison Blanche.
Les tensions s’accroissent au sein du cabinet de guerre israélien sur un fond d’impopularité croissante d’un gouvernement Netanyahu à qui on reproche d’avoir laissé tomber les otages israéliens. Si l’on ajoute une dispute désormais bien installée avec le gouvernement Biden, de plus en plus d’observateurs parient sur la fin politique de Benjamin Netanyahu. Pour autant, cela permettra-t-il d’empêcher la défaite israélienne à Gaza, de plus en plus patente;comme le montrent les événements des 22-23 janvier? Le départ de Netanyahu ne suffira pas s’il n’est pas suivi d’un changement radical de stratégie.
Resté dans l’ombre durant des décennies, l’« Etat-profond » (deep state) américain est aujourd’hui une chose connue de tous ceux qui s’intéressent à la politique étrangère américaine. Au moment où Donald Trump entame sa reconquête de l’opinion, où en est le réseau des influenceurs et décideurs-clés de Washington avec le “candidat du peuple”?
Par Simplicius Le Penseur − Le 6 Janvier 2024 − Source Dark Futura
En juillet dernier, l’un des articles les plus remarquables de toute la guerre d’Ukraine est passé inaperçu. Cela fait des semaines que je l’ai sur mon onglet, mais je n’arrivais pas à intégrer l’information. Il est si révélateur et réfute tant de récits occidentaux que j’ai pensé qu’il méritait son propre article, en particulier parce qu’il est passé sous le radar pour une raison ou une autre, ce qui fait que la plupart des gens n’ont pas eu accès à ses nombreuses révélations juteuses.
L’article est le suivant, tiré de Newsweek. Son ancienneté n’enlève rien à son importance, car les informations qu’il contient sont plus pertinentes que jamais, et c’est précisément la raison pour laquelle j’ai choisi d’en faire un exposé aujourd’hui.
Je reviens du barrage de Carbonne, entre Toulouse et Pamiers, où la rumeur circulait : les “chefs” rencontraient secrètement Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture venu rendre hommage à une agricultrice décédée sur un barrage hier. En l’espèce, mais il faut aller sur place pour s’en rendre compte, le mouvement est relativement encadré par la FNSEA, qui a d’ores et déjà énuméré ses revendications pour une sortie de crise. Et les éléments de langage y sont assez carrés : défiscalisation du gaz non-routier, abolition des normes environnementales, fin de la concurrence déloyale, baisse des charges.
[NDRL : Connaissant bien certains enjeux de l'agriculture (pas seulement française d'ailleurs), nous publions cet article "ancien" mais qui n'a pas pris une seule ride, et qui n'en prendra pas une seule pendant des années encore : il présente en effet non pas le dilemme, mais le "trilemme" auquel est confrontée l'agriculture. À connaître "absolument".]
Sandrine Rousseau et le trilemme de l’agriculture française
Alors que le Président turc loue bruyamment la résistance palestinienne, il poursuit discrètement et férocement des politiques économiques et énergétiques pro-israéliennes.
NDRL : Cette analyse percutante et très documentée débute par quelques considérations disons plus "en surface" ensuite surtout en deuxième partie vraiment sur le fond sur la guerre en Ukraine.
Décortiquer la dernière nouveauté de Thinktank-land : Analyse du ministère estonien de la défense et des armes de destruction massive
Au cours des deux dernières semaines, deux documents d’orientation intéressants ont été publiés par des think-tanks et sont passés quelque peu inaperçus. J’ai voulu les examiner à la lumière non seulement de la réorientation majeure du champ de bataille annoncée par l’Ukraine, mais aussi du point d’inflexion général sur lequel se trouve le conflit à l’aube de 2024, afin de voir quelles projections pour l’avenir peuvent être glanées.
Francis Collins qui a démissionné du poste de directeur des NIH (National Institutes of Health) en décembre 2021 a été interrogé par le sous-comité spécial sur le coronavirus de la Chambre. En fait, Collins semble apporter la preuve que Fauci avait tout fait pour diffuser la fable du pangolin et supprimer la thèse de plus en plus étayée d’une origine accidentelle de la diffusion du virus. Il a admis que l’hypothèse de la fuite de laboratoire n’est pas une théorie du complot.
On connaît tous la dérive actuelle du pouvoir, qui consiste à “communiquer” pour occuper “l’espace du narratif”, c’est-à-dire pour donner au citoyen ordinaire le sentiment qu’ils agissent pour le bien commun, alors qu’ils vivent retranchés dans leur bureau, derrière un épais cordon de petits marquis et de petits barons qui “font barrage”, et alors même que les gens ordinaires n’ont plus leur place dans ces politiques largement dictées par la caste mondialiste et ses intérêts. Dans le premier discours que Gabriel Attal vient de prononcer, lors de la passation de pouvoir avec Elisabeth Borne, on trouve un étrange aveu de cette supercherie. Gabriel Attal s’y est en effet engagé à garder “le contrôle de notre destin”. En quelques mots, il a tout résumé.
A l’heure où nous publions cet article, nous ne savons pas qui sera nommé Premier ministre par Emmanuel Macron ce mardi 9 janvier 2024. Pourtant, depuis hier soir, une rumeur circule: Gabriel Attal. Jean Goychman a pris la plume pour vous expliquer ce que révèle cette rumeur. Gabriel Attal est le produit-type du processus de sélection par la caste occidentale. Si Macron le confirmait, il apporterait une autre preuve qu’il n’est pas le décideur en France.
Elle est importante parce qu'elle nous indique, si nous ne l'avions pas déjà remarqué, comment le monde extra-occidental voit, au fond, le conflitisraélo-palestinien.
« La production de pétrole américaine dépasse les prévisions des analystes, et embête l’OPEP » titre le magazine Géo qui a su, dans le brouhaha médiatique ambiant et dans l’agitation du monde cerner l’importance de cette information.
Oui. La production américaine de pétrole explose tellement qu’elle rebat complètement les cartes de la géopolitique classique.
Un génocide est-il en cours à Gaza ? Les responsables occidentaux et les médias qui suivent leur position se gardent bien d’employer ce terme pour ménager Israël. Ils déplorent tout au plus les pertes civiles. Pourtant, un génocide se déroule bien à Gaza en ce moment même. C’est la conclusion d’un panel d’experts qui ont participé à une table ronde de l’ONU. Non seulement les preuves matérielles sont largement documentées, mais le caractère intentionnel est lui aussi prouvé à travers les déclarations sans détour des hauts responsables israéliens. L’Histoire retiendra la passivité, voire la complicité criminelle, de nos dirigeants. (I’A)
L’usage du terme « génocide » reste très limité en France, souvent mis entre guillemets par la presse, présenté comme excessif. En revenant pourtant au droit international, la pertinence du terme pour qualifier le massacre en cours depuis le 7 octobre à Gaza est limpide. Le bureau international de la Fédération internationale pour les droits humains a d’ailleurs adopté une résolution reconnaissant les actions d’Israël contre le peuple palestinien comme étant « un génocide en cours ».
Par les temps qui courent, il est difficile d’aborder la question du judaïsme sans exaspération passionnelle. C’est d’ailleurs la grande erreur de l’insupportable propagande (digne du passe sanitaire !) imposée par les suprémacistes juifs en France, et plus généralement en Occident, selon laquelle ne pas soutenir aveuglément Israël et ses délires génocidaires serait une preuve d’antisémitisme. Jean-Dominique Michel a le mérite de remettre un peu d’humanité et de sagesse dans ce diagnostic.
La question du peuple juif est au centre de cet entretien, qui rappelle, qu’au fond, la communauté juive est aujourd’hui perçue dans le monde comme une communauté de l’excès : excessive dans le génie, et excessive dans une forme nationale de fascisme qui la conduit à détruire les peuples qui la gênent.
Vladimir Poutine est un joueur d’échec patient mais tenace. Face aux menaces proférées à de multiples reprises par les Neocons américains, notamment la possibilité d’intervenir militairement en Ukraine, le Kremlin a d’ores et déjà préparé sa riposte dont le nom est « Zircon ». Un missile hypersonique, capable de dépasser la vitesse de Mach 5 (6 174 km/h), voire Mach 9, « pour toucher n’importe quelle cible à 1.000 km de distance », avait assuré le président russe, lors d’un discours en décembre 2018. Pendant le vol, le missile est entièrement recouvert d’un nuage de plasma qui absorbe tout rayon de radiofréquences et le rend invisible aux radars. Du fait de certaines frappes qui ont détruit des bunkers Ukrainiens sous-terrain où travaillaient des officiers de l’OTAN, le Pentagone a compris que ce n’était pas du flan. À tel point que le think tank américain Missile Defense Advocacy Alliance, a désormais consacré une note d’information sur le Zircon.
L’insolvabilité du groupe immobilier SIGNA creuse un trou énorme dans les comptes des banques, des assurances et des investisseurs. Les dommages s’étendent bien au-delà de l’Autriche, notamment en Allemagne et en Suisse. Les politiques de tous bords s’empressent d’assurer qu’ils n’ont rien à voir avec cette catastrophe. Seul, le contraire est vrai: les spéculateurs, comme l’ancien petit comptable René Benko d’Innsbruck, dont la fortune était encore récemment estimée à 5 milliards de dollars par Forbes, n’ont pu bâtir leurs empires qu’avec le soutien actif des politiques. Les banques et les assurances ont également gagné beaucoup d’argent – elles amortissent désormais leurs pertes et répercutent les coûts sur les clients. La faillite de SIGNA n’est pas seulement la plus grande faillite en Autriche depuis la Seconde Guerre mondiale – elle est le symptôme d’un système financier et spéculatif totalement dégénéré, dans lequel quelques-uns se partagent les bénéfices et les pertes sont reportées sur nous tous.
Le rallye haussier auquel nous assistons sur l’ensemble des marchés est assez habituel en cette période de fin d’année, ou les institutions financières veulent boucler leurs bilans en bonne posture et où les gérants et autres traders, veulent des primes plantureuses. Pourtant ce rallye haussier a au moins cette fois une raison objective autre que purement « comptable ».
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki : « Gaza subit une campagne de génocide, au cours de laquelle un enfant palestinien est tué toutes les 6 minutes. »
Un responsable des Nations Unies : « La moitié de la population de Gaza meurt de faim et l'opération humanitaire s'effondre. »
Fin octobre, l’armée ukrainienne a commencé à envoyer des soldats sur la rive gauche du Dniepr, tenue par les forces russes. Des dizaines de soldats ont traversé la région de Kherson, au nord, en utilisant des canots pneumatiques et d’autres petites embarcations. Ils se sont emparés d’une partie de la ville rurale de Krynky (Krinki).
L’utilité de cette opération, menée par les brigades de marine ukrainiennes, a toujours été remise en question. S’agissait-il du début d’une traversée plus importante ? Cela semblait peu probable, car les petits canaux qui traversent les marais et l’intense couverture par les drones ne permettent pas un mouvement de grande ampleur.
S’agissait-il d’une diversion ? Peut-être, mais une diversion de quoi ?
Alors que la bourse de Paris qui n’est pas en reste évolue sur ses plus hauts niveaux historiques, ce qui est la même chose pour toutes les grandes places occidentales, en Chine, ce n’est pas la même musique. En effet les marchés chinois font plus que patiner, puisqu’ils chutent considérablement. L’indice phare le CSI 300 des Bourses de Shanghai et Shenzhen a perdu près de 3 % depuis début décembre et vient d’atteindre un plus bas depuis février 2019 ! Sur l’année 2023, c’est 12 % de baisse depuis le début de l’année.
Les dirigeants actuels de l’Union européenne prévoient de transformer cette organisation supranationale en une fédération après les prochaines élections européennes, estimant qu’il est temps qu’elle devienne enfin un Etat. Leur projet ne tient pas compte d’un éventuel renversement de majorité à Strasbourg en 2024, mais on peut comprendre qu’ils aient confiance en son avenir, puisque depuis la première consultation en 1979, la majorité a toujours eu la même couleur politique, à quelques nuances près, faisant l’aller-retour entre centre droit et centre gauche. Mais ce qui nous intéresse ici est de rappeler ce qu’est une fédération, et, au-delà, ce qu’est un Etat.
La propagande néolibérale nous rabâche souvent le même pseudo-argument sur nombre de plateaux télé : « C’est un scandale : la France a les prélèvements obligatoires les plus élevés d’Europe ! Cela asphyxie les forces vives du pays ! ». Pourtant, la réalité économique est tout autre. D'une part, le taux de prélèvements obligatoires n’a jamais baissé au cours des 50 dernières années, en dépit des dures politiques néolibérales menées. D’autre part, les pays avec un taux de prélèvements deux fois plus faible ne connaissent aucun nirvana économique – et s’en sortent même parfois moins bien que la France. Le problème est donc (volontairement) mal posé, ce qui empêche le grand public de bien le comprendre, mais aussi de prendre de bonnes décisions. Comment les néolibéraux travestissent-ils la réalité du fonctionnement du secteur public pour fabriquer le consentement à la destruction des services publics et à l’augmentation des inégalités au bénéfice des plus riches ? Explications.
Plus on vous parle de quelque chose, et moins cette chose existe. C’est une forme d’inversion qui devient systématique, une inversion où les mots perdent leur sens.
« Le Guyana, premier réservoir d’or noir au monde par habitant, est en train de devenir le centre d’une nouvelle crise diplomatique mondiale, tant les ressources pétrolifères offshore de ce petit Etat d’Amérique latine sont prometteuses. Un territoire qui regorge de ressources naturelles mais où près d’un habitant sur deux vit encore sous le seuil de pauvreté. »
Le désastre de la dette nationale dont personne ne parle
Par Brandon Smith − Le 6 Décembre 2023 − Source Alt-Market
Il y a plusieurs années, j’ai prédit que les États-Unis seraient finalement confrontés à l’énigme économique débilitante de la stagflation, que le pays n’avait pas connue depuis les années 1970. Je suggérais que la stagflation redeviendrait un mot familier et que la majorité des préoccupations des Américains tourneraient autour de la hausse des prix couplée à la stagnation des salaires et à la baisse de la production. En 2018, dans mon article intitulé “Crise stagflationniste : L’effondrement en cours des États-Unis, en comprendre la cause“, j’ai noté ce qui suit :
Selon les analystes de JP Morgan, 99 % des Américains seront financièrement affectés à la mi-2024. Selon Marko Kolanovic, analyste chez JP Morgan, 80 % des consommateurs auront épuisé leurs économies. Seuls les 1 % les plus riches devraient surpasser leurs niveaux pré-pandémiques. Cette situation découle d’une réduction rapide de l’épargne excédentaire, passée de 2 100 milliards de dollars en août 2021 à moins de 148 milliards en octobre 2023. Bank of America note que les milléniaux plus âgés (nés dans les années 1980), ayant déjà traversé la crise financière de 2008, seront particulièrement touchés par cette situation financière compliquée.Vraisemblablement, les dommages causés par les confinements apparaissent petit à petit.
Les récentes années que nous venons de vivre ont permis au système volontairement caché qui prétend diriger le monde pour l’éternité de sortir de l’ombre propice dans laquelle il se tapissait. Le réchauffement anthropique, le COVID, les guerres ne sont, somme toute, que des sous-produits d’un système qui se sait moribond, mais qui veut vivre coûte que coûte (quel que soit le prix, disait Emmanuel Macron).
A part quelques irréductibles Américains ou Européens, il est devenu clair que les opinions en Occident se sont renversées et que la victoire de la Russie sur l’Ukraine suscite de moins en moins de doute. Une fin annoncée d’ici six mois maximum … Certes, il est toujours possible que l’OTAN, dans une pulsion suicidaire, détache des régiments dans l’Ouest du pays sous divers prétextes, notamment humanitaires ou engage un blocus naval de Kaliningrad. Mais ce serait un jeu très dangereux, car les Russes ne sont pas des joueurs de poker. Poutine ne bluffe pas et ce d’autant plus que les derniers sondages montrent un réel soutien de son peuple. D’ailleurs, la presse russe, peut-être pour des raisons de propagande en vue des prochaines élections présidentielles, publie de plus en plus de papiers élogieux sur les opérations menées par le Kremlin, en particulier au plan diplomatique. Seuls les médias d’origine communiste maintiennent leurs critiques. Globalement, Poutine semble donc jouer aujourd’hui sur du velours.
Des images choquantes ont circulé sur Internet ces derniers jours. On y voit des Palestiniens en sous-vêtements, mains liés et yeux bandés, embarqués comme du bétail par l'armée israélienne. Cette armée a indiqué qu'il s'agissait de terroristes qui s'étaient rendus. Selon des informations recueillies par l'association Euro-Med Monitor, on compterait parmi ces personnes portées disparues des docteurs, des journalistes et même un enfant de quinze ans. Voix critique au sein de la société israélienne, Gideon Levy analyse l'impact de ces méthodes barbares. (I'A)
L’annonce faite vendredi par le président russe Vladimir Poutine qu’il se représenterait pour un cinquième mandat n’a pas été une surprise. Le fait qu’il ait choisi l’occasion d’une cérémonie au Kremlin pour remettre les médailles de Héros de la Russie à des militaires ayant participé à l’opération militaire russe contre l’Ukraine pour faire cette annonce est frappant.
Poutine répondait ainsi à une exhortation du Héros de la République populaire de Donetsk, Artyom Zhoga, commandant du célèbre bataillon Sparta (qui a succédé à son fils Vladimir, mort à 28 ans en 2022 et décoré à titre posthume du titre de “Héros de la Russie“), selon laquelle l’ensemble du Donbass souhaitait qu’il participe à l’élection. Il ne fait aucun doute que le colonel Zhoga a exprimé un souhait collectif du peuple russe.
On décompte à ce jour 18000 civils tués et 50 000 blessés dans la bande de Gaza.
Israël, en difficulté sur terrain à Gaza, a intensifié ses frappes contre lesuddu Liban etmenace de « détruire toutes les infrastructuresdu Hezbollah jusqu’au fleuve Litani ». Cela signifie, en réalité, procéder à des bombardements massifs,dontles victimes seront des civils
Cette semaine, l’actualité économique est annonciatrice de difficultés structurelles pour l’Union Européenne. Par difficultés structurelles, il faut entendre que les projets fédéralistes qui germent et fermentent en ce moment risquent fort de se heurter à des obstacles difficiles à surmonter, qui créeront des tensions politiques, économiques, diplomatiques, fortes et durables dans les années à venir. Je vous en fais le point aujourd’hui.
L’Ukraine deviendra membre de l’OTAN sous réserve de réformes après la guerre, a déclaré lundi le secrétaire général de l’alliance militaire, Jens Stoltenberg. Il s’exprimait à la veille d’une réunion des ministres des affaires étrangères à Bruxelles, au cours de laquelle l’alliance devrait réaffirmer son soutien à la défense de l’Ukraine contre une invasion massive de la Russie.
Quoi qu’en dise Stoltenberg, cela n’arrivera pas. L’intégration de l’Ukraine à l’OTAN n’a aucune raison d’être, si ce n’est l’autosatisfaction des États-Unis. Certains pensent que l’adhésion à l’OTAN protégerait l’Ukraine contre de nouvelles attaques de la Russie. Ce n’est pas le cas.
Par Spencer Ackerman – Le 17 novembre 2023 – Source The Nation
Alors que le nombre de morts palestiniens franchissait la barre des 10 000 au début du mois de novembre, deux diplomates américains anonymes de niveau intermédiaire, marginalisés par le soutien du président Joe Biden à Israël, ont averti que les États-Unis devaient de toute urgence “critiquer publiquement les violations par Israël des normes internationales, telles que l’incapacité à limiter les opérations offensives à des cibles militaires légitimes“. La guerre d’Israël à Gaza, écrivent-ils dans une note divulguée à Politico, sème “le doute sur l’ordre international fondé sur des règles que nous défendons depuis longtemps“.
Regardez ce graphique du nombre de participants par COP ! Jamais COP n’a connu autant de succès en termes de nombre de participants. Il faut dire que dans l’hémisphère nord, c’est l’hiver, en tous cas, il fait moche. Il est donc très agréable de pouvoir aller faire un séjour en avion (pollution et avec beaucoup de CO2) à Dubaï où il fait encore chaud, et où on peut utiliser à fond la climatisation pour plus de confort.
L’information vient de la presse italienne (en l’espèce le journal social-démocrate La Reppublica) : Emmanuel Macron pousse la candidature de Mario Draghi à la tête de la Commission Européenne pour succéder à Ursula von der Leyen, qui passerait au secrétariat général de l’OTAN. Et, comme un fait exprès, Mario Draghi a déclaré il y a quelques jours que l’Union Européenne devrait se transformer en Etat. La bataille pour l’avenir de l’Europe, c’est maintenant. Et l’énergie de chacun sera indispensable pour mettre en échec le projet mondialiste.
Le président Volodymyr Zelensky s’adressera aujourd’hui aux sénateurs américains par liaison vidéo pour leur demander d’approuver l’aide financière à l’Ukraine. …
Douze heures plus tard, à 21 h 43, heure locale, cet article paraissait :
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annulé au dernier moment le discours qu’il devait prononcer aujourd’hui devant les parlementaires. C’est ce qu’a annoncé le chef de la majorité Démocrate au Sénat américain, Chuck Schumer.
“D’ailleurs, M. Zelensky n’a pas été en mesure de participer à notre réunion d’information à 15 heures (22 heures, heure de Kiev) – il s’est passé quelque chose à la dernière minute“, a déclaré M. Schumer.
En effet, il s’est passé quelque chose à la dernière minute :
Un enregistrement de l'ancien président égyptien Mubarak à été exhumé, qui raconte que Netanyahou lui avait déjà proposé d'accueillir en Égypte les Gazaouis expulsés. Comme aujourd'hui, l'Égypte avait alors menacé Israël d'une guerre.
On apprend aussi que les USA ont proposé 10 milliards et l'effacement de sa dette à l'Égypte pour accueillir un éventuel nettoyage ethnique de Gaza.
Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide
Article II
Dans la présente Convention, le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :
Pas étonnant que les États-Unis soutiennent Israël dans son blocus illégal de Gaza. Ils font la même chose avec Cuba depuis longtemps ! Si pour les Palestiniens, l’étau a pris la forme d’un véritable siège meurtrier, le blocus que subit l’île des Caraïbes reste particulièrement ravageur, comme l’explique W.T. Whitney Jr. Sans faire de bruit, Washington est en train d’affamer les Cubains.
« Si vis pacem parabellum ». Tout le monde connait cette expression. En réalité, le texte exact de l’auteur romain Végèce est bien plus riche et précis : « « Ainsi, celui qui désire la paix devrait préparer la guerre. Celui qui désire la victoire devrait entraîner soigneusement ses soldats. Celui qui désire des résultats favorables devrait combattre en se fiant à ses habiletés et non à la chance ». Vladimir Poutine semble suivre ces conseils avec beaucoup d’intelligence, n’en déplaise à ses détracteurs. Avec recul, nombre de dirigeants devraient regretter d’avoir ignoré les avertissements et les prédictions du président russe lors de son discours le 10 février 2007 à Munich sur la sécurité mondiale. Aujourd’hui, la diplomatie russe fait feu de tout bois et l’armée russe s’est dotée d’un potentiel très important qui impressionne désormais l’OTAN. Les conflits en Syrie, et en Ukraine surtout, ont constitué un effet d’apprentissage sans équivalent dans le monde, notamment dans le cadre de conflits de haute-intensité qui semblaient avoir disparu depuis la guerre de Corée. Récemment, Vladimir Poutine a décidé d’augmenter les effectifs des forces armées russes, afin de répondre à un contexte d’instabilité internationale et à l’émergence de nouvelles menaces contre son pays.
Voici des nouvelles de la liste “Prenons-Nous En Mains” . Le travail d’élaboration d’un programme pour les élections européennes du 9 juin 2024 est terminé. Il a été mené au sein d’un groupe de 1000 personnes, qui ont participé aux débats depuis trois mois et ont voté sur les propositions sorties de la discussion. L’objectif de “Prenons-Nous En Mains” était de favoriser un débat ouvert, “horizontal”, à l’opposé des partis politiques où c’est un petit groupe de personnes qui adopte un programme sans vérifier l’adhésion populaire. Au terme du vote, l’ensemble des propositions est adopté avec un taux d’adhésion moyen de 88%.
Lors d’une conférence de presse fin novembre, Jen Stoltenberg a expliqué pourquoi les pays de l’alliance devaient continuer à fournir des armes à l’Ukraine pour poursuivre la guerre. Ses mots trahissent une grande hypocrisie, d’autant plus que le secrétaire général de l’OTAN n’a pas fait de mystères sur les raisons qui ont poussé la Russie à envahir l’Ukraine. Explications. (I’A)
A l’occasion du 60e anniversaire du triste souvenir de l’assassinat de John F. Kennedy – peut-être le plus célèbre président américain après George Washington – un autre représentant de son clan, le neveu de JFK et fils de Robert Francis Kennedy – ce dernier ayant été lui aussi assassiné – veut accéder au pouvoir, malgré les drames nombreux qui ont marqué cette famille.
This picture released by the Israeli army on November 5, 2023, shows Israel troops patrolling inside the Gaza Strip as battles between Israel and the Palestinian Hamas movement continue. (Photo by Israeli Army / AFP) / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / ISRAELI ARMY " - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS
Deux mois de la guerre la plus atroce jamais menée par l’Etat hébreu: Benjamin Netanyahou a poussé si loin la violence qu’il a de facto, tué le sionisme. Pour la société israélienne, l’urgence est de changer de Premier ministre. Ensuite, il faudra se réinventer pour trouver sa place dans le monde multipolaire, et en vivant à côté d’un Etat palestinien. Certains jugeront la tâche impossible, vu la radicalisation d’une partie de la société israélienne et la haine accumulée dans le monde arabo-musulman contre Israël. Ce serait cependant négliger toutes les forces de reconstruction, de la montée en puissance des BRICS à l’entrée de la Chine dans le ballet diplomatique du Proche-Orient, en passant par le désir de paix du monde arabo-musulman après plus de vingt ans de chaos créé par les guerres américaines.
Le Washington Post a publié un long article en deux parties sur la “contre-offensive” ratée en Ukraine. Il blâme autant les Américains et les Britanniques qui ont planifié tout ce gâchis que les Ukrainiens qui l’ont exécuté.
Basel al-Araj, un chef de la résistance palestinienne, peu avant l’invasion israélienne de Gaza en 2014, a établi les règles fondamentales de la guerre contre Israël.
Les règles d’al-Araj, qui n’est pas un membre du Hamas, fournissent le point de vue palestinien sur l’incursion des forces israéliennes dans la bande de Gaza. Si la puissance de feu supérieure d’Israël – son aviation, ses missiles, ses chars, ses véhicules blindés de transport de troupes, ses drones, ses forces navales, ses unités mécanisées et son artillerie – permet d’infliger un nombre considérable de victimes palestiniennes, pour la plupart des civils, si Israël peut raser des quartiers entiers et transformer des hôpitaux, des écoles, des centrales électriques, des stations d’épuration, des boulangeries, des mosquées et des églises en amas de béton, cela ne se traduit pas par une défaite des groupes de la résistance palestinienne.
Luis de Guindos, vice-président de la BCE, l’a déclaré à la Libre Belgique aussi clairement que peut le faire un banquier central: tous ceux qui, à Bruxelles ou ailleurs, recommandent d’utiliser les actifs russes gelés du fait de la guerre mettent en danger l’euro. Pourtant Madame von der Leyen semble s’obstiner. On va finir par croire qu’elle veut tuer l’euro pour rendre service à Washington.
Une image plus claire des perspectives pour la prochaine période de cette guerre commence à se dessiner devant nous. Nous avons déjà rapporté des rumeurs selon lesquelles la question de l’attaque par rapport à la défense était devenue un point de rupture entre Zelensky et Zaluzhny, et maintenant Zelensky a finalement mordu la balle et a annoncé un changement complet de posture vers une position défensive, en donnant l’ordre de commencer à construire de vastes fortifications et défenses dans toute l’Ukraine :
Ceci intervient à un moment critique où chaque camp cherche à surpasser l’autre dans le grand jeu du trône ukrainien. Il y a de nombreux développements annexes à ce sujet, alors démêlons l’écheveau.
Dévastation dans le camp de réfugiés de Jénine - une grande foule de Palestiniens assiste aux funérailles des 14 Palestiniens assassinés la veille lors d’une incursion militaire israélienne à grande échelle à Jénine et dans son camp de réfugiés. Au cours de cette incursion, les forces israéliennes ont eu recours à des frappes aériennes, à des tireurs d’élite et à des bulldozers blindés, causant d’importants dégâts dans le camp. Depuis le 7 octobre, les forces coloniales israéliennes ont intensifié leurs raids en Cisjordanie, tuant au moins 240 Palestiniens [bilan au 29 novembre]. Les forces coloniales israéliennes ont également arrêté plus de 3000 personnes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est annexée au cours de la même période, selon le groupe de défense du Club des prisonniers palestiniens.
Il ne faut pas imaginer un seul instant que les taux d’intérêt puissent passer de -0.5 % en juillet 2022, à +4.5 % en décembre 2023 sans que cela provoque quelques conséquences économiques plus ou moins fâcheuses et plutôt plus que moins mes chers amis.
C’est évidemment ce qui est en train de se passer, mais cela prend du temp.
« Coup de semonce sur la Chine, Moody’s dégrade à « négatif » sa perspective économique » titre la Tribune qui reprend une dépêche de l’AFP. « Pour justifier sa dégradation, l’agence de notation américaine pointe de « vrais risques sur la solidité budgétaire » de la Chine. La crise immobilière et les perspectives de croissance en berne du pays ont aussi joué dans cette décision.
Nous avons déjà eu l’occasion de souligner le manque de lisibilité de la politique étrangère du président Macron et ses conséquences sur l’image de notre pays. La diplomatie française ressemble de plus en plus à un champ de blé qui aurait brûlé avant la récolte. Bref, un amas de cendres. Mais « l’incendiaire » – appelons un chat un chat – ne se contente pas d’avoir détruit les relations avec la Russie, l’Afrique, le Moyen-Orient, et d’avoir provoqué quelques malaises dans d’autres régions du monde, dont l’Indopacifique. Il y a maintenant le Caucase entre la mer Noire et la mer Caspienne, avec ses montagnes dont les sommets prêtent au brouillard de la confusion, pour ne pas dire de l’illusion. Une région historiquement difficile, dont une partie est toujours une composante de la Fédération de Russie. Faute peut-être d’avoir joué à faire la guéguerre avec des soldats de plomb durant son enfance, préférant d’autres plaisirs interdits, certains adultes veulent se rattraper avec de vrais chars, de vraies balles et de vrais soldats. Alors que l’OTAN veut mettre le feu à la Transcaucasie, que vient faire la France dans cette galère ?
Le décès subit de Michèle Rivasi, le 29 novembre, a nourri de nombreuses spéculations sur ses causes réelles. Certains infiltrés cognitifs en ont profité pour réanimer la transe hypnotique autour du vaccin : voilà une belle énergie militante détournée loin des sujets d’actualité comme le narratif mondialiste sur Israël ou sur l’Ukraine. Pendant qu’on glose sur le possible meurtre d’une députée, on oublie les autres aspects du Great Reset, bien plus centraux pour la caste. Dans les jours qui viennent, les résultats de l’autopsie demandée par la famille devraient confirmer ou infirmer l’accident cardiaque.
Des paris géants contre Israël sur les marchés de Tel Aviv et de Wall Street quelques jours avant l’attaque du Hamas ont rapporté des milliards. Il semble que quelqu’un ait eu connaissance du plan à l’avance
Le sommet de San Francisco vient de se terminer sur l’absence de progrès diplomatiques entre les Etats-Unis et la Chine. Les deux Etats continuent à se regarder en chien de faïence, même si la Chine a eu l’intelligence politique de ne pas s’offusquer outre mesure de la sortie de Joe Biden en conférence de presse, qualifiant son invité XI Jinping de “dictateur”.
Il est déjà loin le temps où les gouvernements, auxquels s’associaient plus que volontairement le corps médical et les médias mainstream, communiquaient en « mode panique » pour plonger les populations dans le désarroi le plus total afin de mieux les soumettre à leurs dictats : confinement, port du masque, pass-sanitaires, pass-vaccinal, etc. Que le Covid ait provoqué des décès, des problèmes de gestion dans les services d’urgence hospitaliers, des difficultés diverses, tout le monde en convient. Mais cela ne devait pas justifier l’ampleur des mesures prises qui ont détruit une partie des économies et restreint la liberté des individus, tout en névrosant à vie les enfants. Les polémiques sur les chiffres réels de mortalité n’ont pas cessé et nous ne saurons la vérité que dans quelques années. Dès lors, une question se pose : cette épidémie a-t-elle été accidentelle ou entrait-elle dans un plan mondial d’une dictature qui ne veut pas dire son nom ? Et doit-on craindre de prochaines tentatives de cette sorte ?
Par M.K. Bhadrakumar – Le 2 décembre 2023 – Source Indian Punchline
La super bureaucrate de l’Union européenne, Ursula von der Leyen, a choisi le jour du poisson d’avril de l’année dernière pour menacer la Chine d’une “atteinte à sa réputation” au sein de la communauté mondiale pour avoir soutenu la guerre de la Russie en Ukraine. En tant qu’État civilisationnel, la Chine a accueilli avec dédain cette remarque arrogante, présomptueuse et égoïste.
Le concept pue la mentalité néocoloniale. L’Arabie saoudite a subi une atteinte à sa réputation d’une autre nature. Le Royaume a réussi de manière spectaculaire à surmonter l’atteinte à sa réputation liée à l’assassinat de Jamal Khashoggi, un ancien employé de la CIA. Il s’agit d’une étude de cas intéressante pour l’Inde, qui est également hantée par le spectre de l’atteinte à sa réputation pour avoir prétendument commis des crimes transfrontaliers.
Le Financial Times a rapporté avoir parlé avec des sources qui ont dit qu’Israël prévoit de faire la guerre à Gaza pendant plus d’un an. En un peu moins de deux mois, Israël a tué au moins 15 000 personnes, endommagé 100 000 bâtiments, déplacé 1,7 million de Palestiniens et détruit la plupart des installations médicales de Gaza.
Vendredi, le FT a rapporté que des sources affirmaient qu’Israël se préparait à un conflit en plusieurs phases à Gaza, qui durerait au moins un an. “Il s’agira d’une guerre très longue… Nous sommes actuellement loin d’avoir atteint nos objectifs“, a déclaré une personne au fait des plans de guerre israéliens.
Selon les sources, les objectifs d’Israël comprennent “l’assassinat des trois principaux dirigeants du Hamas – Yahya Sinwar, Mohammed Deif et Marwan Issa – tout en assurant une victoire militaire décisive contre les 24 bataillons et le réseau de tunnels souterrains du groupe et en détruisant sa capacité à gouverner dans la bande de Gaza“.
…
La première phase de la guerre, une campagne de bombardement intense et une invasion terrestre, devrait durer une bonne partie de l’année 2024. Selon une source, la première phase de la guerre est achevée à environ 40 %. “La ville de Gaza n’est pas encore terminée, ni totalement conquise. Elle a probablement été conquise à 40 %“, a expliqué cette personne. “Pour l’ensemble du nord, il faudra probablement encore deux semaines à un mois.“
La deuxième phase sera une opération, avec moins d’opérations militaires, visant à stabiliser Gaza. Bien que les sources aient indiqué au FT que la deuxième phase devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année 2024, les responsables israéliens affirment qu’ils ne peuvent pas prédire une fin définitive au conflit.
Après avoir établi un diagnostic général dans l’article précédent, cette seconde partie se focalise sur la posture de l’Union européenne (UE), de plus en plus vassalisée à Washington, avant d’aborder les intérêts géopolitiques de la France dans la nouvelle configuration.
Le dimanche 3 décembre 2023 restera sans aucun doute dans l’histoire de la Guerre de Gaza comme la journée pivot. Ce dimanche, en effet, la partie israélienne et la partie palestinienne sont objectivement d’accord pour souligner que, d’embuscades en affrontements sporadiques, de tirs de roquettes en piratages informatiques, les résistants palestiniens et leurs alliés ont mis Tsahal sur la défensive.
La hausse des taux d’intérêt complique singulièrement l’accession à la propriété. Le Courrier fait d’ailleurs souvent allusion au krach immobilier dont les prolégomènes sévissent déjà, et qui devraient se révéler douloureux dans les mois à venir. Face à la catastrophe qui s’annonce, Bruno Le Maire a une idée géniale : “assouplir les conditions d’octroi des crédits”. Autrement dit : autoriser le surendettement des acquéreurs. Voilà une intuition profonde qui permettra de réunir les ingrédients d’une crise bancaire durable.
Pendant que l’attention des peuples européens est captée par des évènements qui, loin d’être négligeables, ne sont pour autant pas tous d’une portée cosmique, la machine fédérale qui s’est emparée à bas bruit des différentes instances européennes est en train de monter en régime. Elle marche « à couvert » à l’abri de ce tumulte dont elle profite et avance ses pions.
Le crédit bancaire se contracte aux Etats-Unis et la dernière fois que c’est arrivé c’était lors de la crise des subprimes. Ce n’est donc pas une bonne nouvelle.
Nous avons tous subi l’abus de pouvoir étatique sous le prétexte fallacieux de protéger notre santé durant la phase COVID. Démonstration fut alors faite que, sous couvert de nous protéger, l’Etat entendait nous dominer et nous contrôler. Dans un livre “panoramique”, l’expert en santé publique Jean-Dominique Michel retrace l’histoire de cette tentative de domination, qui fut un naufrage, et nous pose la question de la légitimité de l’Etat dans le domaine de la santé.
Après avoir gaspillé des dizaines de milliers d’hommes dans des batailles sans espoir, le comique ukrainien a finalement reconnu que les “contre-attaques”performantes de son armée et la tactique de défense jusqu’au dernier homme n’avaient aucun sens.
Hier, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken s’est rendu en Israël. Il a donné son feu vert à l’intention du régime radical de Netanyahou de génocider davantage de personnes à Gaza.
TEL AVIV – Le gouvernement israélien a accepté d’élaborer un “plan clair” pour éviter la mort de civils avant de reprendre son assaut sur le sud de Gaza, a déclaré jeudi le secrétaire d’État Antony Blinken, signe de l’intensification de la pression américaine sur Israël pour qu’il recalibre son approche au vu du grave bilan humanitaire de la guerre.
Rien ne va plus entre dirigeants ukrainiens, comme le révèle l’hospitalisation pour empoisonnement de l’épouse du directeur du renseignement militaire ukrainien, Boudanov. Au fur et à mesure qu’apparaît l’étendue du désastre de la contre-offensive, une guerre des chefs s’empare de Kiev. L’armée russe intensifie ses attaques et prend lentement l’ascendant, rendant toujours plus intense la lutte sans merci que se livrent les dirigeants ukrainiens.
EDITO - Ce n'est pas moi qui le dis. C'est Larry Sanger. Et en quoi n'a-t-il plus confiance ? En Wikipedia, le site aux “X” milliards de vues (mieux encore que Twitter..) qu'il a fondé en 2000 avec Jimmy Wales et dont il a été le directeur à ses débuts.
La résurgence du conflit israélo-palestinien sous la forme d’une surprise stratégique se déroule dans le contexte d’une nouvelle configuration géopolitique mondiale qui change la donne et modifie considérablement les conditions de sortie de crise. En toile de fond de la crise israélo-palestinienne qui s’ajoute à la crise en Ukraine, c’est le nouvel ordre spatial et géopolitique mondial dans sa transition vers la multipolarité qui se joue.
Nous avons déjà eu l’occasion de parler d’Elvira Nabioullina qui dirige la Banque Centrale de Russie, la BCR. Proche de Poutine, elle est considérée comme une excellente technicienne. D’origine Tatare, native de la République de Bachkirie très riche en ressources naturelles, elle parle plusieurs langues, elle est très cultivée et plutôt courageuse dans ses prises de position. Il y a quelques années, elle avait été encensée par la presse financière internationale : « banquière de l’année » pour le magazine Euromoney en 2015 et The Banker en 2017, et l’une des « cent femmes les plus influentes du monde » pour Forbes. Ils saluaient ainsi les orientations de nature libérale de cette femme, une personnalité surtout pragmatique et amoureuse de son pays. Mais les choses changent et récemment, la publication américaine Politico l’a qualifiée de « Destructrice de l’année ». Tout cela parce que Elvira Nabioullina a détruit les rêves occidentaux d’étrangler l’économie russe. Il y a un an, le FMI était convaincu que le PIB russe diminuerait de 3,4 %, mais cette prévision a été manifestement mal calculée. Les économistes tablent aujourd’hui sur une croissance de 2,8 %. Alors, comment la Russie a-t-elle réussi à tromper les espoirs de l’Occident et à s’en sortir sans problème ?
La réunion ministérielle de l’OPEP+ s’est terminée sur une nouvelle sensationnelle : le Brésil a choisi le camp de l’OPEP plutôt que celui des États-Unis ! L’organisation des exportateurs a ainsi gagné un nouvel ami : le Brésil. Le géant sud-américain « va rejoindre la charte de coopération de l’Opep+ à partir de janvier 2024 », selon le communiqué de l’organisation, conduite par Ryad et Moscou. Cela augmente considérablement le poids des décisions de l’OPEP+. Parce que c’est le Brésil, avec les États-Unis, qui sont les pays extérieurs à l’OPEP ayant augmenté leur production et interféré avec le cartel. En outre, cela n’est pas sans conforter indirectement les BRICS dans leur démarche de dédollarisation.
Les combats ont repris ce matin à Gaza. Sans doute Benjamin Netanyahu a-t-il jugé qu’il n’avait pas le choix. Pourtant, la reprise des bombardements de Gaza emmène Israël vers une catastrophe, à la fois militaire et morale. Militaire: six semaines de guerre n’avaient pas rapproché l’armée israélienne de l’objectif “d’éradiquer le Hamas”: les libérations d’otages par la Résistance Palestinienne l’ont montré. Morale: convaincus que les Américains ne leur laissent que quelques semaines pour réussir, les sionistes radicaux qui entourent Netanyahu vont tenter le tout pour le tout: forcer l’expulsion des Palestiniens en vue de construire le “Grand Israël”. Tout devrait être fait pour empêcher ce cauchemar. Mais,qu’ils arrivent à leurs fins ou pas,Benjamin Netanyahu met chaque jour un peu plus Israël au ban des nations.
On dirait de la science-fiction et, si l’idée n’était pas évoquée par l’ONU elle-même, on la croirait inventée par un site complotiste. Et bien non ! à l’occasion de la très sérieuse COP 28, les représentants de l’ONU se sont inquiétés très officiellement des risques militaires présentés par les techniques de modification du climat. Leur intervention mérite d’être bien comprise, car elle révèle probablement ce que certains savent sur des innovations déjà développées en matière de géo-ingénierie, et probablement déjà à l’oeuvre.
L’industrie n’a jamais fait rêver les Français… et c’est en partie pour cette raison que la désindustrialisation de la France, contemporaine à la club-médisation dont nous parlions hier, n’a au fond suscité que peu de résistances dans la population. Le phénomène s’est par ailleurs accompagné d’une vente à la découpe de plusieurs de nos entreprises, dont des fleurons bien connus. Résultat : un tiers des ouvriers français travaillent désormais pour des entreprises étrangères.
D’ordinaire réduit à la portion congrue, le Parlement européen s’est illustré en adoptant une position sur la réforme des traités qui en effraie plus d’un. La semaine dernière, le Parlement s’est en effet prononcé pour la création d’un Etat fédéral européen, où le rôle des gouvernements serait réduit à la portion congrue, et où la Commission, transformée en exécutif européen, gouvernerait avec le Parlement. Faut-il vraiment s’inquiéter ?
Au chapitre des “ingérences” et des “intox” qui perturbent le déroulement normal de l’élection, l’intelligence artificielle (rebaptisée IA pour faire chic) risque bien de jouer un rôle grandissant dans les mois à venir. Le phénomène est suffisamment inquiétant pour le chef des Droits de l’Homme de l’ONU s’en inquiète. Les opinions publiques sont-elles suffisamment mûres pour déjouer les pièges des montages en tous genres ?
Par Ramzy Baroud et Romana Rubeo – Le 20 novembre 2023 – Source Antiwar
Le samedi 11 novembre, le porte-parole militaire israélien Daniel Hagari a affirmé lors d’une conférence de presse qu’Israël avait tué un “terroriste” qui avait empêché un millier de civils de s’échapper de l’hôpital Shifa.
Ces allégations n’ont guère de sens. Même selon les critères de la propagande israélienne, la falsification d’un tel élément d’information, sans contexte ni preuve, contribue à la détérioration de la crédibilité d’Israël dans les médias internationaux et de son image dans le monde.
La veille, un fonctionnaire américain anonyme a été cité par CNN comme ayant déclaré, dans un câble diplomatique, que “nous sommes en train de perdre gravement dans l’espace de bataille médiatique“.
Par Raz Segal – Le 19 novembre 2023 – Source LA Times
Je ne peux m’empêcher de penser aux dizaines d’enfants israéliens retenus en captivité par le Hamas et le Jihad islamique dans des tunnels souterrains à Gaza, alors qu’au-dessus d’eux l’attaque d’Israël a tué, jusqu’à présent, près de 4 500 enfants palestiniens. L’arrêt de la violence et le retour des otages sont urgents pour toute personne qui accorde de l’importance à toutes les vies. Le fait qu’il soit très difficile d’imaginer comment cela peut se produire révèle une terrible vérité : ceux qui ont le plus de pouvoir pour faire changer les choses refusent de reconnaître l’humanité pour tous les êtres humains.
Il ne fait guère de doute que les Palestiniens qui ont participé au massacre de plus de 1 200 Israéliens et travailleurs migrants le 7 octobre ne considéraient pas leurs victimes comme des êtres humains et que des décennies d’occupation militaire, de siège, d’oppression et d’attaques répétées de la part d’Israël ont motivé cette déshumanisation. La déshumanisation des Palestiniens dans la société israélienne, bien avant le 7 octobre, ne fait guère de doute non plus. Des chemises imprimées par des unités de l’armée israélienne représentaient des femmes palestiniennes enceintes et des enfants comme des cibles militaires ; des appels à la “mort des Arabes” ont caractérisé la marche annuelle des drapeaux des colons à travers la vieille ville de Jérusalem ; et des élèves israéliens âgés d’à peine 13 ans chantent des chansons anti-palestiniennes, “espérant que votre village brûle“.
« La Chine se décide à sauver son secteur immobilier, crucial pour l’économie du pays » titre le quotidien le Monde, qui aurait pu rajouter la mention… « sans surprise » ! « Après des mois d’atermoiements, Pékin a annoncé des mesures fortes pour soutenir des promoteurs en quasi-faillite et un secteur de la construction en souffrance. Mais les aides de l’Etat et des banques compenseront difficilement la chute des ventes de logements. »
Par M.K. Bhadrakumar – Le 28 novembre 2023 – Source Indian Punchline
Tout le monde espérait qu’Israël abandonnerait la voie de la répression, de la colonisation et de l’apartheid en tant que politique d’État et accepterait plutôt un règlement négocié du problème palestinien sous la pression de son protecteur, mentor, guide et gardien – les États-Unis. Mais cela s’est avéré illusoire et cela tourne à une liste d’espoirs déçus et d’hypocrisie. La grande question aujourd’hui est de savoir si un changement de paradigme est possible. C’est également le dilemme auquel est confronté le président américain Joe Biden, à 80 ans.
L’histoire montre que si les événements catastrophiques ont une myriade d’effets négatifs, des effets positifs sont également possibles, surtout à long terme. La réconciliation franco-allemande après les deux guerres mondiales est peut-être le plus bel exemple de l’histoire moderne, et elle a semé les graines du projet d’intégration européenne. L’effondrement de l’Union soviétique a certainement donné un élan au rapprochement sino-russe, qui s’est transformé en un partenariat “sans limite“.
Avec les soins dont les coûts augmentent avec un reste à charge. Avec les gens qui restent sur les parkings des urgences partout en France dans des ambulances. Avec l’interdiction de rentrer dans les services d’urgence pour accompagner les malades et l’hôpital devenant un boîte noire sans témoin gênant. Avec la pénurie de personnels soignants.
Traditionnellement et c’est valable dans tous les pays, l’emploi intérimaire est un indicateur avancé des crises et de retournement de marché de l’emploi et un précurseur de hausse du chômage.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 29 novembre 2023 – Source Indian Punchline
Les diplomates israéliens ont acquis au fil du temps la notoriété d’être particuliers dans le circuit international, n’ayant ni le temps ni la patience pour les subtilités ou les convenances lorsque Tel Aviv leur demande de s’attaquer aux veines jugulaires du pays hôte où ils sont affectés.
Un seuil a été franchi par nul autre que le Premier ministre Benjamin Netanyahu lorsque, en 2015, il a arraché aux législateurs de Washington une invitation à se rendre aux États-Unis, contournant ainsi le président Barack Obama, et a pu s’adresser à une session conjointe du Congrès [il a même eu droit à 26 standing ovation pendant son discours, NdT] ; ce qu’il a fait avec enthousiasme pour saper les négociations en cours d’Obama avec Téhéran sur l’accord nucléaire.
Une image commence à émerger de la direction générale que les élites veulent donner à l’Europe pour la décennie à venir. Il faut considérer les phases géopolitiques de la même manière que les structures de défense tactique. Il y a un premier échelon de défense, puis un second derrière, qui est déjà en cours de préparation alors même que les signes de l’effondrement de la première ligne commencent à apparaître.
De la même manière, les élites américaines envisagent le destin de l’Ukraine et initient déjà les étapes de planification de la seconde phase du conflit plus large visant à affaiblir perpétuellement la Russie – ou comme ils l’appellent dans leur jargon, à la “contenir“.
L’annonce récente de la volonté de l’OTAN de créer une zone militaire Schengen en Europe, qui permettrait à toutes les armées européennes de se déplacer librement d’un pays à l’autre, en déplaçant de grandes quantités de troupes en un temps record, sans paperasserie ni attente, a été le point de repère :
Il n’y a pas que l’écologie punitive et ses fantasmes de décroissance qui menacent notre autonomie agricole. L’avachissement général de la société française et notamment son aversion grandissante pour le travail oblige de nombreuses exploitations à réduire leur voilure et à abandonner la mise en culture de nombreuses parcelles. Si beaucoup de citadins rêvent d’un retour à la campagne, dans la pratique, personne n’a envie d’aller travailler dans les champs. Plus que jamais la France est paralysée par l’injonction paradoxale de la nostalgie pour la vie d’antan et de l’inclination pour le confort.
Animés par leur désir de résoudre le problème israélo-palestinien, des responsables politiques préconisent la « solution à deux Etats » ; c’est-à-dire la coexistence sur une même terre d’un Etat d’Israël et d’un Etat de Palestine.C’était déjà la solution que l’on croyait avoir trouvée aux Accords d’Oslo, signés en 1993, qui depuis trente ans n’ont pas été respectés. Mais par-delà cet échec, nous étudierons ici la faisabilité du projet lui-même. Nous commençons une série d’articles pour explorer la possibilité de création d’un Etat palestinien. Aujourd’hui, Yves-Marie Adeline identifie les obstacles.
Alors que le Qatar et l’Egypte continuent à négocier, avec le soutien tacite des Etats-Unis, une prolongation de la trêve en cours, pour tenter de faire libérer 160 otages israéliens restants, Benjamin Netanyahu essaie de survivre politiquement en échappant à la double contrainte des Etats-Unis – qui ne souhaitent pas la reprise des bombardements sur Gaza – et des partis sionistes religieux de sa coalition qui menacent de quitter la coalition si la guerre ne reprend pas. En réalité, le plus grand danger pour le Premier ministre israélien vient de son propre parti, le Likoud, qui est tenté par un changement de coalition – s’allier au parti centriste Yesh Atid – ce qui faciliterait les relations avec les USA, les seuls alliés qui restent à Tel-Aviv après les massacres de Gaza (plus de 20 000 morts à ce jour). Le jeu politique compliqué du Premier ministre israélien peut-il résister au moment décisif, celui où la trêve devra soit être arrêtée soit transformée en cessez-le-feu (soit deux au maximum, à raison de la libération d’une dizaine d’otages israéliens par jour).
Il faut parcourir le touffu, l’abondant, l’ingrat portail statistique des branches professionnelles mis à jour par la DARES, pour comprendre le désastre économique et industriel français. Grâce à ce répertoire statistique, on comprend très vite l’ampleur des dégâts causés par la mutation discrète mais systémique de la société française vers une sorte de Club Med à ciel ouvert. L’industrie a disparu et, en dehors de quelques cols blancs, l’essentiel de l’emploi est tourné vers le service à la personne, et plus particulièrement, vers ce service très particulier qu’est le divertissement des individus. La France ne vit plus que pour le plaisir et le confort.
La sentence de la Cour de Justice de la République est tombée : c’est une relaxe, mais bien pire qu’une condamnation. Car si la Cour de Justice n’a pas suivi les réquisitions du procureur Heitz, qui réclamait un an de prison avec sursis, elle a néanmoins reconnu que l’élément matériel de la prise illégale d’intérêts était constitué, mais que l’élément intentionnel ne l’était pas. D’où la relaxe. Dans cette décision mitigée, le Garde des Sceaux sauve son poste, mais au prix d’une défiance renforcée des Français vis-à-vis de leur justice. Et cette défiance-là pourrait être destructrice.
Budget allemand : le gouvernement déclare une situation d’urgence pour 2023 et propose de suspendre le frein à l’endettement.
« Avec le budget supplémentaire 2023, nous tirons les conséquences du jugement du Tribunal constitutionnel fédéral », a déclaré le ministre des Finances Christian Lindner. En effet, « la coalition tripartite au pouvoir en Allemagne, composée du Parti social-démocrate (SPD), des Verts et du Parti libéral-démocrate (FDP), a adopté lundi (27 novembre) un budget supplémentaire pour 2023 tout en déclarant l’état d’urgence pour la période, ce qui permettrait de suspendre le « frein à l’endettement », un mécanisme inscrit dans la constitution du pays.
En Chine après Evergrande le mastodonte de l’immobilier neuf, c’est désormais le groupe Zhongzhi qui inquiète et qui est un gestionnaire d’actifs ultra-endetté sur lequel la police de Pékin vient d’ouvrir une enquête.
Avez-vous remarqué l’envolée de l’or ces derniers jours ? C’est une hausse assez remarquable. Cette hausse n’a pas lieu dans un contexte surprenant et elle n’a rien d’inexplicable.
L’on connait assez mal Petr Pavel, tout comme d’ailleurs son pays. L’homme est âgé de 61 ans. De prime abord, il n’est guère souriant … Son visage sévère montre une barbe blanche soigneusement taillée et qui se conjugue bien avec ses cheveux blancs. Avec ce physique et sa voix grave, mesurée, il dégage manifestement une certaine autorité. Il « porte beau » comme l’on disait jadis. En janvier dernier, il a remporté le 2e tour de l’élection présidentielle de la République tchèque avec 58,25% des voix. Dans son programme, il s’était engagé à « rétablir l’ordre », ce qui sied bien à son rang d’ancien général parachutiste, d’ex-haut responsable au sein de l’OTAN, et de « héros de guerre », son fait d’armes ayant été d’avoir libéré des troupes françaises assiégées par les Serbes lors de la guerre de Bosnie en 1993. Bref, un militaire, farouche défenseur de l’Ukraine et qui a sans doute la nostalgie des combats puisqu’il vient d’appeler à une attaque immédiate de la Russie, en considérant que cette dernière s’est affaiblie. On pourrait en rire … Les forces armées tchèques ne comptent que 27.000 soldats. Mais l’on n’en est plus à un « fou de guerre » près désormais. La République tchèque est un petit pays, d’un peu plus de 10 millions d’habitants. Toutefois sa situation économique est bonne : chômage, à 2,5 %, dette publique à 45 % du PIB en 2021, excédent de la balance commerciale, et un PIB par habitant tchèque supérieur à l’Espagne et au Portugal. Pour autant, les coupes budgétaires annoncées par le gouvernement ont conduit ces jours derniers à la plus grande manifestation de son histoire contre les mesures d’austérité annoncées pour 2024. Alors, que penser de cette déclaration ?
“Schengen militaire”: l’Union Européenne est-elle entrée dans une phase terminale? L’expression utilisée ces derniers jours dans les discussions au sein de l’OTAN, dit mieux que tout autre la crise dans laquelle “l’Europe” est plongée. Une organisation dédiée à la libre circulation pacifique des personnes est désormais enjointe de mettre en place une libre circulation des armées face à la Russie.
L’inévitable se produit finalement, inexorablement, alors que la stratégie du gouvernement [indien], vieille de neuf ans, visant à isoler, à diaboliser et à présenter le Pakistan comme un État soutenant le terrorisme s’effondre devant la communauté internationale. Le Pakistan vient de faire un doigt d’honneur à New Delhi en posant officiellement sa candidature à l’adhésion aux BRICS.
On peut supposer que les diplomates compétents d’Islamabad ont fait le travail nécessaire et ont tâté le terrain avant d’envoyer la demande officielle. Cela fait suite à l’initiative du président sud-africain Cyril Ramaphosa de convoquer une réunion conjointe extraordinaire des BRICS sur la situation au Moyen-Orient à Gaza le 21 novembre 2023, au cours de laquelle le ministre des affaires étrangères, S. Jaishankar, a remplacé le premier ministre Modi.
Nous savons déjà que l’Ukraine, au début du mois d’avril 2022, avait refusé de faire la paix avec la Russie. Nous le savons grâce aux dires de l’ancien premier ministre israélien Naftali Bennet, de l’ancien ministre turc des affaires étrangères, de l’ancien chancelier allemand Gerhard Schroeder, ainsi qu’aux informations en provenance d’Ukraine.
Mais ce n’est que maintenant que nous entendons la même histoire de la part d’un fonctionnaire ukrainien :
L’OTAN semble avoir la tête sens dessus dessous. D’abord, son État-major a sous-évalué la capacité des forces militaires russes et surtout leurs avancées technologiques, a méprisé la solidité du régime de Poutine et la résilience ainsi que le potentiel économique de la Russie, a trop compté sur un gouvernement ukrainien depuis longtemps corrompu. Mais le pire, c’est finalement le constat que l’OTAN a conçu des équipements militaires trop fragiles pour des combats de haute intensité, n’a pas constitué un stock de munitions adapté à un long conflit, et n’a pas réussi à homogénéiser son arsenal, chaque État membre voulant conserver ses propres normes pour vendre leur matériel à l’étranger. Côté stratégie, si l’on doit reconnaître que la Russie a eu la faiblesse de ne pas engager suffisamment de troupes au départ de l’opération spéciale, il semble devenu évident que les approches de l’OTAN prescrites à l’AFU sur le terrain n’ont pas été efficaces. Au final, la Russie semble devoir l’emporter dans les prochains mois, lorsque les troupes ukrainiennes baisseront les bras, faute de munitions et de motivation. Et le bilan pour l’OTAN sera terrible, car une large part de son équipement aura été détruit. Au passage, la cohésion des États membres de l’UE, dont la plupart sont des adhérents au Pacte Atlantique, aura été largement altérée. Pour l’État-major Otanesque, il faut donc réagir en urgence. Première mesure : le chef du commandement logistique conjoint de l’OTAN, Alexander Solfrank, a appelé à la création d’un « Schengen » militaire avec la libre circulation des troupes de l’OTAN.
C’est un chiffre très important qui devrait faire la « une » des JT et des informations économiques parce que cela matérialise un changement majeur dans l’organisation du monde. Les importations américaines en provenance de Chine s’effondrent et celles en provenance du Mexique viennent de dépasser celles en provenance de Chine !
Avec le ralentissement de l’inflation qui est marqué aux Etats-Unis et qui se dégage en Europe, beaucoup espèrent que les banques centrales vont opter pour une baisse des taux plus rapide que prévu. D’où un retour des hausses boursières. Mais cette euphorie devrait être transitoire. Si elle montre que les autorités monétaires sont parvenues à éviter le pire cet automne et cet hiver, autant la BCE que la Réserve Fédérale insiste désormais sur la nécessité de maintenir des taux élevés pendant une durée suffisante pour juguler l’inflation sous-jacente. Autrement dit, la situation des pays endettés comme la France risque d’être bien difficile dans les mois à venir.
NDLR : Une solution actuellement très difficilement applicable, mais probablement la seul à long terme. Par bien des côtés elle pourrait s'approcher de certains concepts clé de la Triarticulation sociale (www.tri-articulation.info ).
PARTIE 2 : Sur Mizane TV, suite du débat entre l'islamologue Tariq Ramadan et l'écrivain Ousmane Timera. Dans cette seconde partie, les deux invités ont débattu du leadership musulman en France et de son bilan. Retrouvez toutes les références bibliographiques sur : https://librairiedelorient.fr"
NDLR : Il nous semble absolument indispensable d'entendre le point de vue d'intellectuels musulmans au sujet du conflit actuellement en cours, sans quoi il sera difficile, sinon impossible, de se former une image d'ensemble de bouleversements en cours. Donc, nous ne pouvons que vous inviter vivement à visionner la vidéo ci-dessous ;-) !
L’info de la semaine– Blackrock s’ingère dans la nomination du nouveau patron de la Banque Centrale d’Angleterre ! Jadis, un étudiant en économie apprenait qu’une banque centrale était « indépendante » (on vous en parle régulièrement dans Finance & Tic). Certes, c’était pur jargon, mais quand même : du temps de Pierre Bérégovoy, le patron de la Banque de France, Jacques Delarosière, était prêt à démissionner si la politique monétaire dictée par Matignon et Mitterrand contrevenait à ce que son mandat de banquier central lui dictait de faire ! Une autre époque…
On se souvient qu’Ursula von der Leyen a commandé, dans une opacité qui justifie plusieurs procédures judiciaires, des milliards de doses de vaccins Pfizer contre le COVID. Pour l’instant, et dans un déni qui ruine toute crédibilité de l’Europe comme structure démocratique libérale, la Présidente de la Commission a refusé de faire la lumière sur ses échanges avec Albert Bourla, patron de Pfizer, en dehors des procédures arrêtées par le Conseil. Reste que la brièveté de la pandémie laisse sur le carreau plusieurs milliards de doses, et que différents pays comme la Pologne ou la Hongrie contestent l’obligation d’acquitter des commandes imposées par la Commission. Face aux résistances, Pfizer annonce poursuivre la Pologne… et la Hongrie devrait suivre. Jusqu’au bout, le contribuable européen sera le dindon de la farce dont on ignore encore quels bénéfices personnels Ursula von der Leyen a tirés.
La scission qui partage l’humanité entre l’Occident et le reste du monde s’accroît jour après jour.Le 21 novembre, les BRICS en formation élargie ont tenu, à l’initiative de l’Afrique du Sud, un sommet virtuel consacré aux combats qui se déroulent dans Gaza.
Il y a au moins deux domaines abonnés, sans l'avoir demandé, aux prévisions catastrophiques. Ce sont l'immobilier et la bourse. Autrement dit l'essentiel de l'univers de l'épargne et l'investissement.
Historiquement, l'opposition à la guerre est un pilier des forces progressistes de gauche. Mais celle d'Ukraine a vu le camp des pacifistes se diviser. Entre ceux qui réclament la fin des hostilités au profit de la voie diplomatique; et ceux qui veulent également la paix... en soutenant les livraisons d'armes à Kiev! Mais le pire est sans aucun doute l'impossibilité de débattre au sein de la gauche sur ces questions existentielles pour notre société et l'avenir du monde. Investig'Action a tout de même réussi à organiser un débat contradictoire en juin dernier. La revue Politique n'avait pas voulu en parler. Quant à l'une des participantes qui a promis de montrer comme exemple de désinformation la vidéo du débat à ses élèves de l'ULB, elle a laissé lettre morte la proposition de Michel Collon de participer au cours pour permettre aux étudiants de se faire leur propre opinion. Le libre examen a du plomb dans l'aile. À quand un sursaut de la gauche pour discuter ouvertement de la guerre? (I'A)
Le gouvernement Netanyahu ne supporte plus la voix dissidente du journal Haaretz, qui n’appuie pas sa propagande politique, en particulier concernant ce qui s’est vraiment passé le 7 octobre 2023. Le ministre de la communication Shlomo Karhi a donc annoncé le lancement d’une procédure pour assécher les subventions publiques du journal et, éventuellement, trouver les moyens de le censurer.
Les milliardaires Ken Griffin (à gauche) et Jeff Bezos (à droite), dont les informations fiscales ont été divulguées par le dénonciateur de l’IRS Charles Littlejohn (Alexander Tamargo / Getty Images pour American Express Presents Carbone Beach).
Charles Littlejohn, un ancien contractuel de l’Internal Revenue Service, (IRS) a divulgué les déclarations d’impôts des riches pour montrer au public comment les richissimes se jouent de notre code fiscal. Aujourd’hui, il risque une peine de prison. Ils ont arrêté le mauvais criminel.
Les déclarations officielles de la Présidente de la Commission européenne lors de sa visite en Israël le 14 octobre dernier ont suscité réprobation et colère dans nombre de chancelleries des 27, à un point tel qu’il a été jugé nécessaire de s’en distancier publiquement. Quatre ans après sa nomination, les nombreux abus de pouvoir d’Ursula von der Leyen la rattrapent enfin.
« Cet article passe en revue les preuves auto-immunes, cardiovasculaires, neurologiques, oncologiques potentielles et les preuves autopsies de la spikeopathie. »
La production de vaccins « sûrs et efficaces » était un objectif clé de santé publique. Malheureusement, des taux sans précédent d’événements indésirables ont éclipsé les avantages. Cette revue narrative en deux parties présente des preuves des méfaits généralisés des nouveaux vaccins contre la COVID-19 à ARNm et à ADN adénovecteur et est novatrice dans la mesure où elle tente de fournir un aperçu complet des méfaits découlant de la nouvelle technologie dans les vaccins qui reposaient sur des cellules humaines produisant un antigène étranger qui présente des preuves de pathogénicité. Ce premier article explore des données évaluées par des pairs, à l’encontre du discours « sûr et efficace » attaché à ces nouvelles technologies.La pathogénicité de la protéine Spike, appelée « Spikeopathie », qu’elle provienne du virus SARS-CoV-2 ou qu’elle soit produite par les codes génétiques des vaccins, semblable à un « virus synthétique », est de plus en plus comprise en termes de biologie moléculaire et de physiopathologie.
Petit à petit (à sa manière, est-on tenté de dire), la Banque Centrale Européenne alerte sur les risques qui pèsent sur le système bancaire du fait de la remontée des taux. Hier, la Banque a lancé un avertissement sur les premières “tensions” dans les bilans bancaires du fait des défauts de paiement produits par cette remontée de taux. L’année 2024 risque bien d’être celle de la dégradation forte des bilans bancaires du fait de l’impécuniosité des emprunteurs, acculés par la hausse des taux. La prudence s’impose.
Beaucoup ont compris que la monnaie numérique constituait une menace fondamentale pour les libertés, et singulièrement pour la vie privée. Elle est le noeud gordien du futur crédit social que la caste rêve d’instaurer pour domestiquer les peuples. Mais, dans le même temps, beaucoup sont effrayés par la liberté monétaire qu’un Javier Milei propose en Argentine. Ce paradoxe apparent s’explique largement par l’incompréhension de ce qu’est la monnaie dans l’opinion publique… J’entame ici un cycle d’explication sur ce qu’est la liberté monétaire, expliquée notamment à partir du rejet de la monnaie numérique en projet un peu partout dans le monde.
L’Allemagne a connu une très forte baisse de son excédent commercial en raison de la crise énergétique, mais il devrait repartir nettement à la hausse à l'avenir, et pour quelques années encore. Les gigantesques excédents commerciaux allemands ont en partie été la conséquence de féroces politiques de compétitivité non coopératives, dont l'objectif était de parasiter les voisins européens en profitant de la mise en place de l’euro. Mais si ces excédents ont été très favorables à l’Allemagne (mais moins aux Allemands), ils ont causé de nombreux problèmes et drames sociaux en Europe. Car, contrairement à une idée reçue, les excédents permanents sont loin d'être une bonne nouvelle pour l'économie réelle. L'Allemagne se révèle alors comme un faux modèle, représentant tout ce qu’il ne faut pas faire en termes de coopération économique. Explications.
Eva Karene Bartlett, de nationalité canadienne, est une des grandes journalistes contemporaines. Pour ses reportages libres sur le sort des Palestiniens, sur la guerre de Syrie ou la guerre d’Ukraine, elle est régulièrement la cible des chiens de garde de la presse subventionnée (les “fact-checkers” bien mal nommés puisque ce sont des censeurs, des “speech-checkers”). Nous avons demandé à Madame Bartlett l’autorisation de reproduire un récent en deux parties, datant de dix ans (les faits rapportés datent de la seconde partie des années 2000), sur les humiliations et souffrances subies par les Palestiniens, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Les actuels massacres et destructions commis en Palestine représentent une intensification de pratiques qu’Eva Bartlett décrit depuis des années.
Le gouvernement israélien se débat dans le piège en train de se refermer sur lui. Le cessez-le-feu aurait dû commencer hier 22 novembre. Puis le matin du 23 novembre à 10h. Aux dernières informations, des négociations seraient toujours en cours et la trêve ne commencerait que vendredi. En réalité, le gouvernement israélien essaie de gagner du temps, parce qu’il sait qu’il sera difficile de reprendre la guerre “comme avant” après le cessez-le-feu.
Geert Wilders, surnommé “Capitaine Peroxyde” par certains, vient de remporter 37 sièges sur 150 au Parlement batave, à la surprise générale. Il forme le premier groupe parlementaire à La Haye, et devrait logiquement tenter de monter une coalition pour former un gouvernement. Jusque-là, c’était plutôt la libérale réfugiée turque Dilan Yeşilgöz-Zegerius, qui était donnée en tête. Elle arrive finalement en troisième position. Les jours et les semaines qui viennent vont permettre de jauger le véritable contenu idéologique d’un leader et d’un parti ennemis avoués de l’Islam et partisans, à une époque, d’un “Nexit”.
Les 16 et 17 novembre 2023, un tribunal contre le blocus américain de Cuba s'est tenu dans les locaux du Parlement européen. 263 participants issus de 21 pays étaient présents. Le tribunal s’est conclu par un verdict juridique solidement fondé : il condamne fermement l’un des plus grands scandales du 21e siècle.
Si l’on en croit la propagande officielle et imposée par la caste, Israël est la seule démocratie du Moyen-Orient qu’il faut défendre face à un océan de barbarie islamiste. Le siège de Gaza serait une condition de survie pour cet Etat civilisé. Problème : le blocus de Gaza conduit tout de même à des situations qu’aucun(e) adepte des grandes valeurs progressistes en jeu dans notre combat contre l’islamisme ne pourrait supporter bien longtemps. Le récit de la Directrice exécutive de l’UNICEF, en visite dans l’hôpital du Sud-Gaza, à Khan Younis, fait, de ce point de vue, froid dans le dos, et devrait interroger toutes les féministes, tous les pourfendeurs de la pédophilie et tous les défenseurs forcenés des droits de l’enfant. Peut-on continuer à être Occidental au spectacle de telles horreurs ?
La guerre régionale est là. L’Axe de la Résistance estime que les États-Unis et Israël veulent prolonger la guerre de Gaza indéfiniment. Si bien qu’une escalade régionale leur paraît inévitable désormais. Explications.
Des perquisitions sont en cours jeudi matin dans quatre régions différentes d’Allemagne, chez des membres et des sympathisants des organisations palestiniennes Hamas et Samidoun, interdites dans le pays, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
Tom Friedman a lancé son terrible avertissement dans le New York Times jeudi dernier :
Je pense que si Israël se précipite maintenant [unilatéralement] à Gaza pour détruire le Hamas, il commettra une grave erreur qui sera dévastatrice pour les intérêts israéliens et américains.
Je parle du traité de paix de Camp David, des accords de paix d’Oslo, des accords d’Abraham et de l’éventuelle normalisation des relations entre Israël et l’Arabie saoudite. Tout cela pourrait partir en fumée.
Malheureusement, a déclaré le haut fonctionnaire américain [Friedman], les chefs militaires israéliens sont aujourd’hui plus faucons que le Premier ministre. Ils sont rouges de rage et déterminés à porter au Hamas un coup que l’ensemble du voisinage n’oubliera jamais.
La bataille des brevets entre les géants Moderna et BioNTech-Pfizer atteint un sommet avec la récente invalidation par l’Office européen des brevets (OEB) d’un brevet clé de Moderna. Ce brevet, protégeant les “vaccins contre le virus respiratoire”, a été contesté par BioNTech, Pfizer et Sanofi. Derrière ces règlements de compte, c’est le partage du marché de la vaccinothérapie qui est en jeu.
La société Naarea, lauréate de l’appel à projets "Réacteurs Nucléaires Innovants" du plan d’investissement France 2030, développe un petit réacteur nucléaire innovant : sa technologie repose sur un réacteur à sels fondus produisant de l’énergie à partir de combustibles nucléaires usagés actuellement entreposés et d’uranium appauvri. Elle vient de réaliser une première mondiale. Rencontre avec Jean-Luc Alexandre, son président-directeur général.
A force d’avoir suivi depuis son élection la ligne de l’Occident, tout en marginalisant le Kremlin, à force d’avoir tout concédé à l’Azerbaïdjan sans garantie concernant le Haut Karabakh, Pashinyan a placé l’Arménie dans une situation difficile et qui risque de le devenir davantage dans les mois qui viennent. Car outre le Karabakh, l’ensemble du pays pourrait faire l’objet d’un conflit territorial. Ainsi que le déclarait récemment et de façon lucide, la romancière russe, Narinai Abgaryan, d’origine arménienne, « aujourd’hui, l’existence même de l’Arménie est remise en question ». Ce qui est dramatique, c’est l’illusion entretenue par le Premier ministre arménien qui estimait, encore il y a quelques jours, que l’Arménie et l’Azerbaïdjan s’étaient entendus sur les grandes lignes d’un traité de paix, mais, soulignait-il, persistaient « à ne pas parler le même langage diplomatique ». On a du mal à comprendre … Il faut néanmoins rappeler que les discussions avec le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, se tiennent à Bruxelles et se font sous l’entremise du président du Conseil européen, Charles Michel. Ceci explique peut-être cela.
C’est un article important du Figaro qui revient sur le fait que le « nucléaire définitivement reconnu comme industrie verte par le Parlement européen ».
Le cessez-le feu à Gaza, qui commencera jeudi à 10h00 (heure de Gaza), n’a été accepté par le gouvernement israélien que sous une forte contrainte américaine. La raison principale de la pression mise par les USA sur Benjamin Netanyahu est le rôle croissant joué par la Chine dans les affaires du Proche-Orient. Au moment où la réprobation des massacres commis par l’armée israélienne à Gaza devenait quasi-universelle, les Etats-Unis constate l’audience croissante de la Chine dans la région.Et le risque qui pèse sur leur propre influence.
Les conséquences de l’opération « Al-Aqsa Flood » menée par le Hamas le 7 octobre ont laissé les entreprises israéliennes dévastées, tandis que les colons sont confrontés à une situation inconnue, sans précédent, en l’absence d’investissements financiers publics et d’aide à leur intention. Plus d’un mois après le début de l’opération du Hamas, la guerre à Gaza a eu un effet dévastateur sur l’activité commerciale israélienne, des centaines d’entreprises étant au bord de la faillite. Les économistes et les financiers estiment que le coût initial de la guerre de Gaza pour Tel-Aviv s’élève à 51 milliards de dollars, soit environ 10 % du PIB d’Israël.
Les mouvements combattants palestiniens sous l’égide du Hamas ont obtenu une indéniable victoire politique: au terme d’une médiation du Qatar, le gouvernement israélien accepte,en échange de la libération de cinquante des otages emmenés par les Palestiniens le 7 octobre, de libérer 150 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. Une trêve de 4 jours doit permettre l’échange. On se doute de la fragilité du dispositif. Néanmoins, il s’agit d’une lourde défaite pour le gouvernement Netanyahu, contraint, sous la pression internationale, à négocier, après six semaines de guerre dont l’objectif déclaré était “d’éradiquer le Hamas”
Par M.K. Bhadrakumar – Le 20 novembre 2023 – Source Indian Punchline
Un déploiement naval massif des États-Unis dans un large arc de ce que l’on appelle le Grand Moyen-Orient est en cours – il s’étend de la Crète en Méditerranée orientale à la mer Rouge et au Bab el Mandeb, en passant par le golfe d’Aden et jusqu’au golfe d’Oman. Cette démonstration de force faite pour dissuader pourrait se transformer en opérations offensives à grande échelle et viser à remodeler les alignements géopolitiques et à les ramener dans les sillons traditionnels des rivalités intrarégionales dans la région du Golfe.
Les observateurs de navires ont d’abord déclaré que, depuis jeudi, le porte-avions USS Dwight D. Eisenhower et ses escortes naviguaient juste à l’extérieur du détroit d’Ormuz, dans le golfe d’Oman, et s’approchaient du golfe Persique. Un responsable du Pentagone a confirmé l’emplacement, mais n’a pas voulu dire si le porte-avions entrerait dans le golfe Persique en passant par le détroit d’Ormuz.
Le Gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, vient de faire passer aux établissements financiers un message clair : les banques ne doivent pas freiner sur la distribution de crédits immobiliers. Comment encadrer davantage les établissements financiers ? Voici le résumé rapide d’Ecorama du 20 novembre 2023, présenté par David Jacquot!
Un sujet assez surréaliste si vous voulez mon avis.
L’élection de Javier Milei, en Argentine, comme Président de la République, soulève beaucoup d’incompréhension, d’inquiétudes, et parfois d’hostilité, largement nourrie par la propagande mondialisée. Les abonnés du Courrier ont suivi depuis plusieurs semaines l’ascension d’un homme dont nous avons publié et commenté le programme. Maintenant qu’il arrive au pouvoir, l’impréparation de l’opinion occidentale est criante, et un travail d’explication en profondeur est nécessaire pour expliquer le pourquoi et le comment de ses propositions qui semblent incongrues à beaucoup de Français. A commencer par la liberté de choix en matière de monnaie qu’il annonce, et qui est improprement traduite par le principe de la dollarisation de l’économie argentine.
La semaine dernière, le Conseil des Ministres a validé un projet de loi sur les dérives sectaires qui tire toutes les conséquences de l’épisode COVID. Sont classées désormais au chapitre de ces dérives les propositions de thérapie naturelle comme celles que proposait Thierry Casasnovas, mis en garde à vue cet été (peu de temps après l’interview qu’il nous avait donnée, et que nous rappelons ici). Si les rédacteurs des textes se sont bien gardés de faire allusion au refus de l’injection à l’ARN Messager, le texte peut néanmoins permettre leur incrimination à la prochaine pandémie. Décidément, ils ne lâchent rien !
Réunis dans un sommet virtuel extraordinaire, les BRICS ont fermement appelé à une trêve humanitaire à Gaza. Le président sud-africain, qui exerce la présidence du groupe jusqu’à la fin de l’année, est allé jusqu’à dénoncer un génocide commis par les Israéliens. Les médias occidentaux se plaisent à souligner, par contraste, la position en retrait de l’Inde. En réalité, le résumé de la discussion est important parce qu’il répète l’importance des résolutions de l’ONU et appellent à la création d’un Etat palestinien. Cette déclaration survient à un moment où l’on parle de plus en plus d’un cessez-le-feu provisoire pour un échange d’otages, sous l’égide du Qatar.
L’Allemagne est confrontée à un scandale budgétaire sans précédent. Les conséquences économiques et politiques ne sont pas encore prévisibles. Mais il s’agit certainement de bien plus que ces 60 milliards d’euros que la Cour constitutionnelle fédérale a supprimés parce que le transfert des crédits Corona non utilisés vers le fonds climatique était anticonstitutionnel. Ce scandale budgétaire portera gravement préjudice au pays et mettra encore plus de pression sur son industrie. Les conséquences économiques qui en découlent se feront sentir dans de nombreux pays européens. Dans l’UE également, car l’Allemagne est de loin le plus grand contributeur net de l’Union. Et c’est justement maintenant que Bruxelles a besoin de beaucoup plus d’argent – pour la facilité ukrainienne, pour la migration, pour l’aide économique, pour les intérêts sur les dettes liées au programme de pandémie. L’UE est-elle également confrontée à un scandale financier ?
L’affaire a été révélée par le site Disclose et oblige désormais la CNIL à lancer une enquête administrative. De manière totalement illégale, la police française utilise depuis 2015 un logiciel de reconnaissance faciale conçu par une société israélienne pour pratiquer de l’espionnage sauvage dans nos rues. Le logiciel permet même de pratiquer des recherches par origine ethnique… Voilà une parfaite illustration du décalage qui existe entre une législation déjà beaucoup trop liberticide et le pouvoir que la police s’arroge sans aucun fondement pour fliquer les citoyens. Une reprise en main énergique de la police s’impose.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 18 novembre 2023 – Source Indian Punchline
La rencontre au sommet entre les présidents Joe Biden et Xi Jinping, qui s’est tenue mercredi à San Francisco, a montré que l’atmosphère des relations sino-américaines s’est transformée après une année difficile. De sérieuses divergences subsistent et aussi le défi de naviguer entre les deux élections présidentielles de 2024 – à Taïwan en janvier et aux États-Unis en novembre – dont les enjeux sont considérables.
Washington et Pékin ont tous deux dressé un bilan positif du sommet et se sont montrés désireux de faire preuve d’une diplomatie fructueuse. Pour Joe Biden, il est urgent de revendiquer des succès en matière de politique étrangère alors que la guerre par procuration en Ukraine est pratiquement perdue et qu’une autre guerre vient de commencer au Moyen-Orient. Après tout, la guerre est l’échec de la diplomatie.
Nous pouvons maintenant affirmer sans risque que notre lecture précédente de la situation israélienne semble être exacte. Les États-Unis agissent comme un navire sans gouvernail, se précipitant au Moyen-Orient par réflexe, sans plan clair, et sont en fait terrifiés par les escalades iraniennes.
Nous le savons désormais grâce à une confluence de nouvelles données.
L’un des indicateurs de la hausse de la pauvreté en France est le nombre grandissant de ses habitants qui, en ce moment, frappent à la porte des associations caritatives, du type Secours catholique ou Restos du cœur. Quand on observe de près le phénomène, on distingue les pauvres arrivant de régions du monde où la misère est encore plus grande, et un nombre croissant de « nouveaux pauvres » de souche. Le ministre de l’Économie a déclaré que leur augmentation est « le signe que l’inflation touche très durement beaucoup de nos compatriotes ». Ceci est un constat, mais l’on attend une explication plus complète, qui nous conduirait jusqu’à la sphère des causes, où l’on reconnaît la figure du pompier pyromane. Entrons dans le détail.
L’Union européenne compte 100 réacteurs en activité dans 12 États membres (Belgique, Bulgarie, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Pays-Bas, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède). Du fait de la faible performance des énergies alternatives pour l’industrie, notamment les « électro-intensives », plusieurs pays européens réfléchissent à accroître leur parc nucléaire, dont la France. En février 2023, le Royal United Services Institute, du Royaume-Uni, a montré que les achats de combustible et de technologie nucléaires russes par l’UE ont atteint en 2022 leur plus haut niveau depuis 3 ans. Cela s’explique en partie par le fait que les technologies des centrales nucléaires sont différentes et qu’il n’est pas facile de passer à un combustible alternatif. Il s’agit d’un processus complexe d’un point de vue technologique et les tests réalisés pour la République tchèque, par exemple, avec le carburant américain de Westinghouse n’ont pas été concluants. Pourtant, l’UE continue de vouloir imposer des sanctions contre Rosatom, avec le 12e paquet en préparation, ce qui est d’ailleurs une source de division entre les États membres. Alors, quelles sont les chances que l’Europe réussisse enfin dans cette entreprise?
Tandis qu’Israël poursuit destructions et massacres à Gaza, la Chine et la Russie s’efforcent de construire une coalition de pays ne laissant pas d’autre choix aux Etats-Unis à la Grande-Bretagne et à l’Union Européenne que d’imposer un cessez-le-feu. L’Occident, pour l’instant, continue à encourager la guerre: à Gaza, où l’armée israélienne avance très lentement; et en Ukraine, où les USA sont toujours disposés à sacrifier jusqu’au dernier Ukrainien.
« Comment en sommes-nous arrivés là ? Les candidats utilisent l’IA pour postuler… et les recruteurs l’IA pour les choisir ! » se demande à juste titre cet article de Midjourney pour Clubic.
"Le conflit israélo-palestinien est-il un conflit seulement politique ou sa dimension religieuse doit-elle être prise en compte ? Pour en débattre, Mizane TV a invité l'islamologue Tariq Ramadan et l'écrivain Ousmane Timera dans une émission exclusive en deux parties. Retrouvez toutes les références bibliographiques sur : https://librairiedelorient.fr"
NDLR : Il nous semble absolument indispensable d'entendre le point de vue d'intellectuels musulmans au sujet du conflit actuellement en cours, sans quoi il sera difficile, sinon impossible, de se former une image d'ensemble de bouleversements en cours. Donc, nous ne pouvons que vous inviter vivement à visionner la vidéo ci-dessous ;-) !
L’une des plus grandes catastrophes humanitaires du XXIesiècle ! C’est ce que dénonce Richard Falk ancien professeur de droit international à Princeton et rapporteur spécial sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens de 2008 à 2014. Il rappelle comment Israël et nombre de gouvernements occidentaux réussissent à travers de nombreuses polémiques à détourner l’attention de la dévastation de Gaza et de l’assaut génocidaire contre ses 2,3 millions d’habitants, innocents et depuis longtemps persécutés (IA).
La violente attaque du 7 octobre a choqué la planète entière. Et dans la foulée, Netanyahou a lancé une campagne de massacre contre les Palestiniens. Que s'est-il vraiment passé ce jour-là? Des questions sont soulevées dans la presse israélienne, pas relayées dans nos médias. Pour faire toute la lumière, une véritable enquête internationale est nécessaire.
NDLR : Cette vidéo de 27 minutes de Michel Collon date déjà du 10 novembre, mais son visionnage demeure totalement d'actualité. En effet, c'est un condensé de faits qui montre qu'une partie des israéliens décédés le 7 octobre 2023, ont été tués par des tirs de l'armée israélienne, parfois volontaire. Ceci n'enlève rien au fait que des israéliens ont aussi été tués par les milices gazaouites.
97 % de l'eau de Gaza était impropre à la consommation, même avant la dernière attaque militaire israélienne, qui a dévasté les infrastructures hydrauliques. Aujourd'hui, une situation désastreuse est devenue catastrophique. L'eau, c'est la vie. Son déni et sa destruction c'est un génocide.
L’affaire passe à peu près sous les radars de l’actualité, mais elle est pourtant essentielle (même si elle ennuie considérablement le public). Bruno Le Maire se livre à une intense activité diplomatique pour obtenir une révision du pacte européen de stabilité et de croissance qui n’oblige pas à réduire sa dette trop vite. Problème : les Allemands ne se laissent pas faire, et aimeraient bien conserver des dispositions un peu contraignantes pour empêcher le grand n’importe quoi tel que les Italiens et les Français le pratiquent. En particulier, il s’agit de ne pas inscrire dans les textes le rythme auquel les pays dont le déficit dépasse 3% doivent réduire leur déficit.
Lorsque le Général de Gaulle décida de se retirer de l’OTAN, il justifia sa décision en exprimant la crainte « des complications en Asie du fait de la politique américaine et en Europe du fait de la politique allemande ». Partant de là, il ne souhaitait pas « que la France soit entraînée dans des conflits qui ne la concernent pas directement ». Il faut relire le texte de sa conférence de presse du 21 février 1966 pour mesurer combien était pertinente sa vision. Aujourd’hui, la France – sous un statut non juridique et ambigu de cobelligérant – est de fait en guerre contre la Russie, y consacre d’énormes moyens militaires, plus sans doute des soldats « fantômes » sur le terrain, et, en outre, elle est impliquée, d’une manière ou d’une autre, dans les tensions américaines au sein de l’Indopacifique. Bien sûr, le peuple français n’a été aucunement consulté sur ces choix cruciaux pour notre avenir, tout comme la représentation parlementaire, laquelle ne brille pas, à gauche comme à droite, par le courage politique pour défendre les droits des citoyens. En 2016, Donald J. Trump avait qualifié l’OTAN d’« obsolète » et trois ans plus tard, en 2019, Emmanuel Macron avait jugé l’organisation en « état de mort cérébral » au grand dam, d’ailleurs, des Allemands. A quelques mois du second anniversaire du conflit en Ukraine, force est de constater l’échec total de l’OTAN et un diagnostic sans faille de ses faiblesses, des insuffisances de son potentiel militaire, de son manque de cohésion et surtout de la sous-évaluation, par mépris, de l’avance des forces militaires russes. Valérie Poutine, avec sa guerre d’attrition, a finalement atteint son objectif, indépendamment des railleries de la presse occidentale : affaiblir durablement l’OTAN. C’est donc en position de force qu’il pourrait négocier prochainement la réddition de l’Ukraine.
Mercredi, la Cour constitutionnelle allemande, la plus haute juridiction du pays, a annulé la décision du gouvernement de réaffecter les 60 milliards d’euros de crédits inutilisés liés à la pandémie du Covid-19 vers un fonds climatique. La Cour a jugé cette réaffectation inconstitutionnelle, créant un déficit dans le budget gouvernemental dédié à l’action climatique.
« Au nom de la productivité, du sentiment d’appartenance ou d’une meilleure collaboration entre les équipes, de nombreuses entreprises commencent à serrer la vis sur le télétravail et à exiger un plus large retour au bureau des salariés, parfois même total.
Comme vous pouvez le voir sur ces prévisions, l’endettement, enfin le coût de la dette plus précisément est en train d’exploser, ce qui est logique. 84 milliards d’euros en 2027. Il va donc falloir trouver globalement 50 milliards d’euros, soit globalement le budget de l’Education Nationale chaque année pour payer les intérêts de la dette.
Il y a deux faits saillants en termes géopolitiques. Ces deux faits sont les plus structurants pour l’avenir du monde. Le premier c’est le conflit entre la Russie et les Etats-Unis actuellement limité à une guerre ouverte via le « proxi » ukrainien. Le second c’est la volonté d’endiguement de la Chine par les Etats-Unis et la volonté américaine de faire dérailler la croissance chinoise et ses avancées technologiques.
L’objectif, vous le savez maintenant, c’est bien évidemment la domination du monde.
Sur le front du secteur immobilier la situation ne s’améliore pas, bien au contraire, la crise devient statistiques après statistique plus profonde. Les réservations de logements neufs sont en baisse de 40 % sur un an par rapport au 3ème trimestre 2022.
« Les voitures électriques assoiffent les pays du Sud », c’est le titre très inquiétant de cette enquête passionnante du site Reporterre (une enquête diffusée en partenariat avec l’émission La Terre au carré, de Mathieu Vidard, sur France Inter) au sujet des voitures électriques qui assoiffent littéralement les pays du Sud.
Les voitures électriques si vertueuses pour la qualité de notre air nécessitent des quantité astronomique de matières premières.
Cela faisait un moment que Big Serge, le chroniqueur militaire, n’avait rien écrit sur la guerre d’Ukraine – en ayant prévu depuis longtemps le dénouement. On lira avec d’autant plus d’intérêt son essai le plus récent/ J’en traduis la conclusion, consacrée à la défaite occidentale:
Par M.K. Bhadrakumar − Le 15 novembre 2023 − Source Indian Punchline
Après avoir réussi à détruire l’Irak et l’Afghanistan [la Libye et la Syrie, NdT], les États-Unis estiment que la destruction de l’Ukraine est presque terminée. Lors de la récente réunion entre les ministres des affaires étrangères et de la défense des États-Unis et de l’Inde à New Delhi dans le cadre du format 2+2, les deux pays “se sont accordés sur la nécessité d’une reconstruction post-conflit” en Ukraine. Cette déclaration ne correspond pourtant pas aux réalités du terrain.
Les Indiens et les Américains sont en train de siffler dans le noir. En fait, il faut s’attendre à une toute nouvelle phase des opérations militaires spéciales russes et on ne sait pas encore à quoi ressemblera l’Ukraine ensuite.
Dans la bataille de propagande autour de l’ouverture des négociations d’adhésion avec l’Ukraine, le lobby bruxellois met tout dans la balance pour manipuler l’opinion publique. Une toute nouvelle étude confirme même le fort potentiel économique de l’Ukraine, notamment dans les domaines de l’agriculture et de la numérisation. C’est plus que cynique, car c’est justement dans ces domaines que l’Ukraine a cédé la souveraineté de contrôle à la technostructure transatlantique. Bruxelles doit maintenant préparer le terrain pour cette technostructure – avec des garanties de sécurité militaire et une protection des investissements directs étrangers, garantis et financés par les États membres. On aurait pu résumer le contenu de l’étude en une phrase : les conséquences économiques de la guerre en Ukraine doivent être supportées par les États membres de l’UE ! Les bénéfices restent dans la technostructure !
Dans tous les pays d’Europe, la question de la souveraineté nationale se pose avec acuité. Lorsque le droit européen est contraire au droit national, quelle règle fondamentale prime ? Alors que le juge constitutionnel allemand a rappelé à plusieurs reprises la supériorité du droit national, Laurent Fabius vient de prononcer un discours (que nous reproduisons ici) qui explique exactement l’inverse et théorise l’abandon de souveraineté au profit de l’entité européenne. Décidément… Laurent Fabius aura manifesté tout au long de sa carrière une grande fâcherie avec la souveraineté nationale.
NDLR : Dans cette vidéo extrêmement brillante, Éric Verhaeghe montre quels sont les mises en scène mises en oeuvre pour parvenir à créer une certaine opinion au sein (de deux catégories de publics différentes). À VOIR !
J’ai déjà évoqué les liens entre Bolloré et Emmanuel Macron, soutien indispensable pour la création d’une Fox News à la française. L’émission d’Hanouna réunissant Elisabeth Levy et Moundir, acteur de téléréalité, a donné une démonstration éclatante des techniques utilisées par ces télépoubelles pour manipuler l’opinion et disqualifier les opinions qui contreviennent aux intérêts des néo-conservateurs mondialisés. Voici, pour ceux que ça intéresse, une petite analyse de ce qui s’est passé chez Hanouna en début de semaine…
Il a fallu le conflit Russo-Ukrainien-OTANnesque de février 2022 pour que le miroir aux alouettes éclate : le couple franco-allemand est une chimère. Et l’on voit aujourd’hui une Allemagne aux postures guerrières délirantes, un suicide économique du patronat incompréhensible, des verts allumés au crack atlantiste et sans espoir de sevrage … Dernière illustration en date : Scholz qui demande à Poutine de se rendre ! Alors, autant le dire en allemand : « Wenn der Wahnsinn in der Welt stärker ist als die Vernunft » … Mais où le gouvernement d’Outre Rhin risque-t-il de nous entraîner ?
Yakov M. Rabkin analyse les nombreuses manifestations de juifs protestant contre l’agression israélienne et pour les droits des Palestiniens. Le professeur émérite d’histoire revient sur l’opposition historique entre judaïsme et sionisme. Et si la propagande israélienne a tenté de résoudre cette contradiction en développant une nouvelle forme de judaïsme, Rabkin souligne que l’opposition est toujours bien présente et même ravivée par les politiques israéliennes. (I’A)
Par David P. Goldman – Le 11 novembre 2023 – Asia Times
Le dirigeant chinois Xi Jinping rencontrera le président Biden le 15 novembre à San Francisco avec quatre as en main. Les conseillers politiques proches de Xi expriment une confiance sans précédent dans la position stratégique de la Chine.
Premièrement, l’effondrement de l’offensive ukrainienne contre les forces russes et l’aveu de son commandant que la guerre est dans une “impasse” constituent un revers pour la position stratégique de l’Amérique et un gain pour la Chine, qui a doublé ses exportations vers la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022.
Deuxièmement, la guerre technologique menée par les États-Unis contre la Chine a échoué, car les entreprises chinoises spécialisées dans l’intelligence artificielle achètent des processeurs rapides de Huawei au lieu des puces de Nvidia et d’autres producteurs américains.
Divers médiasukrainiens (en russe) font état de projets de limogeage de tel ou tel général. Andrei Yermak, le chef de cabinet de Zelenski et le véritable pouvoir derrière lui, est actuellement aux États-Unis, prétendument pour obtenir le feu vert pour renvoyer le commandant en chef de l’armée ukrainienne, le général Zaluzny. D’autres médias ukrainiens demandent que Zaluzny devienne le nouveau président. Demain, le directeur de la CIA, Burns, devrait être à Kiev pour dire à Zelenski que son temps est écoulé et que lui, Zelenski, devra partir.
Par Comité éditorial − Le 27 octobre 2023 − Source Modern Diplomacy
Une série de maladresses met à nu les tensions internes de l’Union européenne et jette une ombre sur ses ambitions géopolitiques, écritBloomberg.
La semaine dernière, les deux plus hauts responsables de l’Union se sont rendus à la Maison Blanche pour présenter un spectacle d’unité avec le président Joe Biden et sont revenus avec à peine plus qu’une photo souvenir, après que les chamailleries entre les deux responsables ont détourné l’essentiel de l’attention.
Depuis une vingtaine d’années, Israël s’est affirmé comme une nation parmi les plus avancées de la “troisième révolution industrielle”. C’est tout cet acquis que la guerre de Gaza et les choix du gouvernement Netanyahu viennent remettre en cause. Les premières semaines de la guerre de Gaza révèlent d’ores et déjà la fragilité de l’économie israélienne, à la fois l’une des plus sophistiquées au monde et les moins préparées à une guerre longue. C’est une différence majeure avec la Russie de Vladimir Poutine qui, s’est préparée de longues années et disposait,dès ledébut de la guerre d’Ukraine en février 2022 les bases d’une économie de guerre.
Le phénomène de tiers-mondisation, de paupérisation des Français est le problème le plus étrange qui se conçoive : il n’est nulle part dans les statistiques, mais il est partout dans les rues, dans les magasins, dans les conversations, dans les esprits. L’inflation est tenace, la désindustrialisation grandit, dans les caddies, la junk-food pas chère remplace les produits de qualité, mais le cartel des médias subventionnés s’occupe de défendre les bombardements incessants d’hôpitaux palestiniens par les Israéliens, et s’emploient à nous expliquer que nous sommes d’horribles antisémites.
Située aux confins orientaux de l’Allemagne, la Haute-Silésie a successivement appartenu à la Pologne, à la Bohême, à l’Autriche, à la Prusse et au second Reich allemand. Après la Première Guerre mondiale, elle fut partagée entre la Pologne et l’Allemagne, qui s’en empara tout entière en 1939 pour finalement la perdre totalement en 1945. Il y a quelque temps, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a déclaré que l’opération spéciale des forces armées russes en Ukraine avait modifié le rôle de Berlin et de l’armée allemande en Europe. Le ministre soulignait que « L’Allemagne, en tant qu’État le plus peuplé et le plus fort économiquement d’Europe centrale, doit devenir l’épine dorsale du confinement et de la défense collective en Europe ». A cela s’ajoute le fait, comme le soulignait en septembre dernier au Figaro, Léo Péria-Peigné, de l’IFRI, que « L’Allemagne ne considère plus la France comme son premier partenaire militaire en Europe ». Tout ceci semble faire remonter des relents que l’on aurait voulu oublier. Et l’on est en droit de douter de plus en plus de la cohésion de l’Union Européenne.
Youssef Hindi est bien connu pour ses travaux sur la tradition hébraïque et sur ses rapports avec le sionisme. Auteur d’une thèse originale et érudite qui montre comme le sionisme procède d’un détournement messianique de la tradition juive, Youssef Hindi a évoqué pour nous la situation en Israël et en Palestine.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 13 novembre 2023 – Source Indian Punchline
Si les États-Unis sont une puissance en déclin et que la montée en puissance de la Chine est inévitable dans la région indo-pacifique, si la Russie se considère comme une puissance mondiale et est déterminée à enterrer l’ordre fondé sur des règles dominé par les États-Unis, si la défaite des États-Unis et de l’OTAN dans la guerre en Ukraine est devenue un fait accompli, si le Canada a été encouragé par les États-Unis à s’inquiéter et à s’agiter au sujet de l’implication présumée de l’Inde dans l’assassinat de Nijjar, si le bain de sang d’Israël à Gaza est en fait un génocide, eh bien, les décideurs politiques indiens n’ont pas entendu parler de tout cela. Tel est le message qui ressort de la réunion 2+2 des ministres des affaires étrangères et de la défense américano-indiens, qui s’est tenue à New Delhi le 10 novembre.
Le tableau d’ensemble est le suivant : après avoir audacieusement revendiqué le rôle de leader du Sud mondial en septembre dernier, l’Inde s’est ralliée en l’espace de deux mois au camp américain en tant qu’allié indispensable des États-Unis, aspirant même à devenir un “centre de défense mondial” avec l’aide du Pentagone.
Voici quelques-unes des conclusions de la réunion 2+2 :
Autant le conflit entre l’Ukraine et la Russie a structuré deux pôles qui s’opposent – l’Occident d’une part, et les pays du Sud d’autre part, dont les BRICS – autant la guerre menée par Israël contre le Hamas bouscule, pour ne pas dire fragmente cette situation finalement assez bipolaire. En réalité, les intérêts des uns et des autres semblent s’agréger de façon complexe, façon « rubik’s cube », en fonction des opportunités politiques, des réalités économiques, et des vues à court et long terme. Les positions divergentes à l’égard d’Israël entre pays arabes, Turquie et Iran, en témoignent. La position d’un autre pays mérite d’être examinée : l’Inde. Alors que Jérusalem a toujours été intéressé à entretenir de bonnes relations avec ce pays, Delhi a longtemps hésité à nouer des relations diplomatiques complètes avec l’Etat hébreu. A l’origine, les dirigeants indiens avaient une perspective antisioniste. Nehru, qui avait pour axe directeur de jouer un rôle de chef de file dans le tiers monde, identifiait l’État hébreu comme faisant partie du bloc occidental. Puis les choses ont changé. Et depuis la dernière attaque du Hamas, les contenus antipalestiniens pullulent sur les réseaux sociaux indiens. Une stratégie orchestrée par les nationalistes hindous au pouvoir, qui considèrent la minorité musulmane comme un ennemi de l’intérieur.
Beaucoup de Français subissent le contre-coup du prix trop élevé de l’électricité. On se souvient que ce prix a explosé dans le cadre de l’ARENH, le marché européen de l’électricité, qui intègre dans la fixation du prix le coût du gaz (devenu cher depuis les sanctions contre la Russie) et des énergies renouvelables. L’Etat négocie un dispositif depuis plusieurs mois avec EDF un tarif de référence qui sera applicable à partir de 2026. C’est une question cruciale pour les restaurateurs et les hôteliers qui sont fortement impactés par le prix de l’énergie.
GUERRE D’UKRAINE JOUR 620/ GAZA JOUR 38 – La grogne n’est pas seulement au Département d’Etat mais aussi au Quai d’Orsay. Pendant longtemps, la France a eu une ligne claire sur le conflit entre Israël et les Palestiniens. Israël, qui tire sa légitimité de la résolution des Nations Unies du 29 novembre 1947, devait respecter toute cette résolution (reconnaissance d’un Etat palestinien). A partir de la Guerre des Six Jours, la France a régulièrement rappelé Israël au respect du droit international. Même si la ligne française s’est brouillée à partir de Nicolas Sarkozy, la diplomatie française n’avait pas modifié son attitude. C’est ce que rappellent des diplomates à Emmanuel Macron. Nous communiquons aussi à nos lecteurs l’essentiel du dernier article de Seymour Hersh, que certains seront surpris de voir très proches de la ligne israélienne: cela donne un bon aperçu du raisonnement militaire de Tel-Aviv. Nous revenons aussi sur la lutte, au sommet de l’Etat ukrainien, entre Zelensky et Zaloujny.
Le Washington Post, à l'origine de cette information, a indiqué que les terroristes auraient cherché à attaquer les villes et les bases militaires dans une incursion plus profonde
NDLR : Un point de vue exprimé par le Times of Israël
Nous avons relaté au Courrier des Stratège la présence d’importantes réserves de gaz offshore dans la zone maritime de la bande de Gaza, ainsi que ses conséquences, liées au renouvellement des droits à exploration en 2024. En d’autres termes, une possible cause de la guerre actuelle entre Israël et le Hamas, mais surtout de l’ingérence américaine sur cette question d’énergie et de pactole à saisir. Nous abordons aujourd’hui une autre facette, complémentaire à la situation précédente et qui concerne le « Hamas et le pétrole ». Ainsi que nous l’avions indiqué précédemment à propos de l’« or bleu » de Gaza, la maîtrise des sources énergétiques fossiles, en particulier le pétrole, est un facteur de conflit depuis le 19e siècle, c’est-à-dire à partir du moment où sa distillation a été perfectionnée pour produire du kérosène. On lui doit notamment la guerre de 14-18. Tout ceci conforte l’idée qu’il faut relativiser le concept de « guerre de civilisation ». Les choses sont souvent bien plus prosaïques.
Nous avons déjà relaté le nombre d’officiers de l’OTAN accidentellement décédés dans des circonstances pour le moins curieuses, et très souvent sans témoignage. La faute à pas de chance ? Hum… En fait, à chaque fois, il y a des informations probantes données par les autorités militaires ou les gouvernements occidentaux, mais impossibles de procéder à des vérifications. Comme dirait Mulder dans X Files, « la vérité est ailleurs ». En outre, lorsque l’on recoupe ces morts mystérieuses, il y a toujours eu quelques jours auparavant des frappes de missiles hypersoniques russes sur des bunkers de commandement ou des immeubles où se tenaient certaines réunions ». On sait que les Russes ont la réputation d’être rancuniers. Alors, « Bizarre… Comme c’est bizarre. Vous avez dit bizarre ? ». Heureusement, le site Tsargrad nous apporte quelques éléments à nous mettre sous la dent.
Depuis qu’il a été élu Secrétaire Général du Hezbollah en 1992, suite à l’assassinat par Israël de son prédécesseur et mentor Sayed Abbas Mousawi, Sayed Hassan Nasrallah a atteint un statut très particulier dans l’histoire des dirigeants arabes et musulmans. Comme l’a déclaré Norman Finkelstein, « Nasrallah est le seul dirigeant dont les discours sont vraiment instructifs.Il compte parmi les observateurs politiques les plus sagaces et les plus sérieux au monde aujourd’hui. Les dirigeants israéliens scrutent attentivement le moindre mot de Nasrallah. » Et dénonçant la censure acharnée subie par ma traduction des discours de Nasrallah sur Internet et les réseaux sociaux (Youtube, Facebook, Twitter, Vimeo, Dailymotion, Mediapart…), il ajoutait : « Pourquoi le grand public se voit-il refuser ce droit ? On ne peut s’empêcher de se demander si les discours de Nasrallah ne sont pas censurés simplement car il ne correspond pas au stéréotype du dirigeant arabe dégénéré, ignorant et fanfaron. Il semble que les médias et réseaux sociaux occidentaux ne soient pas encore prêts pour un dirigeant arabe digne tant dans sa personne que dans son esprit. »
GUERRE D’UKRAINE JOUR 619 – GAZA JOUR 37 – La configuration du Proche-Orient apparaît de plus en plus clairement. Autour de l’Iran se coalise un soutien à la Résistance Palestinienne. Autour de l’Arabie Saoudite et de l’Egypte, un groupe de pays qui ne veulent pas pour l’instant mettre en cause les bonnes relations avec Israël, au risque de prolonger la souffrance des habitants de Gaza. La coalition des durs est suffisamment soudée et rusée pour attirer Israël dans un second front, libanais. Tandis que le Proche-Orient bascule dans une guerre dont il est difficile de prévoir l’issue, l’armée russe passe doucement à une offensive systématique sur l’ensemble de la ligne de front.
« L’agence de notation Moody’s Investors Service a annoncé vendredi avoir abaissé la perspective de la note de la dette américaine de stable à négative, soulignant les risques croissants qui pèsent sur la solidité budgétaire du pays.
Bien qu’ayant confirmé la note maximale AAA accordée au pays, l’agence a prévenu que « dans le contexte de taux d’intérêt plus élevés, sans mesures budgétaires efficaces pour réduire les dépenses publiques ou augmenter les recettes ».
L’Allemagne réduit les taxes sur l’électricité d’environ 12 milliards € par an afin de réduire le poids des prix élevés de l’énergie sur l’économie. C’est une étape importante pour renforcer la production industrielle et générer une croissance indispensable à l’Allemagne et qui commence à manquer à Berlin.
Nous pourrions dire que c’est logique et que nous faisons un peu la même chose.
Mais cela va plus loin et c’est là où tout devient complètement surréaliste.
Cette semaine, dans la vidéo du Grenier de l’éco, je voulais prendre le temps de revenir longuement sur les dernières déclarations de Mario Draghi au Financial Times, des déclarations passées totalement sous silence par les grands médias et pour cause !
Les propos tenus pourraient sembler alarmants aux communs des mortels. Pensez donc Mario Draghi évoque ni plus ni moins que l’explosion imminente de l’euro en raison des divergences économiques qui vont être attisées par la récession très forte qui arrive en 2024.
Alors que l’épidémie est en net recul partout dans le monde, confirmée par les dernières mises à jour des données des CDC aux Etats-Unis. Les autorités sanitaires américaines ont lancé une nouvelle alerte sur l’apparition de 2 nouveaux variants du Covid-19 nommés JN.1 et HV. Ils suscitent l’inquiétude des scientifiques et mettent en garde contre leur potentiel d’évasion immunitaire.
Historienne, ukrainienne et militante de gauche, Hanna Perekhoda est doctorante en sciences politiques à Lausanne depuis 2013. Entre l’Ukraine et la Suisse, elle observe pour nous le chassé-croisé des prises de positions des gauches européennes. Et le miroir tendu aux activistes d’Europe de l’Ouest n’est pas des plus flatteurs.
Des centaines de camions polonais ont bloqué l'entrée des voitures ukrainiennes, rapporte Sohu. Ils l'ont fait en signe de protestation contre les préférences que l'Union européenne a accordées à l'Ukraine au détriment des intérêts de la Pologne.
A l'exception des béats de la mondialisation ultra libérale, depuis une trentaine d'année, la masse principale de la population est confronté au durcissement des conditions de vie. Pour faire court, les ménages constatent que leur pouvoir d'achat diminue.
À l'invitation du président américain Joe Biden, le président Xi Jinping se rendra à San Francisco pour participer à une réunion avec Biden du 14 au 17 novembre. Il est également invité à participer à la 30ème réunion informelle des dirigeants de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC).
Dans son livre paru en 1993, puis réédité, « Pétrole, une guerre d’un siècle. L’ordre mondial anglo-américain » William Engdahl décrit les moyens extrêmes que les Anglo-Américains ont mis en œuvre – et sont encore prêts à le faire – pour conserver une suprématie née en 1815 et renforcée au prix des deux Guerres mondiales. « Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations », disait Henry Kissinger. Ce qui vaut pour l’« or noir » vaut désormais également pour l’ « or bleu ». Considéré auparavant comme un hydrocarbure de seconde zone, le gaz naturel est devenu – avec les sanctions contre la Russie – une source d’énergie fortement recherchée. Et grâce aux avancées technologiques récentes, son exploitation offshore, en eaux profondes, promet une très bonne rentabilité. La découverte il y a quelques années de gigantesques réserves de gaz naturel en Méditerranée orientale a aiguisé l’appétit des pays riverains : Chypre, Turquie, Syrie, Liban, Israël, Égypte, Libye. Ce qui a ravivé les tensions géopolitiques autour de la délimitation des frontières maritimes. Or, si l’on prend en compte l’existence d’importants gisements d’or bleu cachés dans la zone économique de la bande de Gaza, peut-être découvririons-nous une autre cause du conflit entre Israël et le Hamas.
« Les dépenses publiques explosent ! » nous rabâchent sans cesse les néolibéraux et leurs médias, comme si c’était un drame, eux qui pourtant ont la hantise de la moindre baisse des dépenses privées. Or, il est bon de rappeler que ces « dépenses publiques » servent essentiellement à financer un modèle social qui nous a procuré un niveau et une espérance de vie inédits dans l’Histoire. Fragilisé par le vieillissement de la population, ce modèle est désormais en danger, tant en raison de l'érosion de idéal de solidarité, que de la désinformation massive sur son fonctionnement et ses avantages. Ce dénigrement à tout va ouvre désormais la voie pour que la Commission européenne et ses relais politiques locaux planifient sa destruction, quitte à renvoyer une grande partie des retraités dans la pauvreté. Pour les décideurs, c'est un sacrifice essentiel afin de concrétiser ce qui compte le plus à leurs yeux : préserver la fortune des plus riches de l'impôt. Explications.
Emmanuel Macron continue de s’attaquer à l’État-providence français. Après sa réforme rétrograde de l’âge de la retraite qui a suscité des manifestations de masse, il cherche maintenant à obliger les demandeurs d’emploi à effectuer un travail non rémunéré en échange de leurs maigres allocations.
Hervé Martin est un salarié du Canard Enchainé, où il est fort utile puisque capable de défendre la pensée inique. Il le montre cette semaine en suivant une philosophie inverse à celle qui doit présider au journalisme : Martin est un as pour affliger les faibles et réconforter les puissants. Ainsi, visés à mort chaque seconde, les Palestiniens sont également une cible pour le Canard Enchainé.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 9 novembre 2023 – Source Indian Punchline
La première visite du président iranien Ebrahim Raisi en Arabie saoudite, le 13 novembre, marque une étape importante dans le rapprochement entre les deux pays, dont la médiation a été assurée par la Chine en mars. Ces relations acquièrent rapidement un niveau de solidarité qualitativement nouveau dans le contexte du conflit israélo-palestinien.
Cela marque un changement dans les plaques tectoniques de la politique régionale, qui a longtemps été dominée par les États-Unis, mais qui ne l’est plus aujourd’hui. La dernière initiative Chine-Émirats arabes unis de lundi visant à promouvoir un cessez-le-feu à Gaza s’est achevée par un extraordinaire spectacle diplomatique au siège des Nations unies à New York, lorsque les émissaires des deux pays ont lu ensemble une déclaration commune devant les médias. Les États-Unis n’étaient présents nulle part.
GUERRE D’UKRAINE JOUR 616 – GUERRE DE GAZA JOUR 34 – Avec les jours qui passent, la configuration militaire israélo-palestinienne apparaît de plus en plus clairement. Les bombardements lourds de Gaza n’ont rien apporté militairement à Israël;au contraire, ils ont renforcé le potentiel de “guerre urbaine” des résistants palestiniens. Et pendant ce temps, une coalition insaisissable, apparemment sans coordination centrale, s’est mise en place,qui attaque Israël, de manière sporadique mais sur plusieurs fronts (Liban, Iraq, Yemen). L’objectif est de soulager la pression qui pèse sur les combattants de Gaza. Il est aussi d’user psychologiquement le commandement israélien, qui ne sait jamais d’où l’ennemi va frapper. L’armée israélienne compense en continuant à frapper les civils au nord de Gaza, pour les faire partir. Pendant ce temps, au Congrès, un sénateur républicain essaie de faire cesser tout soutien financier à l’Ukraine. La réponse de ses collègues déterminera de façon décisive la durée de la guerre en Ukraine.
Selon la complexe procédure de préparation des directives et règlements, le conseil européen et le Parlement se sont mis d’accord, cette semaine, pour développer l’identité numérique européenne. Cet accord est un concentré de fourberies qui devraient permettre à chaque Etat de mieux surveiller sa population. En effet, le noyau de la future identité numérique sera gratuit, mais chaque Etat pourra librement, en toute opacité, ajouter des dispositifs de surveillance totalement opaques. Comment, donc, pousser chacun à se jeter dans la gueule du loup.
Benjamin Netanyahu pense que les Palestiniens ont perdu le droit d’assurer la responsabilité de la sécurité à Gaza, alors que les Etats-Unis soutiennent l’inverse.
On va commencer par un peu de compliqué, mais évidemment, vous avez la traduction tout de suite après, puisque votre modeste serviteur ici présent parle le « banque centrale » couramment !
C’est la nouvelle déclinaison du « si vous n’avez rien à cacher vous n’avez rien à craindre », l’un des arguments certainement les plus affligeants qui soient en termes intellectuels.
La vente par Adobe d’images générées par intelligence artificielle (IA)dépeignant la Guerre en Israël, mélangeant le virtuel et le réel, suscite des inquiétudes. Ces images d’Adobe Stock, montrent de fausses scènes de bombardement de villes à Gaza et en Israël. Au milieu d’une vague de désinformation en ligne entourant la Guerre entre Israël et le Hamas, ces images circulent sur les réseaux sociaux, brouillant davantage la frontière entre réalité et contenu fabriqué. Le Dr T.J. Thomson, maître de conférences à RMIT spécialisé dans les images générées par l’IA, exprime sa profonde préoccupation face au potentiel de ces images photoréalistes d’événements qui déforment la réalité et induisent en erreur le public.
Par Michael Brenner − Le 20 octobre 2023 − Source Consortium News
La politique étrangère des États-Unis a mis le pays sur la voie d’un monde fait de rivalités, de luttes et de conflits pour le proche avenir. Washington a déclaré la “guerre“ à la Chine, à la Russie et à tous ceux qui s’associent à ces deux pays.
Cette “guerre” est globale – diplomatique, financière, commerciale, technologique, culturelle, idéologique. Elle fusionne implicitement une rivalité présumée entre grandes puissances pour la domination dont s’ensuivrait un choc des civilisations : l’Occident dirigé par les États-Unis contre les États civilisations que sont la Chine, la Russie et, potentiellement, l’Inde.
L’action militaire directe n’est pas explicitement incluse, mais les affrontements armés ne sont pas absolument exclus. Ils peuvent se produire par l’intermédiaire de proxys, comme en Ukraine. Ils peuvent être déclenchés par la volonté de Washington de soutenir Taïwan en tant que pays indépendant.
GUERRE DE GAZA JOUR 33 -Nos confrères du Cradle continuent d’établir la vérité sur le 7 octobre 2023 en s’appuyant d’abord sur des sources israéliennes. Il n’y a pas eu un “nouveau Bataclan” mais une razzia des combattants palestiniens pour s’emparer d’otages israéliens – non exempte de cruautés contre militaires et civils israéliens – suivie d’une féroce bataille au cours de laquelle, entre panique et confusion, l’armée israélienne a souvent “tiré dans le tas”, tuant des combattants palestiniens mais aussi des civils israéliens. La guerre n’est pas moins destructrice qu’une “attaque terroriste”. Mais parler d’un affrontement militaire, c’est se donner les moyens d’analyser ce qui s’est passé. C’est interpréter correctement les forces en présence et se donner les moyens de comprendre pourquoi l’armée israélienne a autant de mal à Gaza sur le terrain. C’est aussi laisser une chance à la paix, un jour. Ce dont nous parlons paraîtra scandaleux à tous ceux qui ne suivent que les médias au service du “fascisme gris” en Occident. Pourtant, c’est ainsi que le reste du monde voit le conflit. Hors des sphères anglo-américaine et bruxelloise on cherche à arrêter une guerre qui, dans le moment présent, conduit au massacre des Gazaouis. On prêtera attention par exemple à l’initiative commune de la Chine et des Emirats Arabes Unis pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza. Devant la psychorigidité occidentale, le grand basculement géopolitique poursuit son cours inexorable.
« Aux Etats-Unis, le pétrole jaillit sans qu’il soit besoin d’investir et les énergies renouvelables sont à la peine ». Voici le titre courroucé du très écologistement correct journal le Monde (source ici).
« Transition énergétique ? Aux Etats-Unis, il est un peu tôt pour le dire. Le pétrole américain coule toujours à flots. En septembre, le pays a battu son record de production avec 13,2 millions de barils de pétrole extrait chaque jour du sous-sol américain. C’est plus que les 12,99 millions produits juste avant la pandémie de Covid-19, en 2019, et surtout deux fois et demie plus qu’en 2010, selon les statistiques de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA). Si l’on y inclut l’éthanol et autres produits, les Etats-Unis produisent plus que la Russie et l’Arabie saoudite réunies (entre 9 et 10 millions de barils par jour chacune). »
Les disputes entre conducteurs aux bornes électriques deviennent monnaie courante, poussant les gestionnaires de stations de recharge à embaucher des agents de sécurité pour maintenir l'ordre.
Ancien agent de renseignement suisse et ancien chef de la doctrine des opérations de la paix des Nations Unies, Jacques Baud a un point de vue très critique sur la situation en Palestine. Dans cette interview, il revient sur plusieurs questions qui dominaient l’attention médiatique depuis un mois: les objectifs de l’opération du 07 octobre et la surprise des services de sécurité israéliens. Il commente également les positions de la mal nommée communauté internationale ainsi que le travail des médias belges et français sur la guerre menée par Israël contre Gaza.
L’Allemagne est confrontée à une vague de grèves comme le pays n’en a probablement pas connu depuis les années 1990. Le mécontentement est grand au sein de la population active. L’inflation et la forte hausse du coût de la vie mettent également la classe moyenne sous pression économique. On pourrait penser qu’au vu de ces circonstances défavorables, le chancelier et le ministre de l’Économie devraient se précipiter d’une réunion de crise à l’autre. On pourrait penser que les médias allemands regardent avec inquiétude le pays qui s’enfonce chaque jour un peu plus dans la récession et qui est désormais secoué par une vague de grèves. Pas du tout ! La politique et les médias font de la diversion à tout prix. Dernièrement, avec un grand débat sur les qualités rhétoriques et d’homme d’Etat du ministre de l’Economie Robert Habeck, qui a publié une vidéo sur Israël et l’antisémitisme.
Pour tous ceux qui ont pu être séduits un jour par l’idéal européen, l’évolution actuelle de la gouvernance de l’UE peut laisser au minimum perplexe, mais surtout susciter de profondes inquiétudes quant au respect des grands principes démocratiques, à commencer par la liberté d’expression. Il en est de même concernant la défense de la souveraineté des peuples. Le concept de « subsidiarité » semble aujourd’hui totalement absent dans les prises de décisions des commissaires européens. Mais plus grave, la Commission européenne a pris un certain nombre d’initiatives qui, selon de nombreux juristes, ont dépassé les limites fixées par les différents Traités. Tout ceci a commencé avec l’épidémie du Covid. Puis, avec la mise en place de sanctions contre la Russie et l’affection de budgets importants à l’Ukraine, Madame Van der Leyen nous a conduit à la fois sur le chemin de la guerre et du déclin économique. Tout ceci subrepticement, sans aucune consultation référendaire, et encore moins sans débat. Qui plus est, la grande majorité des gouvernements des Etats membres sont devenus complices, car ils n’ont pas sourcillé, voire ont cautionné cette déviation institutionnelle. Il serait bon qu’à l’occasion des prochaines élections européennes, un vaste débat soit engagé sur l’Europe communautaire et ses instances de gouvernance. Disons-le clairement, l’article du Russe Igor Veremeïev que nous publions est très orienté. Mais bien documenté, il a le mérite de lancer le débat qui doit mobiliser non seulement tous les Libertariens, mais aussi tous les citoyens européens quant à la maîtrise de notre avenir.
NDRL : L'article ci-dessous est en effet orienté... Or c'est parce qu'il apporte des points de vue très différents sur la nature de l'UE (points de vue en effet orientés, mais pas seulement), qu'il est si interpellant et qu'il contribuera à éveiller pour le moins le questionnement.
Avec deux guerres de grande portée géopolitique en 2023, il aurait été surprenant que les cours de l'Or n'en soient pas impactés. 2023 avait mal commencée avec l'intensification de la guerre en Ukraine, elle a mal continué (pour les Occidentaux) avec le processus de la défaite Ukrainienne, elle finit mal avec la tragédie qui se déroule au proche orient depuis le 7 Octobre.
GUERRE D’UKRAINE JOUR 614 – GUERRE DE GAZA JOUR 32 – Cela n’a pas fait la une des journaux: lundi 6 novembre, le président Zelensky a annoncé qu’il ne souhaitait pas respecter le calendrier démocratique, qui prévoit de nouvelles élections démocratiques en mars 2024. Pendant que le monde a les yeux tournés vers Gaza, l’ex-coqueluche des bobos occidentaux essaie de se maintenir au pouvoir coûte que coûte. Le conflit du Proche-Orient durera suffisamment pour permettre ces petites manipulations. En revanche, le président ukrainien est à la merci d’une fin rapide du conflit ukrainien.
L’Etat israélien est un monstre incontrôlable qui met le monde entier en danger.
Par Philip Giraldi
NDLR : Nous sommes en désaccord total avec le terme "génocide" utilisé de plus en plus à tort et à travers dans toutes sortes de situations. Nous comprenons en effet le terme "génocide" comme signifiant une volonté intentionnelle de supprimer tout un peuple. Ceci étant exprimé, il n'empêche qu'Israël poursuit depuis des décennies une purification ethnique sur son territoire ou sur d'autres territoires que cet État veut annexer. Il s'agit en effet clairement de s'accaparer des terres d'autrui, de chasser les personnes qui les occupent ou d'en faire des citoyens de seconde zone. De ce point de vue, l'article ci-dessous aide à mettre clairement en évidence une propagande puissante et honteuse qui masque ce qui se passe ainsi depuis trop longtemps en Israël (et qui est d'ailleurs dénoncé aussi par de nombreux juifs). À long terme (voire à moyen terme), l'«Occident», ou plutôt ce qui en tient lieu, est en train de se suicider, ainsi que l'État d'Israël car les générations à venir n'oublierons plus les mensonges actuellement en cours et les crimes perpétrés par les soi-disant défenseurs de la "liberté" et de la "démocratie".
C'est un flot ininterrompu d'hommes exténués. Ils arrivent par petits groupes, hagards. Certains tombent à genoux de fatigue et tous veulent montrer les stigmates de leur détention en Israël: poignets suppliciés, numéro attaché à la cheville.
NDLR : Bien que publiée déjà le 16/10/23, cette brillante analyse demeure d'actualité... et le sera encore pour de nombreux mois, voire années !
J’ai écrit la semaine dernière que l’origine du conflit actuel entre les États-Unis et la Russie était l’omission, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, d’un traité écrit fixant les limites et la définition des “intérêts” occidentaux et, pari passu, des intérêts sécuritaires et commerciaux de la Russie et de la Chine dans le heartland asiatique.
Les récentes publications sur l’égocentrisme de Zelenski dans le Time et sur l'”impasse” de la guerre affirmée par le général Zaluzny dans The Economistont conduit à un conflit entre les ailes politique et militaire de l’Ukraine :
Des signes évidents montrent que le fossé entre les dirigeants politiques et militaires de l’Ukraine se creuse. Le président Zelenski, à la demande de son nouveau ministre de la défense, vient de révoquer le commandant des forces spéciales ukrainiennes et d’en installer un nouveau :
«Israël ne peut pas invoquer la légitime défense lorsque les menaces émanent d'un territoire qu'il occupe», appuie Francesca Albanese.
Il y a une voix qu’on n’entend presque pas en francophonie depuis le début de la nouvelle guerre entre Israël et le Hamas. Celle de la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Francesca Albanese.
« Les banques de la zone euro doivent prendre en compte le risque d’une nouvelle baisse des prix de l’immobilier lorsqu’elles font des provisions et des plans concernant leur capital, a déclaré mardi le président du conseil de surveillance prudentielle de la Banque centrale européenne (BCE), Andrea Enria.
« Privées de la manne du Covid, les pharmacies accusent le coup » titre le Figaro qui annonce la faillite de 300 pharmacies cette année. En cause ? La fin du Covid !
Alors que depuis plusieurs mois, l’Administration Biden fustige, de façon assez menaçante, la Chine concernant l’importation de divers composants électroniques, il apparaît que le monde des affaires aux Etats-Unis ne suit pas totalement cette logique martiale. La raison ? L’argent, tout simplement … Il y a le fameux « Make America great again », mais surtout sa traduction simplifiée : « Make Money ». Car la Chine est à la fois un marché lucratif et un pays qui innove beaucoup, comme en témoigne le nombre de brevets déposés par ce pays. Bien que dans certains domaines de l’électronique, la Chine accuse encore du retard par rapport aux Américains, elle progresse et même étonne : récemment, la découverte d’une puce de pointe dans un smartphone Huawei a interrogé les experts sur l’efficacité des sanctions américaines visant la Chine dans ce secteur stratégique. Bref, une situation tout sauf simple, et qui confirme l’idée que les Etats-Unis s’accommodent assez bien des sanctions lorsque cela les arrange. Et, évidemment, l’UE reste « l’idiot du village global » à regarder passer les trains et les puces. Entre la psychorigide Van der Leyen et le commissaire et nouveau « chatelain », Thierry Breton (qui a planté toutes ses boîtes, notamment Atos), quoi d’étonnant ?
Poursuivons notre exploration des éléments de langage choisis pour commenter le drame de la Deuxième guerre du Kippour. On a vu qu’en France ou ailleurs, les esprits se sont échauffés entre, d’une part, ceux qui voudraient qualifier les actes survenus à Beeri de « crimes de guerre », et ceux qui préfèrent les qualifier de terroristes. Yves-Marie Adeline nous rappelle comme Camus que “mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde”. Parler de terrorisme plutôt que de crimes de guerre, à propos des combattants palestiniens, le 7 octobre dernier, c’est refuser de reconnaître qu’ils ont déclaré la guerre – déclenchant des représailles elles aussi guerrières. Et donc c’est se priver de pouvoir un jour mettre fin à cette guerre, avec le risque d’un chaos sans fin.
On connaît les idées étonnantes d’Elon Musk. Celle du Neuralink risque de faire encore grand bruit, puisque le milliardaire américain cherche des personnes quadriplégiques de moins de 40 ans pour tester son invention. Musk est convaincu qu’il est possible de capter des pensées du cerveau et de les transformer artificiellement en impulsions nerveuses. L’opération a déjà été testée douloureusement sur des singes…
Cette histoire est hallucinante et elle est à l’image de la folie de notre monde. « Prendre l’avion pour aller faire ses courses en Pologne… Deux Anglais démontrent que c’est moins cher que le supermarché du coin ».
Par M.K. Bhadrakumar – Le 6 novembre 2023 – Source Indian Punchline
L’annonce, tard dans la nuit de dimanche à lundi, par le Commandement central américain [CENTCOM] basé à Doha, de l’arrivée d’un sous-marin nucléaire américain de classe Ohio dans sa “zone de responsabilité” présage d’une escalade significative de la situation autour du conflit israélo-palestinien.
Il est très rare que l’utilisation de ces sous-marins soit rendue publique. Le CENTCOM n’a fourni aucun détail supplémentaire, mais il a publié une image montrant apparemment un sous-marin de classe Ohio dans le canal de Suez, en Égypte. Il est intéressant de noter que le CENTCOM a également partagé séparément une image d’un bombardier B-1 à capacité nucléaire opérant au Moyen-Orient.
Pris ensemble, ces déploiements américains, qui s’ajoutent à la formidable présence de deux porte-avions et de navires de guerre dotés de centaines de chasseurs à réaction avancés en Méditerranée orientale et en mer Rouge respectivement, visent “l’autre côté de l’équation“, comme le secrétaire d’État Antony Blinken a pittoresquement décrit le Hamas, le Hezbollah et l’Iran lors de sa dernière visite à Tel-Aviv, vendredi dernier.
La grogne monte au Département d’Etat: Politico révèle l’existence d’une pétition interne contre le soutien (public) inconditionnel de Washington à Israël. Combien de temps les Etats-Unis pourront-ils tenir une ligne de moins en moins défendable internationalement? D’autant plus que sur le terrain Israël progresse peu dans Gaza. En réalité, Washington est partout sous pression, comme le montre la dispute au sommet du pouvoir en Ukraine.
Alors que la diplomatie française tente vaille-que-vaille de ménager la chèvre et le chou en Palestine, conformément à la doctrine gaullienne, les ministères de l’Intérieur et de la Justice tiennent des positions beaucoup plus dures. À coup de circulaires, ces deux ministères exigent de leurs troupes la plus grande rigueur non seulement vis-à-vis de ceux qui font l’apologie du terrorisme, mais aussi vis-à-vis de ceux qui incitent à porter un jugement positif sur le Hamas… Voilà une doctrine qui semble d’ores et déjà avoir coûté cher à pas mal de fonctionnaires de police, pour des raisons qui semblent extrêmement contestables. L’objectif est clair : criminaliser toute forme de soutien à la création de deux Etats, et imposer la doctrine pro-israélienne la plus extrémiste telle qu’elle est véhiculée par le Likoud.
"Arrêtons de poser la question de la responsabilité ! La faute, nous la laisserons aux historiens. Ce que nous voulons, c’est arrêter ces massacres”, affirme Dominique de Villepin, pour qui la réponse d’Israël “n'est ni ciblée ni proportionnée.”
Par M.K. Bhadrakumar – Le 5 novembre 2023 – Source Indian Punchline
La question palestinienne, que Benjamin Netanyahou pensait avoir pratiquement résolue en assimilant progressivement “tout Israël” à une entité sioniste, est revenue en force sur le devant de la scène politique du Moyen Orient et de la société internationale, grâce au Hamas, le char de la résistance palestinienne.
Si l’on en croit le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre, était “entièrement le fruit de la détermination et de l’exécution palestiniennes, méticuleusement dissimulées à tous, y compris aux factions de la résistance basées à Gaza […] et libres de tout enchevêtrement avec des acteurs régionaux ou internationaux“.
Dans son discours historique prononcé vendredi à Beyrouth, Nasrallah a souligné que l’attaque du Hamas contre Israël “a démontré sans équivoque que l’Iran n’exerce aucun contrôle sur les factions de la résistance, les véritables décideurs étant les chefs de la résistance et leurs combattants dévoués“.
Un ballon d’essai a été mis en ligne sur le site de NBCnews. Il s’agit de tester la réaction du public à la reconnaissance prochaine par les États-Unis et l’OTAN de leur défaite en Ukraine :
Donetsk, Gaza: les influenceurs officiels occidentaux sont à court d’idées devant la vague de l’opinion mondiale qui condamne les bombardements israéliens à Gaza. Ce sont en particulier les jeunes générations qui ont pris la tête de la rébellion contre la “fabrique du consentement”. Pendant ce temps, sur le terrain, à Gaza, il est difficile d’avoir une vision complète des combats au sol. En Ukraine, au contraire, l’armée russe grignote inexorablement du terrain.
Dans les dégâts collatéraux causés par la guerre à Gaza, le personnel de l’ONU paie un prix élevé. Plusieurs dizaines de morts sont à déplorer parmi les employés sur place. Craig Mokhiber, directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits de l’homme, a en outre démissionné de ses fonctions pour protester contre le massacre à Gaza. Alors que l’Occident déploie une propagande pro-israélienne sans équivoque, les Nations Unies se situent donc beaucoup plus en retrait.
Lors d’une conférence de presse internationale, le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, révèle de nouvelles informations et preuves montrant que le Hamas utilise des installations médicales dans la bande de Gaza à des fins terroristes. Hagari présente une vidéo montrant une entrée souterraine de l’hôpital Sheikh Hamad, qui, selon lui, est reliée aux réseaux de tunnels du Hamas.
Washington a accueilli son rassemblement pro-palestinien le plus important depuis des années ; 29 personnes ont été arrêtées à Londres où certains ont salué le massacre du 7 octobre
Des dizaines de milliers de manifestants pro-palestiniens et anti-israéliens se sont rassemblés à Londres, à Paris, à Washington, à Berlin et ailleurs, appelant à un cessez-le-feu à Gaza alors que les combats intenses qui sont actuellement en cours ne montrent aucun signe d’accalmie.
La diplomatie égyptienne qualifie l’incursion israélienne de punition collective et non de légitime défense ; les appels du plus haut diplomate américain sont rejetés
Les dirigeants arabes, qui déplorent le nombre croissant de victimes civiles dans la guerre entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas, ont appelé à un cessez-le-feu immédiat samedi, alors que le secrétaire d’État américain Antony Blinken a prévenu qu’une telle mesure serait contre-productive et pourrait encourager le groupe terroriste à redoubler de violence.
Des Palestiniens portent des drapeaux palestiniens et du Hamas alors qu'ils célèbrent le 35e anniversaire du mouvement islamiste, dans la bande de Gaza le 14 décembre 2022. (Ali Jadallah/Anadolu Agency. AFP)
Adopté en 1988, le texte ne reconnaît aucune légitimité à l’Etat d’Israël, prône le «jihad contre l’invasion sioniste» et déroule un récit complotiste antisémite. Toutefois, sa valeur politique et sa centralité dans le mouvement islamiste restent débattues.
Par Denis Degterev – Le 28 octobre 2023 – Source RT
Au cours des trois dernières années, les événements politiques au Mali, en Guinée, au Burkina Faso et au Niger ont attiré l’attention de la communauté internationale et soulevé la question de l’influence extérieure au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’Afrique semble être au bord de changements historiques, car ses pays – seuls ou ensemble – tentent d’obtenir une indépendance réelle, et non formelle, et de prendre le contrôle du continent en main. Les livres publiés en 2022 et 2023montrent que les universitaires occidentaux ont suivi cette situation de près, car l’Occident n’est pas prêt à perdre son influence sur l’Afrique.
GUERRE D’UKRAINE JOUR 609/GUERRE DE GAZA JOUR 27 – On attendait anxieusement le discours du chef du Hezbollah Nasrallah ce vendredi 3 novembre, presque un mois après le soulèvement de la Résistance Palestinienne et sa razzia sur les territoires israéliens à proximité de la bande de Gaza. En fait, le chef politique libanais a levé le voile sur la stratégie des nations de la région décidée à faire échouer Israël à Gaza: une escalade imperceptible, destinée à soulager pour les Palestiniens le front de Gaza. L’Iran, la Syrie, le Liban, misent sur un enlisement et un affaiblissement israélien. La possibilité d’une entrée de l’Iran dans le conflit n’est pas exclue;mais elle serait une réponse à une attaque américaine. En réalité,les Occidentaux n’ont pas encore tiré les leçons de la guerre d’Ukraine. La Russie s’est gardée de jeter toutes ses forces dans la bataille. Elle a préféré user progressivement l’adversaire. Cependant les décideurs et chefs militaires occidentaux semblent loin de faire cette analyse de la guerre d’Ukraine; encore moins d’établir un rapport avec la stratégie des adversaires de l’OTAN et d’Israël au Proche-Orient. Le fait que le Général Zaloujni (qui sert sans doute de prête-nom car il a été grièvement blessé au printemps) officiellement encore commandant en chef de l’armée ukrainienne,concède l’échec de la contre-offensive et même juge, à mots à peine couverts, la perte de la guerre comme inéluctable est une potion amère pour l’opinion dirigeante aux USA et dans l’Union Européenne. A Washington et à Bruxelles, on est encore loin d’accepter le fait que les Russes ont pris l’initiative dans le conflit, comme en témoigne leur avancée à Avdeïevka. .
L’appel au cessez-le-feu et à la "solution à deux États" tranche avec les propos de son collègue de répéter le massacre du 7 octobre jusqu'à l’anéantissement d'Israël.
Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, lors d'un discours télévisé dans lequel il a appelé à une "solution politique" au conflit en cours avec Israël, le 1er novembre 2023. (Crédit : Capture d'écran, chaîne Telegram du Hamas)
Depuis le 7 octobre, début de la guerre entre Israël et le Hamas, une considérable recrudescence d'actes antisémites a été constatée en Europe et en Amérique
Illustration. Des hommes portant la kippa à la synagogue de Halle, à l'est de l'Allemagne, au lendemain d'une fusillade antisémite meurtrière, le 10 octobre 2019. (Crédit : Ronny Hartmann/AFP)
Auteur(s) : Trina Banderas, France-Soir - Publié le 03 novembre 2023 - 14:45
Oleksyi Chernyshov, directeur de l'entreprise publique d'énergie Naftogaz, a confirmé que l'Ukraine ne renouvellerait pas son accord de transit de gaz avec la Russie lors d'une annonce diffusée dimanche 29 octobre sur la chaîne américaine Radio Liberty. Le contrat existant entre Naftogaz et Gazprom, l'entreprise publique russe du secteur de l'énergie, doit expirer l'année prochaine, à la fin de 2024.
Les médias « mainstream », après nous avoir saturé pendant des semaines sur la guerre en Ukraine, ont décidé qu’il fallait maintenant concentrer leur activité sur la guerre entre Israël et la Palestine. Cependant, la planète continue de tourner et le monde multipolaire se construit à son rythme. Il y a quelques jours, Antony Blinken s’en est ému et a lancé un véritable ultimatum à la Russie concernant un projet d’alliance militaire avec des pays d’Amérique du Sud.
Selon la presse israélienne elle-même, les services de renseignement du pays ont dessiné un projet de déportation des Palestiniens de Gaza vers le Sinaï. Il s’agirait de déplacer 2,4 millions de personnes pour récupérer cette enclave gênante du point de vue de l’homogénéité territoriale israélienne. On retrouve ici la vieille légende qui a fondé le sionisme : la Palestine serait une terre vierge de tout habitant, sauf de quelques Bédouins et de quelques sauvages qui ne forment pas un peuple. Cette négation de l’autre heurte de plein fouet le mythe fondateur d’un Etat constitué pour éviter un nouveau génocide. Peut-on vraiment réparer une tragédie subie en infligeant une tragédie à un autre peuple ?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la mondialisation sous l’égide de l’Amérique n’a pas été heureuse pour tout le monde. A commencer par le peuple américain, traversé par de profondes crises, notamment institutionnelles, sans oublier une paupérisation des classes moyennes que décrit très bien le film Nomadland, une fracture culturelle qui risque de conduire à la résurgence d’une forme de guerre de Sécession, et une hausse vertigineuse des morts par overdose de Xylazine, dite la « drogue du zombie ». Idem pour l’Europe, frappée par un déclin économique, social, et surtout démocratique avec une montée d’un « fascisme gris » très bien expliquée par Édouard Husson. Restent les pays émergents, et les autres, qui s’efforcent de croître économiquement, mais souvent confrontés aux conflits générés par les « néocons » de la planète. Avec l’Ukraine, Israël et le Hamas, nous sommes donc bien loin de « La fin de l’Histoire », ce concept du chercheur américain Fukuyama, mais dont l’origine philosophique remonte aux réflexions de Hegel. Le Russe Timofey Bordachev nous donne son point de vue sur la question : la fin ne sera pas rapide …
Par M.K. Bhadrakumar – Le 1er novembre 2023 – Source Indian Punchline
La condamnation mondiale de l’horrible violation du droit humanitaire international par Israël ne dissuade pas ce dernier de mener des opérations militaires à Gaza. Lundi, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rejeté les appels au cessez-le-feu, déclarant qu’il s’agissait “d’appels à la capitulation d’Israël face au Hamas, ce qui n’arrivera pas. Cela n’arrivera pas“. Il a également cherché dans la Bible un soutien moral et spirituel pour sa guerre.
Au moins deux divisions blindées et d’infanterie, soit environ 2 000 soldats, seraient entrées dans l’enclave palestinienne. Le New York Times a rapporté, en citant Christopher Maier, secrétaire adjoint à la défense, que des forces spéciales américaines, y compris des commandos, ont également été déployées en Israël. Le rapport révèle que plusieurs autres nations occidentales ont aussi discrètement épaulé des équipes de forces spéciales d’Israël.
Le Courrier des Stratèges a obtenu un témoignage direct sur la réunion politique publique de soutien à la Palestine, organisée samedi 29 octobre par l’AKP, le parti d’Erdogan, le président turc. Ce dernier y a pris la parole. Les médias occidentaux ont parlé d’une manifestation d’islamisme et d’antisémitisme. Le récit que nous portons à la connaissance de nos lecteurs permet une autre interprétation : le président turc a utilisé la manifestation, d’abord, comme une occasion d’exalter la nation turque. Mais ce n’est pas un phénomène isolé : quand on observe bien ce qui se passe depuis le 7 octobre, on observe que l’explication par le “choc des civilisations” ne tient pas la route. Ce sont des nations qui se font face – et la diversité et la force des sentiments nationaux sont des facteurs qui ont empêché, jusqu’à maintenant la région de s’embraser. Il est urgent de miser sur les nations contre les empires.
Les médias mainstream ont peu relaté les évènements qui se sont produits à l’aéroport de Makhachkala dans la nuit de samedi 28 à dimanche 29 octobre 2023. Ou du moins, la presse occidentale a orienté subtilement ses analyses, en fustigeant l’organisation d’un « pogrom » sur le territoire russe, renforçant ainsi insidieusement la russophobie ambiante en Europe et aux États-Unis. Une volonté de démontrer que les Russes sont antisémites. Le but, sous un registre moraliste, est de manipuler l’opinion quelque peu déstabilisée par les échecs militaires en Ukraine et en Israël. Échecs qui mettent à mal l’hégémon américain et son vassal européen. L’opération, grossièrement montée, a tourné aux “Pieds Nickelés”. Mais cela ne change rien à cette réalité : l’Empire américain ne sait plus gagner les guerres mais il a encore un désir frénétique de déstabilisation de la Russie.
Le président Emmanuel Macron se rend cette semaine en Asie centrale, une région pour laquelle Paris semble avoir de grands projets. Tout d’abord, après de sérieuses déconvenues au Niger, la France doit rapidement trouver de l’uranium. C’est la priorité. Or, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan figurent parmi les plus grands producteurs (le premier produit 43 % du volume mondial de ce métal). Mais l’adepte du « en même temps » vise aussi à trouver un moyen de limiter l’influence de la Russie, notamment en éliminant progressivement les combustibles fossiles russes du marché. Il faut rappeler que cette astuce n’a pas fonctionné avec la Chine, où Macron s’est rendu en visite d’État en avril. Il n’a jamais réussi à convaincre Pékin de modifier sa position à l’égard de la Russie et du conflit en Ukraine. Quant à la direction de l’Asie centrale, elle s’est toujours située dans la zone des intérêts historiques de la Russie. C’est vrai, depuis le début du XIXe siècle. L’Angleterre a tenté de s’y installer, et aujourd’hui la Chine et la Turquie rivalisent pour inclure l’Asie centrale dans leur orbite… La France ne serait-elle pas superflue ?
[Synthèses des événements militaires] GUERRE D’UKRAINE JOUR 608/ GUERRE DE GAZA JOUR 26 – Les Etats-majors savent commencer une guerre mais se trompent souvent sur le moment où elle va finir. Avec les avancées au sol de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, tout semble indiquer qu’une guerre longue commence, et ceci d’autant plus que le conflit pourrait impliquer plusieurs autres pays. En Ukraine, au contraire, les innovations de l’armée russe en matière de guerre aérienne semblent au contraire accélérer le dénouement du conflit.
Les organisateurs des manifestations anti-gouvernement, d'ex-chefs sécuritaires et autres estiment que le Premier ministre n'est ni capable, ni apte à diriger le pays
Un autre soldat israélien tombé au combat - Biden favorable à une "pause" humanitaire pour libérer les otages- Tsahal frappe le Liban après des attaquesPar Times of Israel Staff Aujourd’hui, 09:19 (02/11/2023)
Nous avons à plusieurs reprises averti nos lecteurs sur l’éclatement de la bulle immobilière qui se prépare un peu partout du fait du relèvement des taux d’intérêt. C’est vrai en France, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, par-dessus tout (le cas de la Chine, que nous évoquons aussi régulièrement, est un peu à part). Alors que l’immobilier de bureau est déjà sinistré, notamment par le développement du télétravail, la rumeur court qu’un acteur majeur de l’immobilier de bureau aux Etats-Unis pourrait déposer le bilan la semaine prochaine. Une information à suivre de près, car elle pourrait avoir d’importants retentissements.
Risques de myocardite et de péricardite spécifiques à l'âge et au sexe après l'administration des vaccins à ARN messager Covid-19 25 juin 2022 - Article paru dans Nature Des cas de myocardite et de péricardite ont été signalés à la suite de l'administration de vaccins à ARNm Covid-19. Comme les campagnes de vaccination doivent encore être étendues, nous avons cherché à fournir une évaluation complète de l'association, par vaccin et à travers le sexe et les groupes d'âge.
Suite à la spectaculaire opération « Déluge d’Al-Aqsa » lancée par la résistance palestinienne à Gaza, l’armée d’occupation a infligé un niveau de massacres et de destructions sans précédent aux populations civiles sans défense, prises au piège dans le plus grand camp de concentration au monde. Si l’objectif officiel annoncé par Israël est l’anéantissement de la résistance palestinienne, son objectif officieux semble bien être le nettoyage ethnique de toute la bande de Gaza, où tout est fait pour rendre la vie impossible, ce qui ouvrirait la voie à une liquidation définitive de la cause palestinienne.
Les faits sont têtus surtout en matière d'énergie L'ONG "Global Witness" spécialisée dans la "défense de la planète", s'intéresse de près à la consommation d'hydrocarbures. Dans un rapport récent elle révèle qu'au cours du 1er semestre 2023, l'Ue a importé 22 millions de mètres cubes de GNL Russe venu de Sibérie. Ces achats qui excèdent de 40% ceux de 2021, dépassent 5 Milliards d'Euros. L'ONG ne manque pas de rappeler que les exportations Russes de gaz financent directement la guerre en Ukraine. Elle nous dit aussi que l'Ue n'applique pas d'embargo pour le gaz Russe (on s'en doutait un peu).
Cette offensive s’est déroulée à un rythme insoutenable et avec des pertes énormes, ce qui fait que Zelensky a de plus en plus de mal à convaincre ses partenaires que la victoire est à portée de main. Avec le déclenchement de la guerre en Israël, le simple fait de maintenir l’attention du monde sur l’Ukraine est devenu un défi majeur.
🔴 Flash Info : Craig Mokhiber, le directeur du bureau des Nations unies pour les droits de l'homme à New York, a démissionné de son poste pour protester contre les pratiques de l'armée israélienne dans la bande de Gaza
Par M.K. Bhadrakumar – Le 30 octobre 2023 – Source Indian Punchline
Près de quatre semaines après l’attaque du Hamas contre Israël, la Russie n’est pas pressée d’exploiter le dilemme de l’administration Biden concernant l’effondrement de la sécurité au Moyen-Orient. Les médias occidentaux étaient unanimes pour dire que la Russie attendait dans les coulisses pour saisir l’occasion une fois que les États-Unis auraient détourné leur attention de l’Ukraine. Or, rien de tel ne s’est produit.
La guerre en Ukraine est en pilotage automatique. La boussole a été réglée, les dés sont jetés et le calcul reste stable par rapport aux objectifs stratégiques fixés par le président Vladimir Poutine en février de l’année dernière. La Russie sent qu’elle a pris le dessus dans la guerre et que c’est irréversible.
Les négociations sur la loi sur la liberté des médias sont une grande mise en scène entre la Commission, le Conseil et le Parlement. Avec ce geste presque pathétique, on veut donner aux Européens l’impression que l’influence de l’État et la propagande ne doivent pas avoir de place dans le paysage médiatique et que, d’autre part, le paysage médiatique doit être protégé de la concurrence des grandes plates-formes en ligne. Qui en profite ? En premier lieu ; les grandes agences de presse, car elles distribuent deux tiers de tous les textes, images, graphiques, vidéos ou blogs sous forme de produits finis. Les acteurs médiatiques hégémoniques comme AP, AFP, Reuters ou dpa veulent assurer leur monopole d’opinion « basé sur les faits » et avec le soutien de l’IA. Les bureaucrates de Bruxelles sont les complices dociles de ce projet.
Sommes-nous à l’approche d’une implosion du système bancaire européen ? Cette fois, l’alerte ne vient d’analystes plus ou moins extérieurs au système lui-même. Il vient du système ! Et même de l’un de ses représentants les plus fiables : le superviseur des banques européennes en personne, l’Italien Andrea Enria qui, dans une interview au Financial Times, vient de larguer quelques bombes atomiques sur le secteur bancaire européen. Nous vous en donnons un florilège.
« Les ventes massives de bons du Trésor américain ébranlent le système financier international. Ils étaient considérés comme la valeur la plus sûre du monde. Ils ne le sont plus. Depuis des semaines, les ventes incessantes des bons du Trésor américain mettent à mal la stabilité financière internationale. C’était automatique. Une sorte de réflexe pavlovien ancré depuis plus de cinquante ans. À chaque crise financière ou géopolitique, tous les investisseurs se réfugiaient dans ce qui paraissait la valeur la plus sûre au monde : les bons du Trésor américain. »
GUERRE D’UKRAINE JOUR 607/ GUERRE DE GAZA JOUR 25 – Au moment où US News publie un ranking dans lequel des décideurs et influenceurs jugent que l’armée russe est désormais plus performante que l’armée américaine, Time Magazine considère ouvertement que Zelensky a perdu la guerre. C’est dans ce contexte qu’intervient une rupture implicite, malvenue pour Israël, entre Tel-Aviv et Moscou. Rien de définitif mais même Vladimir Poutine a perdu confiance dans Benjamin Netanyahu.En réalité, c’est surtout aux Etats-Unis que le président russe s’oppose. Par le soutien diplomatique que Moscou a apporté au Caire, le projet américain de réinstaller les Gazaouis en Egypte a été refusé par le président Al-Sisi. Les USA ont dû reculer,échaudés, bien entendu aussi par les difficultés que rencontrent, depuis plus d’une semaine, les troupes israéliennes et américaines qui font des incursions au sol dans Gaza. Ayant préféré jouer la seule carte américaine plutôt que l’invitation russe à entrer dans un nouveau concert des puissances au Proche-Orient, le gouvernement Netanyahu est dans une impasse.
Jonatan Moshe Erlichman, connu grâce à une publicité destinée à la promotionde la vaccination Arn pour les enfants en Israël, est décédé tragiquement d’une crise cardiaque le 28 septembre dernier. Le petit garçon n’avait que 8 ans. La vérité sur les effets secondaires des vaccins Covid commencerait-elle peu à peu à resurgir ? Les effets secondaires à court, moyen et long termes inquiètent, d’autant plus que beaucoup sont encore inconnus et que d’autres sont potentiellement mortels.
[ FLASH INFO ] Selon un rapport officiel initialement diffusé sur le site "mekomit" et corroboré par Wikileaks, un document émanant du ministère du Renseignement de l'occupation israélienne préconise le déplacement forcé de la population de la bande de Gaza vers le Sinaï. Il encourage également la mobilisation de la communauté internationale pour soutenir cette opération de transfert.
Au moment où les États-Unis ont renoncé, sous la pression diplomatique et sous l’impression de quelques incursions militaires très pénibles au sol à Gaza – y compris de leurs commandos en soutien aux Israéliens – à patronner une expulsion des Gazaouis vers l’Égypte, la situation géopolitique au Proche-Orient apparaît dans une impasse. Alexandre N. nous propose de comprendre ce qui se passe sous forme d’un petit traité de géopolitique. Aujourd’hui, première partie, sur les ressorts profonds de la guerre de Gaza – la 17è guerre israélo-palestinienne.
Israël veut « donner une leçon » à l’ONU. L’organisation internationale a été érigée au lendemain de la Seconde Guerre mondial pour défendre le droit et éviter de nouveaux désastres. Aujourd’hui, ses fonctionnaires sont interdits d’accéder au territoire israélien. Ce qui a mis le feu aux poudres ? Une déclaration nuancée et totalement fondée du secrétaire général de l’ONU sur le conflit en cours et son contexte historique. (I’A)
Abominable, le massacre de Gaza ? Ce n’est peut-être qu’un début. Un ancien général israélien qui intervient souvent dans les débats sur la sécurité préconise de rendre Gaza tout simplement invivable. Ceux qui veulent éviter l’apocalypse n’ont qu’à se réfugier en Égypte ou ailleurs dans le Golfe. « Gaza deviendra un endroit où aucun être humain ne pourra exister », prédit Giora Eiland.
Les impayés sur cartes de crédit augmentent désormais à leur rythme le plus rapide depuis 1991. Depuis 2022, les taux d’impayés sur les cartes de crédit ont augmenté de près de 60 %.
Dans cette deuxième guerre du Kippour où les esprits peuvent être troublés par les passions antagonistes, nous continuons de publier quelques éléments de références objectives pour que le sujet ne s’obscurcisse pas complètement.
Après le 7 octobre, lorsque le Hamas a attaqué Israël depuis Gaza, le monde a commencé à entrer dans une phase de turbulences accrues. Il y avait déjà le conflit en Ukraine, déjà très déstabilisant pour l’économie mondiale. Mais avec la déflagration qui s’est produite en Israël, et plus globalement au Moyen-Orient, les craintes se sont avivées : choc pétrolier, ralentissement des échanges commerciaux, diverses pénuries, etc. Il existe de nombreux scénarios pour l’évolution future des événements dans la région et dans le monde. Des plus optimistes, selon lesquels les belligérants pourront se séparer et s’asseoir à la table des négociations, jusqu’à l’hypothèse la plus pessimiste : le début de la troisième guerre mondiale. Lors du forum FII qui vient de se clôturer, la directrice du FMI a lancé dans ce contexte un avertissement sérieux concernant les taux d’intérêt et la croissance mondiale. Au passage, l’on peut se demander si Bruno Lemaire et son projet de budget 2024 l’a écoutée …
Les premières incursions terrestres de l’armée israélienne au nord de la bande de Gaza ont eu lieu depuis vendredi soir 27 octobre. Elles donnent lieu à des combats difficiles, sur un terrain que les combattants palestiniens connaissent mieux que leurs adversaires, qui leur ont de plus facilité la tâche en créant des ruines. Ajoutons qu’Israël est en train de perdre la bataille mondiale de la communication, ce qui rendra toujours plus difficile de mener une guerre dure. Pendant ce temps, le parti républicain aux États-Unis hésite toujours plus à continuer à soutenir l’Ukraine. Et l’armée russe progresse à Avdeïevka, dans ce qui devient une bataille décisive.
L’idée selon laquelle l’Afghanistan est un projet géopolitique de la coalition occidentale a été soutenue par l’analyste, Baktybek Saipbpev. Celui-ci a expliqué que le « grand jeu » a repris en Asie centrale. En d’autres termes, aujourd’hui, la situation dans la région est façonnée par la confrontation entre les grandes puissances géopolitiques. Par conséquent, toute menace potentielle doit être considérée comme un scénario possible parmi ceux décrits dans le livre de Brezinski « Le Grand Échiquier ».
Selon un sondage réalisé par l'Israël Democraty Insitute47,5% des citoyens israéliens de confession juive pense qu'Israël ne devrait «absolument pas»«prendre en considération les souffrances de la population civile palestinienne lors de la planification des prochaines phases de combat dans la région» et 35,9% répondent «pas vraiment» à la même question.
🔹 «il a fallu observer pour se rendre compte [...] qu'il [le vaccin covid] avait une capacité faible à limiter la transmission»
🔹 «je l'ai dit lors d'une audition au Sénat [...] probablement, l'action sur la transmission serait faible et le ministre de la Santé [...]qui est dans uns stratégie d'arriver à vacciner un pays entier [...] dit : c'est un avis du Professeur Delfraissy, on verra bien, en tout cas, on vaccine»
Depuis les attaques du 16 et 17 octobre sur Dhayra, les habitants de cette petite ville libanaise à la frontière avec Israël sont catégoriques : du phosphore blanc a été tiré dans leurs rues, empêchant les civils de fuir, les secouristes d'arriver et incendiant une partie des habitations et des champs alentours. L'Orient-Le Jour a mené l'enquête pour collecter les preuves d'une telle attaque, prohibée contre des civils ou des biens de caractère civil selon le protocole III de la Convention sur certaines armes classiques.
La caste qui nous gouverne étouffe la voix de la France face au conflit de Gaza. Notre pays est fait pour défendre l’indépendance des nations, la paix entre les peuples, le respect du droit international et la lutte pour la dignité des personnes contre toutes les oppressions impériales. Au fond d’eux, les Français voudraient un gouvernement,une classe politique, des médias qui combattent pour que la paix entre Israël et les Palestiniens et la création d’un Etat palestinien adviennent enfin après 75 ans d’irrationalité, largement due à l’instrumentalisation du conflit par les grandes puissances. Si nos gouvernants se battaient avec détermination, comme Mitterrand et Chirac le faisaient encore, pour le droit international, la paix et l’apaisement des passions, on entendrait à nouveau la voix de la France. Au fait, qu’est-ce qui nous empêche de la faire entendre? Nous devons, quand elle nous habite, la faire entendre,partout où nous sommes. Débarrassons-nous des slogans de nos dirigeants qui ont vendu leur âme à l’Empire américain. Rappelons-nous les constantes de la diplomatie française, des Capétiens à Jaurès et de Gaulle. Préservons la paix civile en France. Retrouvons l’intelligence stratégique qui a longtemps caractérisé notre pays. Et surtout, redevenons ce que que nos plus grandes personnalités politiques et intellectuelles ont toujours su incarner: la mauvaise conscience des puissants, le peuple qui fait voler en éclats toutes les impostures; le tribunal devant lequel comparaissent tous ceux qui disent “liberté” mais pour mieux asservir.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 27 octobre 2023 – Source Indian Punchline
Le président américain Joe Biden est convaincu que l’une des raisons pour lesquelles le Hamas a lancé l’attaque contre Israël est l’annonce, lors du sommet du G20 à New Delhi, du corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe. Mais il a également admis que cette lecture était basée uniquement sur son instinct et qu’il ne disposait d’aucune preuve.
La motivation de Biden réside dans le besoin désespéré des États-Unis de récupérer leur rôle de leader dans le Moyen-Orient musulman. Les deux réalités les plus convaincantes rejetant le leadership américain sont : d’une part, une forte solidarité régionale unie dépassant les clivages sectaires pour rechercher un règlement sur la Palestine, comme jamais auparavant, et, d’autre part, le rapprochement saoudo-iranien.
Les derniers développements impliquant le Hamas et Israël ont sapé les efforts américains visant à persuader l’Arabie saoudite de reconnaître Israël. Il ne fait aucun doute que la position saoudienne sur le problème palestinien s’est durcie. Mardi, Joe Biden a tendu la main au prince héritier Mohammed bin Salman pour tenter de créer autant de convergence que possible entre Washington et Riyad.
Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale, est un imbécile qui avait écrit un éloge de sa propre politique étrangère et de celle de ses patrons pour l’édition imprimée de novembre de Foreign Affairs. L’article a été finalisé avant le début de la guerre en Palestine.
🔴 Flash Info : suite aux déclarations d'Erdogan devant des milliers personnes réunies pour son «Grand Rassemblement Palestine», l’État d'Israël rompt ses liens avec la Turquie et rappeler tous ses diplomates
Malgré les dénis israéliens, qui soutiennent que les opérations qui ont commencé ce vendredi soir ne constituent pas une invasion à grande échelle, il semble bien que des affrontements violents aient lieu au sol à Gaza, entre troupes palestiniennes, Delta Force américaines et troupes régulières israéliennes. L’ampleur de l’intervention israélo-américaine est difficile à cerner… mais il est probable qu’après de très intenses bombardements, Israël soit passé à l’action, notamment pour récupérer les otages capturés par le Hamas.
Journaliste, fondateur du site Investig'action et de Télé Palestine, Michel Collon répondait aux questions de Mizane TV dans un entretien consacré au traitement politique et médiatique de la Palestine.
Michel Collon rappelle une fois encore la différenciation qu'il faut faire entre ces trois notions très différentes l'une de l'autre : sionisme, sémitisme et religion juive. Enfin, il exprime une idée taboue, à savoir qu'il n'y a qu'une solution à un État (démocratique) qui soit valable sur ce territoire et qui laisse pleinement la place à chaque culture et religion (de ce point de vue, il s'approche d'un des aspects de la Triarticulation sociale (qu'il ne connait sans doute pas... mais qui pourrait peut-être l'intéresser).
Comme nous vous le détaillons dans le numéro de novembre de Finance & Tic, l’Iran et la Russie prévoient de supprimer leurs droits de douane respectifs pour stimuler les échanges entre Moscou et Téhéran, avec la possibilité d’étendre cet accord à d’autres pays, probablement les futurs adhérents aux BRICS+. Si ces négociations visent à encourager l’utilisation des monnaies nationales, les vrais objectifs sont l’essor du libre-échange et l’ouverture des frontières douanières de l’Iran avec la Russie, l’Arménie et la Biélorussie, pour pousser un cran plus loin l’indépendance de ces pays vis-à-vis du dollar américain.
🔹«Il semble qu'il y ait un début d'invasion terrestre israélienne à Gaza. L'invasion terrestre sera progressive et l'armée israélienne restera dans les zones situées à l'intérieur de la bande de Gaza» (CBS)
L'ONU alerte sur le risque de nettoyage ethnique à Gaza. Mais Ursula von der Leyen apporte son soutien indéfectible à Netanyahou. Et réunis à Bruxelles cette semaine, les 27 Etats-membres ont été incapables d'appeler à un cessez-le-feu. Du mauvais côté de l'Histoire, ces dirigeants représentent-ils les Européens? (I'A)
« Les Israéliens et leur armée ne pourront pas vaincre le terrorisme djihadiste tant que Benjamin Netanyahu sera leur Premier ministre. Il doit partir. Maintenant »
🔹 Parmi leurs propositions figure la suppression d'une partie des vetos nationaux, ce qui ferait de la Commission européenne un véritable «Exécutif européen» (le terme exact proposé par les députés)
Selon le grand quotidien DerSpiegel, Siemens Energy, l’un des plus grands fabricants mondiaux d’éoliennes, est en pourparlers avec le gouvernement allemand pour obtenir des garanties d’État d’une valeur de plusieurs milliards de dollars (également appelées plan de sauvetage)…
Donc ça ne plaisante pas au Qatar. L’émirat vient de condamner à mort 8 Indiens accusés d’espionnage au profit d’Israël. La décision ne tombe pas à n’importe quel moment : elle intervient au moment clé où les Qataris, qui hébergent la direction du Hamas, se défient d’Israël et de ses manoeuvres. Or l’Inde est une alliée d’Israël dans un dossier de plus en plus compliqué et de plus en plus explosif. On peut imaginer ici que la décision de justice constitue à la fois un avertissement à Israël et une arme politique.
Ainsi que nous l’avons déjà mentionné dans le Courrier des Stratèges, le conflit entre Israël et le Hamas, plus celui toujours en cours en Ukraine avec la Russie, tendent à occulter tous les autres foyers de tension dans le monde, notamment dans le Caucase et en Asie centrale. Or, les choses peuvent rapidement prendre une mauvaise tournure, ce qui provoquerait une onde de choc compte tenu du jeu des alliances dans ces deux régions. L’on sait bien qui attise le feu : du moins cet article tend à en apporter les preuves. Cet article est publié en deux parties.
GUERRE D’UKRAINE JOUR 603/ GUERRE DE GAZA JOUR 21 – Alors que le conflit de Gaza reste dans un entre-deux, qui risque de basculer à tout moment dans un conflit régional, des voix s’élèvent pour prôner la diplomatie et la désescalade. Mais les États-Unis peuvent-ils accepter de devoir négocier en Ukraine et au Proche-Orient ?
Une étude récente dirigée par des chercheurs de la Perelman School of Medicine de l’Université de Pennsylvanie et publiée dans la revue Cell a révélé que les symptômes persistants du COVID long seraient dus à une baisse des niveaux de sérotonine, induite par la persistance du virus au niveau des intestins. Cette diminution de sérotonine pourrait être à l’origine des symptômes neurologiques du Covid long comme la perte de mémoire ou le brouillard cérébral.
Mois après mois, les mauvaises nouvelles s’accumulent pour l’économie allemande. Les Européens ont-ils vraiment cru sérieusement que leur soumission aux injonctions américaines dans la guerre d’Ukraine allaient être sans conséquence ? La première puissance industrielle allemande est en train d’être cassée. Les conséquences s’en feront sentir dans toute l’UE
Les débats sur la guerre perpétuelle israélo-palestinienne sont trop passionnés pour qu’il soit utile de s’en mêler ; mais du moins pouvons-nous apporter quelques précisions historiques à propos de faits déformés par chacun des deux camps. La déclaration Balfour, qui instaure, fin 1917, le foyer juif en Palestine, n’était pas le fruit d’un marchandage pour l’entrée des USA dans la guerre. Détruisons une thèse complotiste.
Après l'effroyable bombardement de l'hôpital al-Ahli situé au centre de la ville de Gaza, Investig'Action a pu joindre Iyad Alastta, journaliste et réalisateur gazaoui. Devant un bilan provisoire de près de 500 morts, Iyad attribue la responsabilité de cette « tuerie de masse » aux forces armées israéliennes. En danger de mort, comme chaque prisonnier de l'enclave palestinienne, il en appelle à la solidarité des peuples du monde afin que cesse le nettoyage ethnique...
Média indépendant néerlandophone partageant les mêmes combats qu’Investig’Action au nord du pays, De Wereld Morgen est inquiété par les autorités flamandes. Interpelé au parlement, le ministre-président Jan Jambon a en effet indiqué qu’il allait demander une inspection de l’association dont dépend le journal en ligne. Objectif ? Couper les subsides dont bénéficie De Wereld Morgen. La cause ? La criminalisation du soutien aux droits légitimes du peuple palestinien. Journaliste à De Wereld Morgen, Lode Vanoost nous explique les enjeux de cette campagne d’intimidation.
Le Pentagone a admis que le ballon chinois qui a traversé le territoire US en février n’espionnait pas, il a probablement été dévié de sa trajectoire par le vent. Mais Washington et les médias ont exploité ce scandale fabriqué au profit de la propagande de la nouvelle Guerre froide.
🔹 Le nouveau gouvernement slovaque est dirigé par Robert Fico, qualifié de «populiste pro-russe». Fico s'était déjà opposé publiquement aux politiques covid liberticides.
L’expert militaire Vladislav Shurygin : Le Pentagone s’inquiète vivement de l’efficacité soudainement accrue des forces aérospatiales russes.
En deux semaines, les Russes ont organisé un véritable massacre dans le ciel ukrainien. Les forces armées ukrainiennes ont perdu au moins 10 de leurs appareils (14 selon d’autres sources).
De plus, tous ont été abattus loin de la ligne de front et en dehors du rayon des systèmes de défense aérienne russes, ainsi qu’en dehors du rayon standard des missiles de combat russes. Les pilotes qui ont pu s’éjecter ont déclaré que jusqu’au moment où leur avion a été touché, ils n’ont pas reçu d’informations sur l’attaque de la part des systèmes d’alerte appropriés.
Les Américains pensent que les forces aérospatiales russes ont acquis de nouveaux missiles capables non seulement de frapper des cibles à grande distance, mais aussi, après le lancement, de poursuivre une cible de manière indépendante sans l’éclairer à partir du radar de l’avion, en utilisant une signature radio pour se guider (celle de la cible).
Aujourd’hui, les Américains vérifient soigneusement ces informations et les considèrent comme d’une importance capitale. En effet, si elle est confirmée, cela signifie que les Russes ont acquis une arme qui neutralisera tous les avantages annoncés de leur nouvel avion de combat principal, le F-35.
Le Sud global peut compatir avec ceux qui résistent aux impositions culturelles qui vont à l’encontre des valeurs civilisationnelles établies de longue date.
Comme chacun sait, la doctrine du “pivot de l’histoire” de Mackinder (1904), selon laquelle “celui qui contrôle le Heartland asiatique contrôle le monde” , a été ancrée dans le zeitgeist américain comme la doctrine inattaquable selon laquelle un Heartland uni – qui pourrait défier les États-Unis – ne devait jamais être autorisé. Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale du président Carter, a ajouté que l’Ukraine, en raison de ses identités nationales divisées, enchevêtrées dans de vieilles complexités, devait être considérée comme la charnière autour de laquelle tournait la puissance du Heartland : “Sans l’Ukraine, la Russie ne deviendrait jamais la puissance du Heartland ; mais avec l’Ukraine, la Russie peut le faire et le fera“ , a affirmé Brzezinski.
« Le taux d’intérêt des prêts hypothécaires américains les plus répandus a atteint la semaine dernière son niveau le plus élevé depuis septembre 2000, sa septième hausse hebdomadaire consécutive, tandis que la demande en prêts hypothécaires atteint son niveau le plus bas depuis 28 ans, selon une enquête réalisée mercredi.
Le taux contractuel moyen a atteint 7,9 % pour un prêt hypothécaire à taux fixe sur 30 ans au cours de la semaine achevée le 20 octobre, une hausse de 20 points de base par rapport à la semaine précédente, a indiqué la Mortgage Bankers Association (MBA).
Le choc économique de la guerre pour Israël va être majeur. Pour le monde entier cela risque d’être également une conflagration.
Concrètement, regarder ce qui se passe là-bas va nous permettre d’anticiper une partie importante de ce qui va arriver ici comme regarder ce qui se passait à Wuhan en Chine préfigurait les actions privatives de liberté qu’allaient prendre nos gouvernements occidentaux sous la forme de confinements ou de passes sanitaires.
GUERRE D’UKRAINE JOUR 602 : GUERRE DE GAZA JOUR 20 – Est-il déjà possible d’écrire l’histoire de l’attaque de la résistance palestinienne à la frontière de Gaza le 7 octobre ? C’est ce que se propose de faire le média britannique “The Cradle”‘ dans une analyse fouillée qui s’appuie en premier lieu sur des sources israéliennes ! L’armée israélienne aurait non seulement été prise par surprise mais elle aurait également subi une lourde défaite militaire : il semble, en effet, selon le journal Haaretz, qu’il faille modifier le ratio civils/militaires des pertes israéliennes. Au Courrier des Stratèges, nous avons bien conscience de ce qu’une tentative de discussion rationnelle est une gageure dans le climat émotionnel actuel. Pourtant nous pensons que le monde court actuellement un grave danger tant il est vrai qu’un conflit régional éclatant au Proche-Orient pourrait devenir hors de contrôle. Il nous semble qu’un organe d’information doit porter à la connaissance du public ce qui permet d’apaiser les esprits. Comme l’indique le média britannique, le recensement des victimes a été fait pour seulement la moitié d’entre elles. On ne peut pas tirer de conclusions définitives. Malgré tout, le tableau qui se dégage est différent de la présentation dominante acceptée dans le monde occidental. Il nous a semblé essentiel de poser le débat à un moment où le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sous une énorme pression, jette de l’huile sur le feu en utilisant un langage religieux apocalyptique pour tenter de surmonter les divisions de la société israélienne ; et où les tests de lancement de missiles intercontinentaux russes (vecteurs nucléaires) permettent de prendre la mesure des tensions internationales.
Alors que l’on parle de plus en plus d’un monde « multipolaire », une orientation majeure souhaitée par de plus en plus de pays, dont les BRICS – et en particulier par le président Xi Jinping qui a récemment rappelé sa volonté de sortir du monde « bipolaire » issu de la Guerre froide – force est de constater que les avis divergent sur la situation actuelle et son évolution future. D’aucuns estiment que les États-Unis ont créé en réalité un monde « unipolaire » après la fin de l’URSS, et que leur puissance économique et militaire reste relativement intacte pour assurer encore leur hégémonie. D’autres considèrent que la bipolarité se limitera finalement à la confrontation Chine – États-Unis, au détriment des autres pays. En fait, une substitution pure et simple à ce qui existait avant 1991, la Chine remplaçant l’URSS … Enfin, certains experts font une analyse un peu différente, parlant de « bipolarité floue ». Nous avons jugé intéressant de prendre connaissance de ce concept géopolitique, formulé par deux universitaires américains, et publié par Eurasia Review. L’analyse n’est pas très éloignée de la « réalité tripolaire » faite par Dominique Moïsi, conseiller géopolitique de l’Institut Montaigne. Après lecture, chacun se fera sa propre opinion. Pour que les choses soient claires, rappelons que le site Eurasia Review appartient à Buzz Future LLC, une société de relations publiques et de conseil basée à Albany, dans l’Oregon.
L’Allemagne et l’Autriche officielles sont choquées : depuis que les armes parlent dans la bande de Gaza, le nombre de manifestations anti-israéliennes augmente, tout comme celui des attaques contre les institutions israéliennes. Eh bien, ces deux pays ne sont certainement pas les seuls dans cette affaire. Mais la « responsabilité historique particulière » empêche la politique de traiter – de manière adéquate – une forme d’antisémitisme qui ne peut être combattue par la « culture du souvenir ». Le refus systématique d’aborder ce sujet conduit à une paralysie sociopolitique qui arrive au mauvais moment. Quiconque observe la scène d’un œil critique le sait : l’Allemagne et l’Autriche sont au bord du gouffre. Quelle est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ?
Par Lionel Tourtier – Le projet du gouvernement de ponctionner les réserves de l’AGIRC ARRCO, par le biais indirect de la fiscalité, soulève une problématique politique que l’on peut juger gravissime dans ses conséquences, ce qui mériterait une large mobilisation des citoyens. Car cette initiative démontre une atteinte au droit de propriété, fondement du principe de liberté, d’autonomie et de responsabilité des individus. En ce sens, le droit de propriété revêt donc un caractère économique essentiel. Mais ce droit – que nous sommes nombreux à considérer comme « sacré » car le pendant de la liberté – est de plus en plus confronté avec les besoins de « fonction sociale » de la collectivité nationale. L’opportunité est donc offerte d’analyser cette question, tout en la remettant en perspective par rapport à des initiatives similaires prises dans le passé par des gouvernements de gauche comme de droite. Il s’agit à la fois d’une problématique politique ET économique. Et cet article n’a d’autres ambitions que d’ouvrir le débat et peut-être de se mobiliser.
C’est désormais un lieu commun : le marché immobilier est fortement grippé, pour une raison évidente – celle de la remontée des taux d’intérêt, qui asphyxie les acquéreurs. Mais le gouvernement a pris plusieurs mois avant de mesurer l’étendue des dégâts, si tant est qu’il en ait pris enfin la mesure. Pour bien comprendre le problème qui se pose, il faut consulter le moral des promoteurs immobiliers : il atteint des profondeurs historiques, dignes des grands océans. Il est acquis que les prix vont baisser (c’est le moment d’acheter !). Mais pour combien de temps ? Les lendemains de fête risquent d’être douloureux.
🔹 «Notre guerre contre le Hamas est un test pour toute l'humanité, c'est une lutte entre les forces du mal de l'Iran, du Hezbollah, du Hamas et l'axe de la liberté et du progrès.»
🔹 Le président turc Erdogan durcit le ton envers Israël : « Nous ferons tout ce qu'il faut faire contre Israël, diplomatiquement s'il le faut, militairement s'il le faut [...] Le Hamas n'est pas une organisation terroriste, mais un groupe de moudjahidines et de libérateurs de ses terres et de protection de ses citoyens [...] Ô Israël, vous pouvez être une organisation terroriste, car l'Occident vous doit beaucoup, mais la Turquie ne vous doit rien [...] Ne transformez pas cette guerre (pour soutenir Israël) en une question de "Croisade-Croissant", sinon, l'issue sera mauvaise [...] Cette situation suffit à démontrer qu'il ne s'agit pas d'autodéfense mais d'un acte délibéré de brutalité, d'un crime contre l'humanité»
(...) Entre le 24 février 2022, date de début du conflit, et le 14 mars 2023, Airbus a acheté pour 22,8 millions de dollars de titane russe, selon des données douanières inédites analysées par Disclose et Investigate Europe (IE). C’est quatre fois plus qu’au cours des 13 mois précédents. »(...)
En 2007, lors de son célèbre discours de Munich, le président russe Vladimir Poutine a souligné la montée inéluctable d’un monde multipolaire.
Il a commencé par définir l’état opposé :
Mais qu’est-ce qu’un monde unipolaire ? Quelle que soit la manière dont on embellit ce terme, il se réfère en fin de compte à un type de situation, à savoir un centre d’autorité, un centre de force, un centre de décision.
C’est un monde où il n’y a qu’un seul maître, un seul souverain. Et en fin de compte, c’est pernicieux non seulement pour tous ceux qui font partie de ce système, mais aussi pour le souverain lui-même, parce qu’il se détruit de l’intérieur.
Ce matin, je posais la question : pourquoi Emmanuel Macron se rend-il en Israël ? Ce soir, nous avons la réponse. Le président français veut “ajouter la guerre à la guerre”, pour reprendre une célèbre formule de François Mitterrand. En prônant “une coalition contre le terrorisme”, Emmanuel Macron commet sept erreurs majeures d’un coup.
Regardons les choses en face : c’est l’Europe qui subira les conséquences d’une déstabilisation durable au Moyen-Orient, où se déroulent des conflits impliquant Israël, la Syrie, le Liban, l’Iran et peut-être aussi l’Irak, l’Égypte, la Jordanie, etc. Cela représente potentiellement une bombe sociale et économique gigantesque pour l’Europe … Et curieusement, le seul dénominateur commun de ces conflits réside dans le rôle des États-Unis, qui est aussi la force qui en tire le plus de bénéfices et celle qui a le plus de capacité à influencer les médias internationaux. C’est l’analyse que nous propose l’italien, Andrea Shok. Elle donne à réfléchir à nous, européens…
GUERRE D’UKRAINE JOUR 600/ GUERRE DE GAZA JOUR 18 – Emmanuel Macron n’aurait pas dû se rendre en Israël. Comme membre permanent du Conseil de sécurité, le président français peut recevoir à Paris qui il juge bon. Et les autorités israéliennes auraient pu solliciter une rencontre. Le président américain et le Premier ministre britannique ne se sont-ils pas rendus à Tel-Aviv, m’objectera-t-on ? Précisément : c’est une terrible erreur. Les puissances anglo-saxonnes soutiennent les moindres initiatives d’Israël malgré son refus d’appliquer les résolutions de l’ONU, depuis des décennies. Or la France, depuis le Général de Gaulle, a toujours insisté sur le fait que l’État d’Israël tirait sa légitimité des Nations Unies (en 1947) et devait en respecter les résolutions. La vocation de la France, c’est de rechercher l’équilibre des puissances au service du droit international, pour préserver la paix, condition de la prospérité et du bonheur des nations. Dans l’affaire de Gaza, la France devrait être du côté de la Russie et de la Chine, au service de la diplomatie et de la paix. De même, en Ukraine, où la Russie est partie prenante, le président français aurait dû suivre l’exemple des États qui recherche une médiation : Chine, Turquie, Brésil….
Petite revue des puissances de l’Apocalypse : la Russie est sans conteste la première puissance nucléaire mondiale, suivie de près par les États-Unis. Les Russes détiendraient au total 5.889 ogives nucléaires et les États-Unis, 5.244. Conjointement, les deux pays possèdent 90 % des armes nucléaires mondiales ! Arrive ensuite, mais loin derrière, la Chine, troisième puissance nucléaire mondiale avec ses 410 ogives, un volume toutefois en hausse par rapport à 2022. Puis viennent la France (290), le Royaume-Uni (225), le Pakistan (165), l’Inde (160), Israël (90) et la Corée du Nord (30).
🔹 «Il est important de reconnaître que l'attaque du Hamas ne sort pas du néant. Le peuple palestinien a été la victime de 56 années d'une occupation asphyxiante»
Étonnante couverture du magazine Der Spiegel, dans son édition papier du 19 octobre ! On y voit le portrait du chancelier allemand Olaf Scholz, expliquant que l’Allemagne doit devenir très restrictive en matière de droit d’asile. Les mots utilisés dans la langue allemande par le Chancelier sont absolument terribles tant ils relèvent d’une sorte de “nazisme soft”. On comprend que le Chancelier soit sous pression, au moment où les partis traditionnels, dont le sien, déclinent dans l’opinion. Mais de là à voir ressortir des expressions et des tournures allemande qu’on croyait bannies…
On peut comprendre que l’élite financiaro-industrielle qui domine le monde depuis deux siècles, et qui est arrivée au faîte de sa puissance depuis une trentaine d’années, n’envisage pas de renoncer aux privilèges exorbitants que lui confère cette situation. Pour autant, doit-elle s’appliquer méthodiquement, comme elle le fait, à se couper du reste du monde ?
Malgré le bruit de canons, la recherche d’une solution durable concernant le problème palestinien semble effective. Du moins une fois le Hamas supprimé… Ainsi, Israël et les États-Unis négocieraient la création d’un gouvernement intérimaire dans la bande de Gaza, sur la base d’une proposition visant à rendre le contrôle de la région à l’Autorité palestinienne. Toutefois, la situation est compliquée car les États-Unis souhaitent non seulement la fin du conflit, mais aussi la démission de Benjamin Netanyahu. D’où l’interrogation suivante : à qui transmettre le pouvoir dans la bande de Gaza pour qu’un accord de paix puisse commencer ?
La stratégie “Zéro Pollution” de la Commission Européenne a du plomb dans l’aile. Ursula von der Leyen a en effet présenté son programme de travail sans réforme de la réglementation Reach, comme le révélait Le Monde. A l’approche d’une nouvelle mandature, Ursula von der Leyen cherche donc à préserver ses chances de réélection en faisant un cadeau monumental aux industriels de la chimie lourde, à commencer par les industriels allemands. L’ambition écologique de la bonne élève du Great Reset attendra. Souvent, femme varie, disait François Ier. L’occasion, pour Klaus Schwab, de mieux apprendre l’histoire de France.
Guerre d’Ukraine jour 599/ Guerre de Gaza, jour 17 : Alors que le risque d’un conflit majeur au Proche-Orient reste très élevé, les États-Unis prétendent pouvoir imposer leur volonté à la Chine, à la Russie et à une éventuelle coalition hostile au Proche-Orient. Mais le plus étonnant dans les annonces de l’administration américaine, c’est l’obstination à faire de la Russie l’ennemi principal. En réalité, il y a une forme de lucidité dans l’attitude américaine : non seulement la Russie est en train de s’imposer militairement en Ukraine mais elle tient sans doute les clés d’une pacification au Proche-Orient ; et elle s’affirme comme l’atout le plus important de la Chine dans l’éventualité d’une guerre autour de Taïwan. Cependant, la haine de la Russie, l’hystérie redoublée contre Vladimir Poutine et la promesse de soutenir l’Ukraine en 2024 (jusqu’aux élections présidentielles) ont tout de la prophétie auto-réalisatrice : à force de répéter que la Russie est l’ennemi le plus dangereux des États-Unis, elle va le devenir. A Washington, on semble préparer méthodiquement un Stalingrad américain.
Les bénéfices des entreprises sont le principal facteur d’inflation en Europe depuis 2021. C’est ce qui ressort d’une étude publiée par le Fonds monétaire international (FMI).
“L’augmentation des bénéfices des entreprises est à l’origine de près de la moitié de la hausse de l’inflation en Europe au cours des deux dernières années, les entreprises ayant augmenté leurs prix de manière plus importante que la flambée des coûts de l’énergie importée“, ont écrit les économistes du FMI en juin dernier.
Selon le FMI, « pour permettre à l’inflation de rester sur les rails menant à l’objectif de 2% fixé par la Banque centrale européenne pour 2025, les entreprises pourraient devoir accepter une part de profit plus faible. »
Un accord historique a été signé en Europe concernant le marché de l’électricité, après plusieurs mois de négociations tendues et une journée cruciale de discussions. Le texte, obtenu lors de la réunion des ministres de l’Énergie des Vingt-Sept (le « Conseil de l’Union Européenne », comme on dit), vise à réformer le marché de l’électricité européen. Ce nouvel accord, considéré comme une « réponse robuste à l’inflation reduction act » qui siphonne ce qu’il reste de l’industrie européenne – laquelle inflation US, sans surprise, est moins élevée qu’en zone euro, vise à protéger le marché européen des fluctuations du prix des énergies fossiles. Il encourage ainsi les consommateurs à opter pour une électricité décarbonée et incite les producteurs à investir dans des capacités bas carbone, en proposant des contrats à long terme (futures) pour se prémunir contre la volatilité des prix sur le marché. Un comble quand on sait qu’à cause de ses propres sanctions contre la Russie, l’UE achète désormais de larges quantités d’énergie fossile au comptant (marché spot).
Par M.K. Bhadrakumar – Le 20 octobre 2023 – Source Indian Punchline
Il ne fait aucun doute que le “smart power” améliore la politique étrangère. Depuis que la notion de “smart power” a fait son entrée dans la diplomatie internationale il y a une vingtaine d’années, une grande puissance régionale, l’Iran, l’applique à une situation de conflit réel.
Le “smart power” désigne l’utilisation stratégique de la diplomatie, de la persuasion, du renforcement des capacités et de la projection de puissance et d’influence, combinés ensemble de manière rentable et avec une légitimité politique et sociale.
Il est certain que Téhéran investit massivement dans des alliances, des partenariats et des institutions (et des acteurs non étatiques) à tous les niveaux afin d’étendre son influence et sa capacité et d’établir la légitimité de son action dans la situation qui se développe autour de Gaza.
Gérald Darmanin a tenu des propos qui devraient conduire à son renvoi immédiat du gouvernement. De la part du ministre en charge des affaires intérieures, il est totalement irresponsable de livrer un nom, que la personne soit célèbre ou non, à la vindicte publique. Quand on est ministre des Cultes, chargé d’en garantir la liberté en France, il est pour le moins curieux de se prononcer sur les pratiques religieuses dudit individu. Mais tout s’explique quand on comprend qu’aspirant au proconsulat parisien de l’empire romain, Gérald Darmanin met un point d’honneur à être le plus zélé de Washington.
Ce texte est un avertissement que tous les dirigeants de l’Union Européenne devraient prendre au sérieux. Michel Pinton a suivi de près les affaires européennes depuis qu’il était conseiller du président Giscard d’Estaing. Il a fondé l’UDF (l’Union pour la Démocratie Française) en 1978 : face au RPR de Jacques Chirac, le parti qui soutenait l’action de Valéry Giscard d’Estaing, rassemblait des libéraux, des chrétiens-démocrates et des centristes, tous ardents partisans de ce qui s’appelait à l’époque la Communauté Européenne. Après avoir été secrétaire général de l’UDF, jusqu’en 1984, Michel Pinton a été député européen, dans les années 1990, puis maire de la commune, Felletin, en Creuse, où sa famille dirige depuis 1867 une manufacture de tapisseries (“d’Aubusson”). Alors si Michel Pinton, avec un demi-siècle d’expérience politique, dit que l’Union Européenne pourrait éclater après la guerre d’Ukraine, il vaut la peine de l’écouter.
L'un des Palestiniens dit avoir été victime d'une tentative de viol ; des activistes israéliens disent avoir aussi été visés ; Tsahal renvoie le commandant et ouvre une enquête
Accueil
Un groupe de soldats et d’habitants d’implantations israéliennes aurait sauvagement agressé trois Palestiniens dans le centre de la Cisjordanie la semaine dernière, quelques jours après l’assaut du groupe terroriste du Hamas le 7 octobre dans le sud d’Israël
Alors que les balles volaient autour d'eux et que leurs amis imploraient pour leur vie, ces jeunes Israéliens ont échappé à la première phase de l'assaut du Hamas, le 7 octobre. Ils témoignent
La guerre d’Ukraine et celle de Gaza sont-elles en train de rebattre complètement les cartes dans la politique allemande. Sahra Wagenknecht, venue de l’ancienne RDA, longtemps figure de proue de Die Linke, est-elle en train de créer à gauche un séisme aussi important que l’AfD à droite ?
Par Batiushka − Le 20 septembre 2023 − Source Global South
Introduction : La refonte de l’ordre mondial
Les événements en Ukraine, “l’homme qui se noie et qui noie son sauveteur avec lui“, au cours des dix-neuf derniers mois, peuvent être décrits comme la dernière croisade de l’Occident. La Fédération de Russie a anéanti les armées ukrainiennes et les armées supplétives à base de mercenaires, ainsi que l’équipement de l’OTAN, dans ses steppes dévastées. Cette immense tragédie, qui a coûté la vie à plus de 500 000 soldats ukrainiens, n’est qu’un des changements historiques qui se produisent dans le monde. D’une certaine manière, en effet, ce qui se passe entre la Russie et l’Ukraine de l’OTAN est relativement mineur. Il ne s’agit pas seulement de la dissolution de l’ancienne Ukraine de conception soviétique et de l’ancienne OTAN, mais c’est symptomatique de bien d’autres choses. Des événements bien plus importants se sont déroulés dans le reste du monde, sur toute la planète. Quels sont-ils et pourquoi ce changement historique, voire millénaire, se produit-il aujourd’hui ?
Qui contrôle désormais l’inflation aux États-Unis ? Une Fed piégée ou le nouveau roi des matières premières ?
Par Alastair Crooke – Le 18 septembre 2023 – Source Strategic Culture
Un “tournant” tranquille s’est produit. Il n’y a rien eu d’éclatant, beaucoup l’ont peut-être à peine remarqué, mais il est pourtant significatif. Le G20 n’a pas sombré dans la confrontation sordide attendue, les États du G7 (que Jake Sullivan a qualifié de “comité directeur du monde libre”) exigeant une condamnation explicite de la Russie au sujet de l’Ukraine, contre le Reste – comme cela s’est produit l’année dernière à Bali. Non, le G7 s’est “rendu” de manière inattendue à un “non-Occident” mondial en pleine ascension, qui a insisté de manière cohérente sur sa position collective.
L’Eurogroup (le conseil européen des ministres des Finances) a pris une décision importante hier : il a validé le passage de l’euro numérique à une nouvelle phase, celle de la “préparation”, qui devrait durer deux ans. Nous avions compris que c’était le Conseil européen proprement dit qui devait valider cette opération. Dans tous les cas, l’Union Européenne et la BCE semblent réduire la vitesse de ce projet fondamental, qui fait craindre la mise en place d’un système de contrôle totalitaire. Au passage, Christine Lagarde a discrètement glissé l’idée que, contrairement aux promesses faites, l’euro numérique remplacerait bel et bien le cash.
Si l’on en croit le cartel de la presse subventionnée, qui s’exprime souvent avec un fanatisme détonnant (on pense ici aux éditoriaux d’Etienne Gernelle, du Point, qui s’éloignent de toute forme raisonnable de déontologie journalistique) sur le conflit en Palestine, nous assistons à un combat binaire du bien contre le mal, et nous sommes aujourd’hui intimés de défendre le prétendu droit d’Israël à venger ses 1.300 victimes d’une attaque terroriste sans plus se soucier du droit international. Sans le moindre droit à la moindre nuance, les chiens de garde de la presse mainstream stipendiés par leurs maîtres nous enjoignent de lutter contre l’antisémitisme du Hamas, contre la nouvelle Shoah que les Palestiniens préparent, et autres points Godwin franchis quotidiennement par des donneurs de leçons tapis dans les beaux quartiers parisiens. Mais, d’ores et déjà, la violence du Hamas et l’opiniâtreté des Palestiniens ont infligé de sévères défaites à la moraline occidentale. Et les jours, les semaines qui viennent devraient confirmer ce naufrage de l’idéologie sur le tragique principe de réalité.
Après la visite du président américain Joe Biden en Israël, le discours de Washington à l’égard du gouvernement israélien semble devenir plus dur. En fait, les Américains ne veulent pas d’opérations terrestres dans la bande de Gaza. Mais le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, lui, en a besoin comme de l’air qu’il respire. Sans cette offensive, il perdra le pouvoir, mais avec elle, il en sera certainement de même.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 19 octobre 2023 – Source Indian Punchline
Les mensonges blancs sont souvent prononcés pour protéger quelqu’un ou détourner les vérités dérangeantes. Le mensonge blanc du président américain Joseph Biden a dissimulé l’horrible vérité sur l’attaque israélienne au missile contre l’église baptiste de Gaza dans la nuit de mardi à mercredi, qui a coûté la vie à plus de 500 personnes.
Biden s’est probablement senti en sécurité parce que les crimes de guerre de qualité platine sont rarement examinés – Vietnam (massacre de My Lai), Afghanistan (frappe aérienne sur l’hôpital de Kunduz) et Irak (Fallujah). Néanmoins, il y aura procès devant la haute cour de sa propre conscience.
Donc, une loi a été adoptée en première lecture à l’Assemblée Nationale, destinée à “sécuriser et réguler l’espace numérique”. Cette expression pudique résume l’esprit général du texte : il s’agit de “sécuriser”, donc de faire régner l’ordre sans trop se poser de questions, et de “réguler”, donc de contrôler les contenus pour être sûrs qu’ils soient conformes aux vœux du pouvoir en place. Ce texte que nous avons évoqué depuis plusieurs semaines regorgent d’inventions scélérates destinées à faire taire tout ce qui gêne la caste mondialisée. On notera en particulier qu’il crée un délit d’outrage numérique qui semble rédigé sur mesure pour bannir de la toile tous les mécréants qui se moquent de Tata Brigitte.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 18 octobre 2023 – Source Indian Punchline
Il ne fait aucun doute que le vote surprenant de dimanche en Pologne sera l’élection la plus importante de l’année en Europe. Il change la donne pour la démocratie polonaise et constitue un point de basculement géopolitique pour l’Union européenne, la guerre en Ukraine et la Russie.
L’éviction du PiS, le parti au pouvoir, après huit ans de mandat signifie la fin de l’adhésion de la Pologne au conservatisme social et catholique, au nationalisme qui vire au chauvinisme et au clientélisme d’État. L’angoisse suscitée par la perception d’une menace existentielle pour le tissu démocratique polonais de l’après-guerre froide se dissipe.
Les médias occidentaux commencent à constater que le soutien indéfectible de leurs hommes politiques à Israël et à l’Ukraine diminue la position de leurs pays sur la scène internationale.
Sur Naked Capitalism, Yves Smith note les effets politiques dévastateurs de l’attentat de Gaza sur la politique étrangère de Joe Biden :
Les taux montent au niveau des banques centrales. Tout le monde l’a bien compris.bMais cela entraîne des conséquences très concrètes dans la vie réelle des gens. Ici ce sont les taux de cartes de crédits qui avoisinent désormais les 30 % aux Etats-Unis.
Suite un jugement rendu par la Haute Cour du Nord Gauteng à Pretoria en aout, le département de national de la Santé a été contraint de remettre toutes les copies des contrats d’achat de vaccins contre le Covid-19 à la Health Justice Initiative (HJI). Au regard du contrat Pfizer en Afrique du Sud rendu public le 21 septembre dernier, une clause mentionne que « (…) sont rapidement développés en raison des circonstances d’urgence liées à la pandémie de COVID-19 et continueront d’être étudiés après la fourniture du vaccin à l’acheteur dans le cadre du présent accord. L’acheteur reconnaît en outre que les effets et l’efficacité à long terme du vaccin ne sont pas actuellement connus et qu’il peut y avoir des effets indésirables du vaccin qui ne sont pas actuellement connus. » Depuis le début de la vaccination et ce, jusqu’à ce jour, de nombreux cas d’effets indésirables ont été rapportés. L’émergence de nouvelles pathologies met en lumière le caractère expérimental de ces produits.
L'interview d'une personnalité certes controversée pour ses propos sur le 11 septembre 2001, mais qui connait bien des arrière-plans de ce qui se passe parmi les palestiniens, israéliens, libanais, etc. L'écoute de cette interview est instructive. On y apprendra par exemple comment le Hamas a activement collaboré avec Israël par le passé, pour faire assassiner d'autres palestiniens (à savoir des membres du FPLP) et affaiblir considérablement le FPLP. Le FPLP (Front populaire de libération de la Palestine) est une organisation marxiste-léniniste palestinienne.
On apprendra notamment aussi à quel point les arabes, les palestiniens, les musulmans, etc. sont divisés entre eux et se combattent mutuellement.
Le cartel des médias subventionnés, fidèle à sa ligne avachissante, propose une analyse binaire d’un simplisme confondant sur le conflit israélo-palestinien. Il s’agirait d’une sorte de série Netflix où de méchants terroristes palestiniens mettent en danger de gentils israéliens victimes de l’Holocauste et persécutés à travers le monde. Dans ce narratif pour crétins infatués (qui semble rassasier les catégories socio-professionnelles bourgeoises que Macron a fanatisé), on notera que le CRIF fait désormais cause commune avec ceux qu’ils qualifiaient de fascistes et d’antisémites hier, de Marine Le Pen au Bloc identitaire. Vérité un jour, erreur le lendemain : nous n’en sommes plus à ce détail près. Pour remettre quelques pendules à l’heure, il nous a semblé judicieux d’interroger l’un des observateurs probablement les mieux informés sur cette question israélo-palestinienne, et non soupçonnable d’être corrompu par les Etats-Unis (ce qui est rare, même dans la “dissidence”, aujourd’hui).
Comme le montrent de nombreux reportages télévisés, des affrontements entre partisans d’Israël et de la Palestine se produisent dans le monde entier. Des marches de soutien aux Palestiniens ont eu lieu notamment en Autriche, Australie, Grande-Bretagne, États-Unis, Irak, Allemagne, Yémen, Chili, Iran, Colombie, Jordanie, Belgique… Le scénario est à peu près le même : deux foules se rencontrent, chacune soutenant son camp, puis commencent à se battre avec leurs adversaires. A tout moment, pierres, couteaux et cocktails Molotov peuvent être utilisés.
Les États-Unis ont récemment déployé beaucoup trop de troupes au Moyen-Orient pour qu’il s’agisse d’un objectif pacifique ou simplement pour dissuader les autres d’agir.
« Les actions sont massivement surévaluées et pourraient s’effondrer de plus de 60 %, a prévenu John Hussman. « Les valorisations du marché se situent à l’un des trois niveaux extrêmes de bulle de l’histoire des États-Unis », rivalisant avec les pics de 1929 et 2000, a déclaré l’investisseur chevronné et historien de la finance dans sa dernière note de recherche. Ces deux précédentes périodes de spéculation inconsidérée se sont terminées de manière désastreuse, et la bulle actuelle devrait se dégonfler de la même manière, a-t-il ajouté.
Selon le dernier sondage du Washington Institute, réalisé en juillet 2023, il n’y a que quelques semaines (source ici), la décision du Hamas de rompre le cessez-le-feu n’a pas été une décision populaire. Alors que la majorité des Gazaouis (65 %) pensent qu’il est probable qu’il y ait « un vaste conflit militaire entre Israël et le Hamas à Gaza » cette année, un pourcentage similaire (62 %) soutient le maintien d’un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël. De plus, la moitié (50 %) sont d’accord avec la proposition suivante : « Le Hamas devrait cesser d’appeler à la destruction d’Israël et accepter plutôt une solution permanente à deux États basée sur les frontières de 1967. »
Depuis qu’Angela Merkel a annoncé la fin du nucléaire dans son pays, et depuis qu’elle a renoncé au gaz russe pour faire plaisir aux Américains, l’Allemagne peste contre le différentiel du prix de son électricité avec la France, accusée de concurrence déloyale (toute concurrence étant par nature déloyale lorsqu’elle est plus forte que vous). Un conseil “énergie” a permis hier soir de désamorcer le conflit en autorisant des entorses aux règles de la concurrence.
La nouvelle est tombée en début de soirée : l’hôpital (tenu par des chrétiens baptistes) Ahli Arab au centre-ville de Gaza a été bombardé. La destruction a fait plusieurs centaines de morts. Une féroce bataille de communication a lieu entre Hamas et Israël, chacun des deux belligérants attribuant à l’autre la responsabilité de la frappe. Même dans le cas où le tir ne serait pas venu de Tsahal, Tel-Aviv doit bien constater que l’information a suscité un véritable embrasement des opinions publiques du Proche-Orient, contre Israël. Au moment où Joe Biden va arriver en Israël, le gouvernement Netanyahou est dans la plus mauvaise position possible pour négocier un soutien américain étendu.
Yara El Khoury, Docteur en Histoire et chargée de cours à l’université Saint Joseph à Beyrouth, revient dans cet entretien sur les réactions du Hezbollah aux attaques du 7 octobre, sur les relations que le Hezbollah et le Hamas entretiennent, et sur les raisons de l’attentisme actuel du Hezbollah.
Les détenteurs de cryptomonnaies ne seront pas à la fête : le Conseil de l’Union Européenne a adopté discrètement, hier, une directive renforçant la coopération fiscale pour contrôler les détenteurs de cryptomonnaies. Dans la pratique, les Etats membres de l’Union conviennent d’élargir les échanges automatiques d’informations sur les revenus à de nouvelles catégories de cryptoactifs. L’inquisition fiscale s’approfondit, officiellement pour empêcher la fraude, bien entendu.
La Colombie a exhorté lundi l’ambassadeur d’Israël dans le pays à «s’excuser et partir», dans le cadre d’échanges tendus avec la diplomatie israélienne dans le contexte du conflit contre le Hamas.
GUERRE d’UKRAINE – JOUR 594 // GUERRE DE GAZA – JOUR 11 Beaucoup d’observateurs sont d’accord pour dire que la guerre de Gaza et la guerre d’Ukraine sont liées, d’abord du fait de l’implication des Etats-Unis dans le soutien à l’un des belligérants; ensuite parce que le conflit de Gaza va accélérer la perte de contrôle géopolitique des Etats-Unis sur le monde.
Hier, la députée LFI Danièle Obono affirmait sur Sud Radio, devant Jean-Jacques Bourdin, que le Hamas n’était pas un mouvement terroriste, mais plutôt un mouvement de résistance. Cette position de la députée LFI n’est pas la position du Courrier, qui rappelle que l’objet même du Hamas a consisté à créer des brigades destinées à faire régner la terreur en Israël. Mais cette divergence implique-t-elle de soutenir une criminalisation de la parole politique ? En l’espèce, une association juive et le ministre de l’Intérieur lui-même déposent plainte pour apologie du terrorisme… Mais le régime politique que ces fanatiques mettent en place est-il encore une démocratie libérale, ou un régime de monoparti déguisé ?
Selon la Constitution allemande, le président fédéral devrait rassembler différents groupes sociaux. Frank-Walter Steinmeier fait exactement le contraire en ce moment : il prend position à plusieurs reprises en faveur d’Israël et prétend le faire au nom de la nation allemande. Or, cette « nation » comprend actuellement environ 5,5 millions de personnes de confession musulmane. Environ la moitié d’entre eux (près de 3 millions) sont des citoyens allemands. Steinmeier semble nier que ses déclarations publiques divisent la société dans son propre pays. Il nie qu’il jette de l’huile sur le feu et amène le conflit de la bande de Gaza en Allemagne.
URBI & ORBI n°48 – Depuis plusieurs années, la politique étrangère française connaît une dérive, loin de sa tradition. Nos gouvernements, nos diplomates acceptent de suivre des pays qui mélangent le religieux et le séculier. On se demande bien pourquoi l’exigence de laïcité s’arrêterait à la frontière. Quand on voit le risque que nos gouvernants, nos parlementaires, nos médias font courir à notre peuple en le mêlant au conflit israélo-palestinien, on comprend qu’il est urgent de retrouver une politique étrangère qui s’en tienne à une saine indifférence à la religion des interlocuteurs. C’est la seule position que peut avoir un pays de tradition chrétienne.
Comment va réellement l’économie américaine ? Il est difficile de répondre à cette interrogation fondamentale. Les avis sont partagés. Les États-Unis restent la première puissance économique mondiale, mais le sentiment prévaut chez plusieurs analystes que le colosse repose désormais sur des pieds d’argile. Selon l’ancien PDG de Walmart et expert en comportement de consommation, Bill Simon, le tout-puissant consommateur américain, dont les dépenses sont le moteur de l’économie, atteint un point de rupture et est sur le point de s’effondrer ! Dans une récente interview à NBC, Simon jugeaient qu’une série de facteurs – polarisation politique, inflation et taux d’intérêt élevés – concouraient tous à miner les consommateurs et leur propension à dépenser. Il est connu que le pouvoir d’achat des ménages américains est réduit par l’inflation (49 % des consommateurs ont déclaré que les prix élevés érodent leur niveau de vie), et que leur endettement excessif a atteint un plafond. Selon la Réserve fédérale, les prêts étudiants représentent 1.600 milliards de dollars au deuxième trimestre 2023, ce qui en fait la troisième catégorie d’endettement des ménages américains derrière les prêts automobiles (1.800 milliards de dollars) et les prêts hypothécaires (12.000 milliards de dollars). Où tout cela va-t-il mener ?
Par Ali Abunimah et David Sheen - Source : The Electronic Intifada, le 16 octobre 2023 - Traduction : lecridespeuples.fr
Yasmin Porat, une survivante de l’effusion de sang au kibboutz Be’eri, près de la frontière avec Gaza, affirme que de nombreux civils israéliens ont été tués par les forces israéliennes.
Un récent article du magasine "Capital" se réjouit que "la Russie ne sait plus que faire des ses centaines de milliards en Roupies Indiennes". Chez Capital on très "mainstream" au sujet de la guerre en Ukraine; quoiqu'il se passe c'est toujours mauvais pour les Russes! L'information qui sert de fondement à leur joie dans cet article est que les exportations de pétrole Russe vers l'Inde ayant explosé en volume, la devise Indienne s'accumule à la banque centrale Russe qui ne peut pas en faire grand chose.
Il y a le conflit en Ukraine et maintenant, celui qui oppose Israël au Hamas, avec peut-être une extension plus large au Moyen-Orient. De même, une confrontation s’accroît entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, avec derrière la Turquie, l’Iran, la Russie, sans oublier l’ingérence de pays occidentaux. On sait aussi que l’Asie centrale fait actuellement l’objet de beaucoup d’agitations, sous l’influence anglo-saxonne qui cherche à déstabiliser à la fois la Russie et la Chine dans cette région. Mais aux portes de l’Europe, un autre foyer menace. Les affrontements armés entre Serbes et Albanais du Kosovo sont devenus monnaie courante et l’on devrait garder en mémoire le potentiel explosif que représentent les Balkans pour le continent européen. Nous publions ici l’analyse du politologue Igor Pchenitchnikov.
🟤 Rubrique le Monde d'après : d'après les "journalistes" de Slate, question "vaccins" covid, des «effets secondaires carabinés indiquent une protection particulièrement efficace»
Il est assez étonnant de constater à quel point la qualité de la propagande occidentale est devenue médiocre. Surtout lorsqu’elle concerne des chevaux de bataille comme Israël.
Voici NBCnews qui teste non seulement la stupidité de ses téléspectateurs et de ses lecteurs, mais qui démontre également la fatuité de ses “journalistes“.
On le sait : les accouchements par le siège sont les plus dangereux, les plus compliqués, les plus douloureux. Et c’est pourtant à un siège, celui de Gaza, qu’Israël s’est attelé, et c’est par ce siège qu’Israël entend répondre à l’attaque terroriste du Hamas menée il y a huit jours. C’est aussi par ce siège, semble-t-il, qu’Israël entend durablement régler la question épineuse d’un Hamas décidément dangereux, et celle d’une population palestinienne dont la présence à Gaza empêche la réalisation du Grand Israël tant rêvé par le Likoud au pouvoir. Beaucoup de Dr Folamour occidentaux ont mené une vraie opération de lavage de cerveau pour justifier par avance un nettoyage ethnique par l’armée israélienne. Mais cette solution douloureuse ne constitue-t-elle pas un piège pour Israël, dont l’armée pourrait s’enliser dans de redoutables combats de rue qui exigent un moral d’acier et des moyens longs et colossaux pour être gagnés ?
Au regard du conflit en Israël et le Hamas, l’Iran, la Turquie, la Russie, les États-Unis et l’Arabie Saoudite calculent les probabilités d’une grande guerre. Disons-le clairement : les risques que des tiers soient entraînés dans le conflit palestino-israélien restent élevés. C’est d’ailleurs ce qu’a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. Avis partagé par le secrétaire de presse du Kremlin, Dmitri Peskov : « La situation au Moyen-Orient s’étend dangereusement ; elle pourrait dépasser le cadre actuel du conflit israélo-arabe ». De l’autre côté de l’Atlantique, le célèbre journaliste américain Tucker Carlson considère pour sa part que « le conflit entre Israël et le Hamas pourrait dégénérer en une guerre entre l’Iran et ses alliés et l’Occident. Si une telle guerre éclate, on imagine aisément l’usage des armes nucléaires et tout ce qui s’ensuit : des millions de morts, l’effondrement de l’économie mondiale. Au minimum, nous assisterons ici, aux États-Unis, à une crise énergétique sans précédent ».
Le pogrom du 7 octobre a rappelé que la question palestinienne, un temps supplantée dans l’actualité géopolitique par d’autres conflits, était toujours pendante. Elle est réapparue, dans un contexte semblable à celui de la guerre froide : à droite, Israël avec les États-Unis, à gauche, les Palestiniens avec l’URSS et le camp « progressiste ». Aujourd’hui, l’Occident dénonce l’ignoble carnage et affirme le droit d’Israël aux représailles, les autres, le « Sud global » ou le « Camp russe », se partagent entre justification du massacre au nom de l’injustice historique dont sont victimes les Palestiniens, et appels à la désescalade et à une solution politique de la question palestinienne. Cette dernière, vient de rappeler Vladimir Poutine, est constituée par la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël.
Par Brandon Smith − Le 10 octobre2023 − Source Alt-Market
D’un point de vue historique, l’inflation/la stagflation a toujours été une affaire désastreuse. Il est difficile de trouver des exemples légitimes de pays ayant connu une inflation agressive qui s’en soit mieux sorti. Un scénario rare serait celui d’une nation qui gonfle pour financer une guerre qu’elle gagne ensuite, mais les conséquences négatives se font généralement sentir plus tard.
La malédiction ukrainienne a frappé : le gouvernement polonais sortant a perdu douze points (33,5%) dans les suffrages des Polonais aux élections parlementaires qui ont eu lieu ce dimanche 15 octobre. Le néoconservatisme a fait chuté le conservatisme.
Quelle est la raison de l’opération “déluge d’Al-Aqsa“, comme le Hamas a baptisé son opération terroriste contre les sionistes ?
Le 8 octobre, Alastair Crooke, l’un des spécialistes les plus expérimentés du Moyen-Orient, écrivait dans Al Mahadeen :
“Israël” a éclaté en deux factions d’égale importance qui défendent deux visions irréconciliables de l’avenir d'”Israël” ; deux lectures mutuellement opposées de l’histoire et de ce que cela signifie d’être juif.
La fissure ne pourrait être plus complète. Vraiment. L’une des factions, qui détient la majorité au Parlement, est largement Mizrahi – une ancienne classe inférieure de la société israélienne – et l’autre, largement ashkénaze libérale et aisée.
La conférence de presse donnée jeudi par le secrétaire d’État américain Antony Blinken à l’issue de sa visite en Israël a fait ressortir trois choses. Premièrement, l’administration Biden sera perçue comme soutenant Israël à fond pour répondre à ses besoins en matière de sécurité, mais Washington ne sera pas impliquée dans les prochaines opérations à Gaza, sauf pour organiser des voies de sortie dans le sud de Gaza pour les civils malchanceux fuyant la zone de conflit.
Deuxièmement, la priorité absolue de Washington est actuellement de négocier la question des otages avec les États de la région qui exercent une influence sur le Hamas. Quatorze citoyens américains se trouvant en Israël sont toujours portés disparus. (La Maison Blanche a confirmé que le bilan des combats s’élève désormais à au moins 27 Américains).
Troisièmement, les États-Unis se coordonneront avec les États de la région pour empêcher toute escalade de la situation et toute extension du conflit de la part du Hezbollah. Bien que les Etats-Unis ne puissent pas et ne veuillent pas stopper les dirigeants israéliens dans leur élan concernant l’opération imminente à Gaza, ils ne sont pas convaincus par une telle décision.
Nous assistons ce vendredi 13 à une hausse extrêmement rapide du cours de l'or (environ +2.000€ par kg en une journée seulement). Et en 7 jours, le cours de l'or est passé de 55.500€ à 59.000€.
Des phénomènes importants et de grande ampleur sont donc en cours actuellement... (rachats massifs d'or par certains pays ? achat d'or massifs par des propriétaires d'actifs qui savent que quelque chose de grave au niveau financier et monétaire est imminent => acheter de l'or = valeur refuge ?). Les prochaines heures et le début de la semaine prochaine nous montreront de quoi il s'agit.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 11 octobre 2023 – Source Indian Punchline
Alors que les États-Unis spéculent de plus en plus sur l’implication de Téhéran dans l’attaque du Hamas contre Israël samedi dernier et que le Pentagone aurait décidé d’envoyer d’ici le week-end un deuxième porte-avions en Méditerranée orientale, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, s’est exprimé pour la première fois sur cette situation explosive.
Khamenei s’est exprimé mardi à Téhéran en sa qualité de commandant en chef des forces armées iraniennes, choisissant l’occasion de la cérémonie annuelle de remise des diplômes aux élèves officiers des académies militaires iraniennes pour s’attarder sur le sujet.
Fait sans précédent, des extraits des propos de Khamenei ont été transmis en hébreu à l’auditoire israélien.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 10 octobre 2023 – Source Indian Punchline
Les conflits gelés ne peuvent être compris qu’à travers l’histoire. C’est pourquoi l'”effacement” du Haut-Karabakh de la carte par l’Azerbaïdjan est un événement incroyablement tumultueux pour la Transcaucasie et les régions avoisinantes.
La toile de fond est l’éclatement de l’Union soviétique, qui nous a laissé une carte plutôt étrange. En conséquence, les conflits en Géorgie, en Arménie, en Azerbaïdjan, en Moldavie, en Ukraine et dans d’autres pays nous ont laissé des frontières de facto qui ne sont pas reconnues par la loi. Il est impératif qu’un traité de paix reflète les nouveaux faits sur le terrain.
De Deir Yassin en 1948 à Beeri en 2023, la question se pose de savoir, soixante-quinze ans après, si ce conflit peut d’une manière ou d’une autre prendre fin. Une résolution passant soit par des accords, soit par une victoire totale de l’un des deux camps. Cette deuxième perspective étant illusoire, reste à comprendre les forces profondes qu’on ne peut ignorer sans se condamner à un conflit récurrent.
Le conflit entre Israël et le Hamas a ouvert de nouvelles perspectives par rapport à la situation en Ukraine. Mais la probabilité que les évènements à venir soient favorables à la Russie est loin d’être assurée à 100 %. Il ne faut pas croire qu’un violent conflit militaire soit l’état naturel de l’humanité. Mais force est de constater que dans un passé récent, nous avons tous été témoins de l’inversion de plusieurs décennies de réchauffement des relations entre la Russie et l’Occident, notamment parce que cet Occident a voulu, pour faire une métaphore, « acquérir 100 % des actions de la société par actions Ukraine ». Désormais cependant, quelque chose de similaire – et peut-être même de bien plus terrible – commence au Moyen-Orient.
Urbi & Orbi 47: le présent texte part de deux épisodes religieux qui ont marqué, Jérusalem, les jours précédant l’attaque du Hamas contre Israël. Deux épisodes qui concernent le monde religieux juif et qui font prendre conscience que les forces irrationnelles d’une “Apocalypse provoquée” ne sont pas loin. Et, comme nous l’a appris le grand René Girard, “l’Apocalypse”, c’est le produit de la montée mimétique aux extrêmes. Deux parties adverses, qui se radicalisent en copiant la violence de l’autre. L’islamisme est dangereux; mais le millénarisme de la reconstruction du Temple de Jérusalem qui a motivé jeudi 5 octobre ne contribue pas moins à la crise. L’occasion de réfléchir, comme chrétien, à cette urgence permanente: les conflits entre les hommes doivent toujours être vidés de leurs carburant religieux. C’est une vieille sagesse catholique, qui, en France, remonte au moins au Cardinal de Richelieu, et qui est plus actuelle que jamais.
Dans la lutte contre le Covid-19, des milliards destinés à la santé publique ont été frauduleusement détournés. Au Royaume-Uni, ces scandales de corruption sont souvent perçus comme des « problèmes lointains » comme en Ouganda, où ces soupçons de détournement du fonds Covid ont même été utilisés comme argument contre l’aide étrangère. Pourtant, un rapport récent de Transparency International UK indique qu’un cinquième des contrats Covid attribués par le gouvernement sont sujet à des possibles malversations. Des proches du Parti conservateur figureraient parmi les fraudeurs. Le Parti travailliste propose la nomination d’un « commissaire à la corruption Covid » pour enquêter sur ces actes frauduleux et rétablir la confiance dans la gestion gouvernementale.
L’Iran est-elle impliquée dans l’attaque du Hamas, lancée samedi dernier ? Alors que les éléments s’accumulent sur les circonstances dans lesquelles le gouvernement israélien n’a pas anticipé cette attaque de grande ampleur, les néo-conservateurs américains, et leur représentant en chef : Joe Biden, multiplient les efforts pour éviter une catastrophe et mettent un soin tout particulier à expliquer que l’Iran n’est pas du tout impliquée dans l’opération. Sur ce point, il faut lire l’interview de Bruno Tertrais (dont nous avons déjà dit la proximité avec le clan néo-con américain), dans le Point, qui donne tous les éléments de langage disséminés aujourd’hui par le Deep State pour réécrire la très fraîche histoire de ce qui vient de se passer.
Les prochains jours seront cruciaux et l’avenir de ce conflit est en très grande partie entre les mains d’Israël.
Si les populations civiles de Gaza sont épargnées ce qui semble difficile à ce stade, alors les choses pourraient aller en ne s’aggravant pas à défaut de s’améliorer franchement.
Israël-Palestine. Ce matin, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, était invité sur France Inter. Du fait de la tragédie en cours au Proche-Orient, sa parole était très attendue dans la classe politique française. Remise en contexte du conflit israélo-palestinien, opposition à une vengeance indiscriminée, appel à une solution à deux États… L’ancien locataire du Quai d’Orsay a pu exprimer ses positions, pas si éloignées de celles des insoumis.
Nous avons parlé, depuis quatre jours, de la guerre atroce qui est menée par les deux parties. Nous avons posé la question, au Courrier des Stratèges, d’un emballement débouchant sur un conflit majeur. Mais il ne faut pas exclure un autre scénario. Celui d’une spirale suicidaire mais purement occidentale, que le reste du monde laisserait faire, pour mettre définitivement hors jeu ceux qui empêchent la paix et la prospérité du monde: à savoir le G7 et l’UE emmenés par les USA. Après tout, le reste du monde pourrait se contenter de regarder Israël s’engager dans une guerre sans fin contre le terrorisme; l’Union Européenne démontrer définitivement son double standard moral; et les États-Unis livrer leur dernier combat impérial, en épuisant définitivement leurs stocks d’armes… En tout cas, depuis quatre jours, Turquie, Russie, Iran, Arabie Saoudite, Egypte, Chine font preuve d’une retenue étonnante… Méditons sur le scénario de l’auto-destruction occidentale. Pour nous autres Français, il y a va de notre dislocation comme corps social ou bien, si nous faisons le bon choix, de l’intégration des musulmans à la nation pour contribuer à la construction d’une planète prospère et pacifiée, enfin débarrassée de l’arrogance si mortifère des cow-boys néo-conservateurs ou néo-libéraux.
Le samedi 07 octobre, l’état israélien a été attaqué d’une manière très violente par des tirs de plusieurs milliers de roquettes qui ont partiellement saturé son système de défense. Simultanément, des troupes armées ont franchi les lignes de défense qui interdisaient le passage entre Israël et la « bande de Gaza », semant la terreur parmi la population israélienne frontalière.
Après l’attaque du Hamas qui, visiblement, déclenche une série de mouvements tectoniques encore difficiles à mesurer, les décideurs publics européens, largement choisis par les neo-cons américains, déchaînent, au nom de la raison et du droit international, une haine pro-israélienne d’une violence sans limite. Dernier exemple en date : le commissaire (bien nommé) Thierry Breton menace Elon Musk de sanctions s’il ne fait pas taire les comptes pro-palestiniens. Quand on connaît l’étroitesse d’esprit de nos dirigeants, il ne s’agit de rien d’autre que d’un appel à soutenir aveuglément Israël, y compris dans un pire que l’Union Européenne elle-même n’est pas parvenue à cautionner.
Voici un article d’EuroNews qui reprend et confirme l’information à savoir que la fuite du gazoduc Baltique est « probablement causée par une activité extérieure », selon le président finlandais.
Arguant une propagation rapide du covid en France, les autorités sanitaires ont avancé le début de la campagne de vaccination, initialement prévu le 17 octobre, au 2 octobre. Elle se fera avec des injections mises à jour, dédiées aux personnes vulnérables et à celles qui sont exposées directement au virus. En parallèle, le lundi 9 octobre, la campagne de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) a également démarré au collège pour tous les élèves de 5e. Le gouvernement vise une couverture vaccinale de 80% d’ici 2030. Macron nous refait le coup du tous vaccinés, tous protégés.
Ce mardi, le monde a repris une bouffée d’oxygène entre deux phases du conflit israélo-palestinien qui est revenu avec vigueur et violence sur le devant de la scène. Alors qu’Israël n’a pas encore lancé ses opérations terrestres à Gaza (et bombarderait ce territoire au phosphore…), et que les USA se sont employés à juguler les pires débordements (notamment une déflagration au Liban et en Syrie), les bourses ont repris un peu de couleur après des déclarations apaisantes de la Fed. Il faudra suivre attentivement la tournure des événements une fois que l’opération terrestre à Gaza aura commencé.
Cher supporter indéfectible d’Israël, tu m’as demandé si je pourrais être amie avec un résistant palestinien qui use de son arme contre des civils. Voici ma réponse.
L’attaque palestinienne contre Israël a semé la confusion dans l’ensemble de la communauté mondiale. Ce faisant, les factions palestiniennes ont remis en cause l’invincibilité de l’armée et la suprématie des renseignements israéliens. Ceux qui étaient auparavant perçus comme des paysans en pantoufles d’osier, capables au mieux de faire sauter un arrêt de bus, ont détruit en quelques heures l’un des mythes sur l’État d’Israël. Comment est-ce devenu possible ?
Le conflit israélo-palestinien, qui s’est fortement intensifié le week-end dernier, pourrait s’aggraver et s’étendre à d’autres pays, car Israël ne laissera pas sans réponse les frappes massives du mouvement palestinien Hamas et du groupe chiite libanais Hezbollah, estiment les experts des principaux groupes de réflexion américains. Experts occidentaux sur les risques d’une expansion à grande échelle du conflit au Moyen-Orient.
Pour la énième fois Washington, Bruxelles et Berlin se font les auxiliaires de la technostructure : en unissant leurs forces, les céréales d’Ukraine doivent sortir du pays „pour apaiser la faim du sud global“. Mais est-ce vraiment les pays du Sud qui font pression sur l’UE pour les exportations de céréales ? Depuis la réforme agraire ukrainienne de 2021, les fonds d’investissement et les banques se mettent en place pour faire des affaires sur les ruines de la guerre et de la crise économique en Europe. Les terres agricoles sont particulièrement recherchées. Pour s’assurer que les investisseurs mordent à l’hameçon, on fait preuve d’imagination. Dernière astuce : malgré la résiliation de l’accord de protection des investissements avec la Russie, les investisseurs “ukrainiens” doivent pouvoir faire valoir leurs droits contre la Russie jusqu’en 2035. Cela s’appliquerait également aux territoires ukrainiens occupés.
Les néoconservateurs veulent rendre l’Iran responsable de la guerre actuelle en Palestine/Gaza.
Pendant des années, ils ont essayé de déclencher une guerre contre l’Iran. Aujourd’hui, ils perçoivent une nouvelle opportunité. Mais ce n’est pas une grande opportunité – pour l’instant.
Et si le premier objectif du Hamas était de faire voir au monde l’affaiblissement américain ? La deuxième guerre du Kippour est encore mystérieuse à bien des égards. En fin observateur, Alexandre N, qui nous éclaire aussi régulièrement sur la guerre d’Ukraine, a ramassé quelques pièces d’un puzzle complexe, pièces visiblement tombées de la table des journalistes qui pensent avoir déjà l’image complète. Notre ami spécialiste des questions stratégiques s’interroge à la fois sur les origines de ce conflit mais aussi sur les objectifs poursuivis par le Hamas.
Le réseau discute d'une déclaration faite par un ancien soldat des Forces de défense israéliennes (du moins, c'est ainsi que la jeune fille elle-même se présente) concernant la violation de la frontière israélienne par les troupes palestiniennes. Rappelons que la percée a eu lieu la veille, lorsque plusieurs centaines de membres des unités armées du Hamas non seulement se sont approchés de la frontière, mais ont surmonté calmement toutes les lignes de défense et occupé plusieurs colonies en Israël, y compris des installations administratives dans les villes de Sderot et d'Ashkelon.
En Palestine, une guerre de crimes de guerre commence. De toutes parts, les atrocités aiguisent déjà les haines et les ressentiments. Et chaque partie s’emploie désormais à nourrir l’escalade en promettant le pire. Ce soir, Netanyahou a prononcé un discours très dur, où il annonce un siège complet de Gaza, dont l’approvisionnement en eau est déjà interrompu. De son côté, le Hamas annonce qu’il exécutera les otages en cas de bombardement israélien. La déraison a pris le pouvoir, et les images à venir devraient être difficiles à soutenir. Reste à savoir si ce combat à mort sera exporté en Occident.
Un pompier palestinien lutte contre un incendie après une frappe aérienne israélienne sur des bâtiments du camp de réfugiés de Jabalia dans la bande de Gaza, le 9 octobre 2023. Photo AFP/MAHMUD HAMS
L'UE va revoir son aide au développement en faveur des Palestiniens, après l'attaque du Hamas contre Israël, a indiqué lundi soir la Commission européenne, sans faire mention d'une suspension annoncée par un de ses Commissaires, au grand dam de certains des 27 Etats membres.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à gauche, rencontrant le ministre de la Défense Yoav Gallant, au centre, et les chefs militaires au quartier général de Tsahal, à Tel Aviv pour une évaluation de la sécurité, le 8 octobre 2023. (Crédit : GPO)
Selon d'anciens leaders israéliens, la négligence des alertes n'est qu'une des erreurs commises ; un responsable égyptien dit qu'Israël s'est concentré sur la Cisjordanie
D’un côté, les États-Unis et l’Union européenne reconnaissent le Hamas comme une organisation terroriste et ont qualifié comme telle l’attaque menée ce samedi 7 octobre. De l’autre, le droit international reconnaît le droit à la résistance armée contre l’apartheid et l’occupation coloniale. Les Palestiniens, terroristes ou résistants ? La question avait été posée à Mohamed Hassan, spécialiste du monde arabo-musulman, dans le livre Israël, parlons-en ! Nous vous proposons la lecture de ce chapitre. (I’A)
La plupart des Européens, même de gauche, ont actuellement une idée assez négative de la résistance palestinienne : ils la considèrent comme marquée par le terrorisme et le fanatisme islamiste. Cette vision correspond-elle à la réalité du terrain ?
L’offensive du Hamas en Israël remet sur le devant de la scène une évolution diplomatique enclenchée dans les années 2010, qui devait “normaliser” les relations d’Israël avec le monde islamo-arabe. Symbolisée par les Accords d’Abraham de 2020, cette évolution devait idéalement aboutir avec une reconnaissance d’Israël par l’Arabie Saoudite, au besoin en renonçant à la création préalable d’un Etat palestinien. Mais la guerre terrestre qui s’annonce à Gaza va singulièrement compliquer ce processus et devrait mettre un long coup d’arrêt à la “normalisation”. En ce sens, l’Iran, le Hezbollah, le Hamas, peuvent se targuer de bloquer la constitution d’un nouvel ordre mondial qui les aurait marginalisés.
Nous publions ici un extrait de l'article "La Palestine riposte" publié le 9/10/2023 dans le Saker francophone. On peut voir ci-dessous que des colons israéliens extrémistes, sous la protection des forces israéliennes, ont envahi le 5 octobre dernier le troisième lieu saint de l'Islam.
Les évènements auxquels nous assistons sont évidemment effroyables, et humainement insupportables pour tous ceux qui comme moi veulent toujours et en toutes choses préserver la vie, si fragile et si précieuse. Les morts civils quel que soit leur coté des murs sont toujours d’une infinie tristesse.
Pour autant, pour analyser, il faut savoir sortir de l’émotion. Les forces du Hamas viennent de réussir un exploit militaire après des décennies d’opérations de faibles envergures.
Depuis plusieurs semaines, l’Arabie Saoudite et la Russie s’entendent pour diminuer la production de pétrole et faire ainsi monter les cours. L’attaque surprise d’Israël par les Palestiniens de Gaza, sous étendard du Hamas, a provoqué une nouvelle hausse du prix du baril ce matin. Les marchés retiennent leur souffle : le conflit va-t-il se généraliser, auquel cas nous assisterons à un nouveau choc pétrolier comme en 1973, dans la foulée de la guerre du Kippour ? L’implication de l’Iran dans l’offensive palestinienne sera déterminante pour la suite. Pour l’Occident, et surtout pour les Occidentaux, confrontés à une inflation galopante, c’est une bien triste nouvelle, annonciatrice de souffrances sociales profondes. La stratégie du chaos menée dans le monde depuis une quinzaine d’année par le Deep State américain entre probablement dans une phase décisive.
Il est peu probable que les « conquistadors » espagnols de la fin du XVe siècle aient eu conscience que l’ère qui s’ouvrait devant eux allait façonner la géopolitique planétaire pendant plus de cinq siècles.
“Deuxième Guerre du Kippour” ? Le 6 octobre 1973, voilà exactement cinquante ans, l’armée égyptienne avait effectué une attaque surprise contre Israël. C’était au moment de la fête de Kippour (L’Expiation) : un demi-siècle plus tard, on était un peu plus tard dans le calendrier liturgique juif mais bien encore dans le cycle de trois semaines de fêtes qui va du Nouvel An (Roch HaChanah,16 septembre en 2023) à la fête de “Joie de la Torah” (Chim’hat Torah, ce 8 octobre) en passant par Kippour (25 septembre 2023) et la fête des Cabanes (Soukkot 30 septembre-7 octobre). Les Palestiniens ont en plus attaqué un samedi (Chabbat), jour de repos. L’effet de surprise était garanti, comme en 1973. Ajoutons-y la capacité à passer sous le radar du boucler technologique dont Israël était si fier. L’effet psychologique est terrible. Il va demander à Israël une adaptation rapide dans un environnement où l’État hébreu ne peut plus se payer le luxe d’un refus du compromis et de la négociation : l’influence diplomatique des Américains décline à vue d’œil et les grands États (Égypte, Arabie Saoudite, Iran, Russie, Turquie) aspirent à une stabilisation de la région.
Selon la déclaration des responsables de la santé, l’Angleterre est actuellement dans une situation d’urgence en matière de maladies cardiovasculaires. Un rapport établi par l’ancien gestionnaire de portefeuille de BlackRock, Ed Dowd, et ses partenaires de Phinance Technologies, a révélé que le taux de surmortalité dû aux maladies cardiovasculaires a connu une hausse significative de 44% en 2022, chez les Britanniques de 15 à 44 ans. Selon la presse et les agences de santé gouvernementales, le Covid-19 est la principale cause de cette surmortalité cardiovasculaire. Pourtant, tout laisse à croire qu’il pourrait y avoir d’autres explications.
L’Occident n’éprouvera que peu de sympathie lorsque, une fois de plus, les Palestiniens assiégés seront bombardés par Israël, l’immense souffrance étant justifiée par l’expression « riposte » ou « représailles » israéliennes.
Dimanche matin, le Hezbollah a lancé une salve de roquettes sur les fermes occupées de Chebaa donnant lieu à une réponse israélienne. La situation semble depuis être revenue au calme, si bien que la plupart des analystes estiment que cela n'ira pas plus loin pour le moment. A l’heure où la guerre fait de nouveau rage entre le Hamas et Israël, les Libanais retiennent toutefois leur souffle. Le Hezbollah a consacré, en avril dernier, « l’unité des fronts » entre tous les acteurs de l’axe de la « résistance », de l'Iran au Liban, en passant par la Syrie et Gaza. S'il semble avoir testé la réaction israélienne ce matin, va-t-il aller jusqu'à rejoindre les rangs de son allié palestinien, qui a d'ores et déjà appelé les « factions armées » au Liban à prendre part aux combats ? Si pour le moment, la prudence semble l'emporter, on ne peut pas exclure la perspective d'une escalade.
Dans la suite de chaos qui s’abattent sur notre petite planète depuis 2020, il faut désormais ouvrir un nouveau chapitre : celui d’une guerre de “nouvelle génération” entre les Palestiniens et Israël. Ce samedi, le jour même du 50è anniversaire de la guerre du Kippour, des hommes probablement armés par le Hamas sont sortis de la bande de Gaza pour semer la violence et la mort dans des villes israéliennes, pendant que des roquettes semaient la panique à Tel-Aviv. L’armée israélienne a commencé à bombarder Gaza et le Sud-Liban. Tout le monde s’attend à un embrasement : Tsahal devrait envahir la bande de Gaza, le Hezbollah devrait attaquer Israël. Nous vous expliquons pourquoi nous pensons que ce nouveau chaos est bien plus préoccupant que les précédents.
Note de la rédaction d'existentiel.info (S.L.) : comme je le redoutait hier (samedi 7 octobre 2023), le Hezbollah a commencé ce 8/10 à frapper des positions israéliennes à la frontière Liban/Israël. Le Hezbollah s'est considérablement renforcé militairement ces dernières années. D'autre part, le gouvernement extrémiste israélien (il n'y a donc pas que le Hezbollah qui est extrémiste), n'a eu de cesse de provoquer le Hezbollah ces derniers mois, notamment en occupant un village situé au Liban (mais contesté par Israël). Tout ceci pourrait très très mal finir, c'est-à-dire en une "guerre totale" au Moyen-Orient (qui pourrait ensuite se répandre dans le monde). Il faut savoir que pour certains extrémistes chrétiens américains (pour être plus précis soi-disant chrétiens... il s'agit de certaines franges bien spécifiques), une guerre majeure en Israël est à soutenir absolument et au plus vite et au plus fort, car pour ces personnes, le retour du Christ se fera après que cette guerre aura eu lieu, selon leurs interprétations des prophéties bibliques. Je n'ai pas le temps ici de publier les sources de mes propos... mais tout le monde devrait facilement pouvoir les trouver en faisant quelques recherches.
NDLR : Nous publions ici un discours du chef du Bureau politique du Hamas, non pas du tout parce que nous serions en accord avec ce discours exalté empli d'extrémisme religieux et militaire, mais parce qu'il nous semble important d'entendre et de saisir les pensées et les sentiments qui habitent de telles personnes. Plus loin dans ce texte, ce discours reprend aussi des faits concrets et objectifs qui concernent l'oppression horrible qui pèse sur les palestiniens et qui doit nécessairement à son tour alimenter l'extrémisme. À noter : parmi les lignes rouges qu'Israël a franchi ces derniers mois et semaines: la profanation de la Mosquée d'Al-Aqsa, troisième lieu saint de l'Islam. À noter encore : quiconque s'oppose ouvertement à Gaza au pouvoir politique en place, est une homme ou une femme, morte. Il s'agit bel et bien d'un régime totalitaire.
Ci-contre dans la colonne de droite, se trouve le lien vers la chaîne telegram publique du Courrier des Stratèges. Via ce lien, des informations et images provenant de la guerre en Palestine et Israël sont communiquées régulièrement.
Face au peu d’empressement de la communauté internationale à faire reculer l'Iran, Israël sait que Ben Salmane pourrait finir par obtenir la bombe. Serait-ce le but recherché ?
Illustration : Des chasseurs F-35 israéliens escortant un bombardier B-52 américain à travers l'espace aérien israélien, le 10 novembre 2022. (Crédit : Armée israélienne)
« Une superpuissance dysfonctionnelle. Une Amérique divisée peut-elle contenir la Chine et la Russie ? » Sous cette rubrique, la publication américaine la plus autorisée en matière de politique étrangère, le magazine Foreign Affairs, a récemment publié un article que l’on ne peut que qualifier de « panique à bord ».
Pourquoi le “choc de com” de Gabriel Attal fera pschitt
“Choc des savoirs” a dit Gabriel Attal. “Choc de com”, avons-nous entendu. Au-delà du caractère convenu du discours tenu par le Ministre ce jeudi 5 octobre au matin, on retrouve la grande illusion qui détruit depuis des années l’Éducation Nationale à petit feu : la croyance dans la baguette magique du Ministre, qui pourrait tout piloter d’en haut. Mais comment croire sérieusement que l’on peut réformer en deux mois ce qui est enlisé depuis plusieurs décennies dans les affres d’un centralisme dépassé et d’une bureaucratie asphyxiante ?
A l’heure où la question fondamentale d’une négociation avec l’Ukraine est dans tous les esprits – notamment à Washington qui aimerait bien un conflit gelé – et à au moment où le groupe des BRICS se structure de plus en plus, face à une ONU en totale déshérence, il est important de mieux comprendre les orientations de Poutine. Non pas pour lui tresser des lauriers de gloire, mais pour tenter d’anticiper quelles décisions il pourrait prendre dans les prochains mois, lesquels seront certainement critiques à plus d’un titre.
Un historien met en garde contre la création d’une « culture de la délation » par le biais de points de signalement permettant aux gens de dénoncer leurs collègues.
La fracture croissante provoquée par le soutien à l’Ukraine n’a pas seulement détruit le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, mais menace également les structures de l’UE et de l’OTAN.
Par Marco D’Eramo – Le 14 septembre 2023 – Source New Left Review
Nous sommes au début des années 1970. Un Américain et un Soviétique débattent pour savoir laquelle de leurs sociétés est la plus libre. L’Américain s’exclame : “Au moins, nous pouvons critiquer Nixon !” “Et alors ?” répond le Soviétique. “Nous aussi pouvons critiquer Nixon“. Il faut dire que Nixon était plus que critiquable : son administration était responsable de la perpétuation des pires massacres en Indochine, de l’extermination des Black Panthers dans son pays, du soutien au coup d’État sanglant de Pinochet au Chili, et la liste est encore longue. Mais aujourd’hui, il semble que les rôles soient inversés. En ce qui concerne la guerre en Ukraine, les Occidentaux se trouvent dans une situation qui n’est pas sans rappeler celle de l’Union soviétique de l’ère Brejnev. “Nous sommes libres de critiquer Poutine“, s’exclament-ils.
Alors que l’on parle beaucoup de dédollarisation, dans les faits c’est exactement l’inverse qui se produit et c’est la part d’utilisation de l’euro dans les transactions internationales qui s’effondre et c’est parfaitement logique .
La Chine vend massivement ses bons du trésor américain, depuis plusieurs années maintenant d’ailleurs elle se dédollarise et se débarrasse également de la dette US qu’elle détient.
Local residents participate in an open-air voting in Glarus, Switzerland, Sunday, May 1, 2011. Voters in this mountainous eastern region have decided by a show of hands in a tradition rooted in the 13th century to keep a special "flat rate" tax for attracting rich foreigners. The "Landsgemeinde" annual open-air voting Sunday, one of the world's oldest forms of direct democracy still occurs in two of Switzerland's 26 cantons (states).
Le référendum est-il vraiment démocratique ? Prononçant un discours à l’occasion du soixante-cinquième anniversaire de la Ve République, Emmanuel Macron a parlé d’élargir le recours au référendum d’initiative populaire, suggérant que le nombre de signatures nécessaire soit abaissé et que l’éventail des sujets traités puisse être diversifié. Occasion pour Eric Verhaeghe et Edouard Husson, comme dans le précédent briefing, de répondre chacun à la question posée.
Talleyrand disait que "tout ce qui est exagéré est insignifiant", cela s'applique parfaitement aux prophéties permanentes de krach immobilier, ou boursier. Les fluctuations sont inhérentes aux marchés. Pour qu'il y ait effondrement il faut des amplitudes exceptionnelles, dues à des causes profondes. L'effondrement est un processus qui se déroule en général sur des années.
🔴 Flash Info : la Slovaquie suspend l'aide militaire à l'Ukraine en raison du résultat des élections législatives remportées par le parti «anti-ukrainien» Smer-SD dirigé par Robert Fico et ainsi : «respecter les résultats des élections démocratiques» (porte-parole de la présidente)
C’est un article très pessimiste du Figaro qui indique en gros que les prix immobiliers doivent baisser de 20% pour que le marché puisse à nouveau être fonctionnel et s’adapter à la hausse des taux d’intérêt.
L’Allemagne est aujourd’hui l’objet de toutes les attentions. En témoignent de nombreux articles de presse, le plus récent étant celui de l’historien Tarik Cyril Amar dans NewsWeek, intitulé : « Le vrai problème de l’Occident ne va pas être la Russie, ou la Chine, mais l’Allemagne ». Il est vrai que la situation outre-Rhin pose de nombreuses interrogations ne concernant pas que le peuple allemand, mais l’ensemble des populations de l’UE. A commencer par les décisions politiques et économiques qui ont curieusement précipité le pays dans une récession qui pourrait être longue, car les facteurs structurels sont nombreux : changement du modèle énergétique, avec une forte hausse des prix, inflation, baisse des salaires réels, chute de la consommation intérieure et baisse du commerce extérieur… Le nombre de faillites en juillet dernier a considérablement augmenté, de l’ordre de 25 % par rapport à juillet 2022 ! De locomotive européenne, l’Allemagne semble redevenir l’Homme malade de l’Europe. A cela s’ajoute une cacophonie politique conduite par les très atlantistes Verts. Il n’est donc pas étonnant que l’AfD voit ses scores électoraux augmenter. Un élément à prendre en considération dans la perspective des prochaines élections européennes.
Alors que la destitution du président de la Chambre, à Washington, montre qu’une partie des Républicains est ralliée à une ligne dure face au Deep State, la bourse de New York est secouées par un étrange krach obligataire que personne ne parvient véritablement à expliquer. Les taux d’intérêt à 10 ans sont en train de s’envoler partout dans le monde, sans qu’on ne comprenne pourquoi. La France emprunte désormais à 3,54%… L’Allemagne emprunte à 3%. Cette poussée de fièvre pourrait déclencher un séisme financier mondial. Mais qui est à la manoeuvre ?
Jour 581 : à Washington, de plus en plus de monde sait que la guerre d’Ukraine est perdue pour Kiev. Non seulement l’Ukraine est en train de devenir un sujet majeur de dispute politique entre Démocrates et Républicains, mais les langues se délient, en particulier au Pentagone. Comme notre expert Alexandre N. vous l’avait expliqué il y a plusieurs mois déjà, une partie du commandement américain est en train de se rendre compte que l’armée américaine et l’OTAN sont d’ores et déjà surclassées par l’armée russe : la défaite des Ukrainiens, inéluctable, est celle d’une armée entraînée par l’OTAN ! Alors, qu’est-ce qui va l’emporter, de l’option raisonnable – négocier avec Moscou – ou bien le jusqu’auboutisme de tous ceux qui rêvent encore de faire plier Moscou, au besoin par une dangereuse escalade directe entre OTAN et Russie ?
🟤De nombreuses associations de défense des victimes des effets secondaires des vaccins se sont unies pour créer un collectif. Ce collectif a fait une déclaration commune aujourd'hui :
🔴 Flash Info :le pape François, dans un «Laudate Deum» (exhortation apostolique adressée aux fidèles) publié aujourd'hui, dénonce des réactions «insuffisantes» face aux réchauffement climatique et demande la fin de l'utilisation des énergies fossiles. Morceaux choisis :
Par M.K. Bhadrakumar – Le 2 octobre 2023 – Source Indian Punchline
L’homme fort de l’est de la Libye, le maréchal Khalifa Haftar, chef suprême des Forces armées arabes libyennes (FAAL), a été reçu jeudi à Moscou par le président russe Vladimir Poutine.
Haftar “a rencontré le président russe Vladimir Poutine et le ministre russe de la Défense Sergei Shoigu dans la capitale russe Moscou“, ont annoncé les FAAL, sans donner de détails. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a confirmé l’événement, ajoutant que “la situation en Libye et dans l’ensemble de la région a été discutée“, sans donner plus de détails.
L’Allemagne s’est réunifiée en 1990, un 3 octobre. Or il y a toutes les raisons d’être critique envers une classe dirigeante allemande qui a dilapidé en une génération la souveraineté retrouvée voici 33 ans. Il est fréquent, en France, d’en vouloir à cette Allemagne réunifiée, en lui reprochant d’écraser l’Europe de sa puissance. En réalité, la configuration est plus complexe. Comme en France, il existe une divergence croissante entre les milieux dirigeants et le reste d’une population où l’épargne est menacée par la mauvaise gestion de l’euro, où les classes moyennes représentent un groupe en diminution, où la pauvreté se répand. En réalité, les intérêts des peuples français et allemands sont très similaires, sinon convergents. Dans les deux pays, on assiste à une crise de la démocratie représentative, une oligarchisation de la politique, une soumission croissante à la politique étrangère américaine, contre les intérêts les plus fondamentaux du pays.
Après un mois de septembre où les indices ont baissé (comme annoncé, d’une certaine façon), le mois d’octobre ne commence guère sous de meilleurs auspices. Les turbulences financières continuent, et s’expliquent largement par la remontée des taux : le marché obligataire offre des opportunités d’achat avec un fort rendement qui attirent les investisseurs. Les actions perdent de leur attrait. Pour l’instant, il est difficile de mesurer l’impact à long terme de ce mouvement… mais on y verra l’un des risques systémiques supplémentaires que les politiques de lutte contre l’inflation produisent. C’est l’occasion de répondre aux questions de nos lecteurs sur un possible effondrement du dollar, sur la fameuse dédollarisation tant attendue par certains.
La Federal Deposit Insurance Corporation est une agence indépendante du gouvernement des États-Unis dont la principale responsabilité est de garantir les dépôts bancaires faits aux États-Unis jusqu’à 250 000 dollars. La FDIC préserve et favorise la confiance populaire dans le système financier des États-Unis. Voilà pour la théorie.
« Comment Moscou déjoue les sanctions sur le pétrole » c’est sous ce titre que le Figaro nous fait part des différentes techniques utilisées par la Russie pour contourner avec succès les sanctions internationales prises à son égard par les pays occidentaux.
Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt.
Nous proposons de compléter ce proverbe par une autre phrase :
Et quand un manipulateur désigne la lune, est un idiot celui qui regarde seulement le doigt ou la lune.
Des menteurs, manipulateurs, dominateurs, abuseurs de la crédulité d’autrui, « stigmatiseurs », oppresseurs de la liberté d’esprit et profiteurs des moyens financiers d’autrui (ou de l’État), on en trouve dans certains groupes et minorités religieuses, culturelles ou spirituelles, en effet. J’en ai rencontré un grand nombre au cours de mon existence et je puis assurer, sur base de mon expérience, que ces personnes font énormément de mal. Il s’agit d’actes graves aux effets dévastateurs.
On trouve aussi de tels comportements délétères au sein de partis politiques, d’entreprises, d’ONG, d’associations, de confessions religieuses, de couples et de familles et,... ce que vont montrer clairement la série d’articles ci-dessous, certainement certains de ces comportements délétères au sein d’organismes, y compris des organismes publics, chargés de combattre les « dérives sectaires », comme on dit en France.
L’euro n’a pas eu la vie facile depuis son introduction officielle en tant que moyen de paiement en 2001. Considérée comme une alternative au dollar, la monnaie unique était au bord du gouffre onze ans seulement après sa création.
J’aime bien François Lenglet, il sait et il a compris, disons que le pauvre, il ne peut pas tout dire. Ou alors forcément avec un peu de retard. « La France se prépare à une méga-crise du logement », avertit François Lenglet ! C’est le titre de son dernier édito que je vous invite à lire pour le comparer à une vidéo du Grenier intitulée… « Immobilier, logement. Comment le gouvernement va provoquer la crise du siècle ! »
URBI & ORBI n°45 – Après la visite du Pape à Marseille, Yves-Marie Adeline revient sur la crise de l’Église de France. Un instantané sans concessions. Bien entendu, le tableau dressé ne vaut pas pour d’autres parties de l’Église universelle. Il est temps de se demander pourquoi la “nouvelle évangélisation” voulue par saint Jean-Paul II a pris pied en Afrique ou aux États-Unis mais a buté, en France sur les barrières sociales.
Dans le contexte du conflit ukrainien, la Hongrie continue d’être l’un des rares pays européens à ne pas suivre aveuglément les politiques anti-russes de l’Occident. Et ce malgré la pression constante de Bruxelles et de Washington.
Ben Wallace, ancien secrétaire d’État à la défense du Royaume-Uni, écrit dans le Telegraph :
Poutine s’accroche désespérément aux deux dernières choses qui peuvent le sauver : le temps et la division de la communauté internationale. La Grande-Bretagne peut agir sur ces deux points. Nous devons aider l’Ukraine à maintenir son élan, ce qui nécessitera davantage de munitions, d’ATACMS et de Storm Shadows. Et le meilleur moyen de garder la communauté internationale unie est de lui montrer que l’on a réussi.
On vous avait parlé de la nouvelle loi russe sur les ONG, votée par la Douma, tout le monde (ou presque) a entendu parlé des lois interdisant de critiquer les forces armées ou de répandre des « fausses nouvelles » sur leur compte, de prononcer le mot guerre pour parler de « l’opération spéciale » en Ukraine, ou de nier « la mission humanitaire de l’URSS ». Mais la Douma, la chambre basse du Parlement russe, totalement inféodée au Kremlin, communistes compris soit dit en passant, continue d’exceller dans la surenchère.
En cette fin d’année 2022, de nombreuses lois répressives ont été votées.
Odessa - Statue du duc de Richelieu (1766-1822),, à qui le Tsar Alexandre Ier confia la charge de gouverneur de la "Nouvelle Russie" de 1804 à 1814
Jour 576 -Le New York Times a dressé un bilan impartial des derniers neuf mois de guerre: il apparaît que, dans la guerre d’attrition qui se livre, les Russes ont gagné plus de terrain que les Ukrainiens depuis janvier 2023. Cette semaine, Seymour Hersh a publié de nouvelles informations sur le sabotage de Nordstream, effectué il y a un an, véritable acte de guerre des États-Unis…contre l’Allemagne, comme l’explique le grand journaliste américain. Enfin, nous revenons sur l’ovation au Waffen SS Hunka au Parlement canadien. Cynthia Chung explique qu’il s’est agi de tout sauf d’une gaffe malencontreuse.
La montée en puissance de la Chine inquiète plusieurs États, dont bien évidemment les États-Unis, confrontés à ce que l’on qualifie de « piège de Thucydide ». Au-delà de cette situation, la question posée est de déterminer le risque de passer finalement d’un hégémon à un autre. Et c’est bien d’ailleurs le cœur de l’interrogation soulevée par la constitution des BRICS. Ainsi que le rappelait François Gipouloux dans « La Chine : un hégémon bienveillant », alors que le cadre des relations internationales est renouvelé par le multilatéralisme, un « modèle chinois » émerge-t-il de cette doctrine dans laquelle sont mobilisés plusieurs concepts de la philosophie confucéenne, comme celui de « tianxia » (la communauté humaine sous le ciel) et d’harmonie ? Quels seraient les contours d’un nouveau système des relations internationales dont la Chine serait un acteur influent, voire le maître d’œuvre ? S’agit-il d’une alternative ou d’un complément à l’approche fondée sur les règles qui prévalent dans les relations internationales aujourd’hui ? Nous reprenons ici le point de vue russe d’Oleg Komolov.
Les nouvelles de la région chinoise du Xinjiang ne parviennent que rarement dans le monde. Par peur du terrorisme et de la sécession, Pékin maintient la population ouïghoure sous contrôle par la répression. Un voyage dans l’ouest lointain de la Chine laisse toutefois présager que les choses vont s’améliorer.
Les États-Unis craignent que la croissance de la Chine n’entraîne une compétition entre les pays pour l’hégémonie sur la planète. Mais la Chine rejette l’hégémonie. Non seulement celle que les États-Unis tentent manifestement d’atteindre, mais aussi, plus généralement, la sienne. Hier, l’éditorial du Global Times a attiré l’attention sur un nouveau document d’orientation publié par le Conseil d’État chinois :
Arnaud Montebourg explique la même chose que ce que nous expliquons tous depuis plus d’un an !
Pour le moment nous restons soumis aux règles édictées par l’Allemagne parce que nos dirigeants ont une peur panique de la dette française et d’une attaque sur la dette française.
Si l’Allemagne est si forte aujourd’hui, enfin si l’Allemagne était si forte jusqu’à aujourd’hui c’est qu’elle nous a ruinés avec un outil terrible transformé en arme à savoir l’euro qui a interdit tout ajustement monétaire à la France et aux pays du sud de l’Europe qui ont toujours, toujours eu besoin de dévaluation monétaire pour rester compétitif.
Comme toujours, il faut se méfier des prévisions trop alarmistes en matière financière. Depuis la crise de 2008, la caste mondialisée est parvenue à colmater toutes les brèches qui apparaissaient dans l’édifice (et elles ont été nombreuses) et à juguler toutes les implosions qui ont menacé. Elle a déjoué tous les pronostics. Cela dit, mathématiquement, en quelque sorte, les forces contraires en deviennent chaque fois plus redoutables. En France, la situation est pire puisque le pays est en plein déclin et l’État en situation de surendettement critique. Le projet de budget que nous commentons ce matin, pour 2024, ne fait que nourrir les inquiétudes qui existent autour de l’avenir à court et moyen terme.
Si les causes de la guerre peuvent varier, elles deviennent inévitablement un terrain d’essai pour la technologie, les tactiques sur le champ de bataille et la stratégie.
La guerre en Ukraine n’est pas différente, elle est même, à certains égards, un exemple de l’évolution de la guerre moderne. Malheureusement, pour l’OTAN, c’est aussi un signe avant-coureur de mauvaises nouvelles.
Signe de la tournure que prend la guerre en Ukraine, un nouvel article du New York Times parlant de “désinformation” ne porte pas sur la Russie, mais sur les mensonges de l’Ukraine.
Andrew E. Kramer, le correspondant du NYT à Kiev, commence par une anecdote sur les premières semaines de la guerre :
Depuis hier, une information circule dans les médias : dans une lettre adressée au chancelier allemand Olaf Scholz, la première ministre italienne Giorgia Meloni aurait exprimé son irritation face à la décision de l’Allemagne de financer des organisations non gouvernementales pour leur travail sur le sol italien. Concrètement, il s’agirait d’un versement imminent de fonds pour deux projets de sauvetage civil en mer, d’un montant de 400.000 à 800.000 euros chacun. Le Berlin officiel reste silencieux sur ce sujet. Mais comme on dit, Internet n’oublie pas. Il suffit donc de confronter deux documents dans leur texte original. Et l’on voit en un clin d’œil à quel point l’Union européenne est divisée sur la politique migratoire.
The Intercept a publié dimanche un article intitulé “U.S. Helped Pakistan Get IMF Bailout With Secret Arms Deal For Ukraine, Leaked Documents Reveal” (Les États-Unis ont aidé le Pakistan à obtenir un renflouement du FMI en échange d’un contrat d’armement secret avec l’Ukraine, révèlent des documents ayant fait l’objet d’une fuite). Il s’agit de la deuxième révélation accablante en deux mois, après avoir révélé en août que les États-Unis avaient effectivement encouragé l’éviction de l’ancien premier ministre au printemps 2022. Les dernières fuites affirment que le Pakistan a vendu des armes aux États-Unis pour les transférer à l’Ukraine depuis cet été et que les États-Unis ont fait pression sur le FMI pour qu’il renfloue le Pakistan cet été en guise de contrepartie.
Seymour Hersh vient de publier un nouvel article sur le bombardement des gazoducs Nord Stream. Lorsque les gazoducs ont explosé le 27 septembre 2022, j’ai posé la question suivante :
Selon la dernière étude de la banque UBS sur les prix de la pierre dans le monde, la correction immobilière n’est pas terminée, puisqu’elle pourrait se poursuivre jusqu’en 2024 tant que les taux restent élevés. C’est le point de départ et le sujet posé par David Jacquot pour l’émission d’Ecorama du 25 septembre 2023.
Lors de la visite du président Zelenski au Parlement canadien, le président du parlement a demandé que l’on applaudisse un ancien combattant ukrainien. Tout le parlement s’est dressé pour applaudir un vieil homme de 98 ans, Iaroslav Hunka. Rapidement, vérification faite, les parlementaires s’aperçoivent qu’ils ont ovationné un ancien Waffen SS. Scandale : le Premier ministre canadien Justin Trudeau est obligé de de démarquer ; et le président du Parlement finit par démissionner hier 26 septembre. Après avoir fait comme comme si le culte kiévien des collaborateurs des nazis durant la Seconde Guerre mondiale n’avait aucune importance – et même était de la pure propagande de Moscou – les relais d’opinion occidentaux doivent atterrir. Le narratif occidental bien huilé sur les héros démocrates ukrainiens à défendre contre les Russes barbares dirigés par un émule d’Adolf Hitler est en train de se fissurer.
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré mercredi que la Pologne n’armerait plus l’Ukraine. Cela marque un tournant significatif alors que Varsovie a été un ardent soutien à la guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie.
Le 26 septembre 2022, les gazoducs Nordstream 1 et 2 en Mer Baltique étaient sabotés. Deux journalistes américains, John Helmer et Seymour Hersh ont livré depuis lors des éléments décisifs sur l’implication directe des États-Unis dans le sabotage. Pourtant, l’enquête internationale court toujours. Dans l’Union Européenne, aucun État, à commencer par l’Allemagne, n’a osé dénoncer cet acte de guerre des États-Unis contre contre l’Europe. La destruction de Nordstream est l’aboutissement de la volonté depuis longtemps exprimée des États-Unis, de saboter les bases d’une économie européenne autonome. Si l’on juge une politique à ses conséquences, l’implication de l’Union Européenne dans la guerre d’Ukraine et le sabotage de Nordstream conduisent très concrètement au grippage du moteur économique de l’Union, l’Allemagne. Elle officialise en même temps une soumission de l’Europe aux États-Unis.
En décembre 2022, je publiais ceci sur ma page Facebook :
Pour se faire une idée de certains personnages intervenant dans les médias russes officiels ainsi que certaines fake news qu'ils répandent, voir "La propagande russe pour les débutants", une vidéo de 14 minutes : https://www.youtube.com/watch?v=-eTaFqo3qo8
En insérant dans le moteur de recherche de Youtube le nom de la journaliste qui intervient dans cette vidéo, on trouvera encore bien d'autres vidéos pertinentes. Son nom : Masha Borzunova
Nous avons vécu en 2022 comme immergés dans des torrents de mensonges (et c'était déjà le cas avant 2022...). Demeurons prudents... le mensonge conduit à la ruine de notre humanité et de notre santé, qu'il s'agisse du niveau individuel ou collectif.
Malheureusement, pour une raison bizarre, Youtube a supprimé toutes les vidéo de Masha Borzunova qui ne faisaient pourtant que reproduire et donc montrer des interventions horribles de propagandistes russes à la télévision russe. Le lien mentionné ci-dessus est donc mort.
La vidéo ci-dessous publiée sur BFMTV permettra tout de même de donner un (tout petit) aperçu des appels à la haine et à l'escalade militaire d'un dangereux journaliste russe.
Auteur(s) - France-Soir - Publié le 26 septembre 2023 - 17:31
Fiole de vaccin Pfizer contre la covid-19
Préoccupations alarmantes chez les scientifiques à propos des vaccins à ARNm contre la Covid-19 de Pfizer et Moderna. Kevin McKernan généticien de renommée internationale, a accidentellement découvert en étudiant certains échantillons que ces vaccins contenaient des fragments d'ADN plasmidique.
Sept coups d’Etat en peu de temps dans la zone d’influence française en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Des pays qui refusent le néocolonialisme et qui unissent leurs efforts pour mieux résister. La fin du pillage made in Françafrique ? Vijay Prashad et Zoe Alexandra répondent. (I’A)
C’est l’histoire, avec un grand H, qui jugera si Poutine a été – ou pas – un grand stratège. Pour l’instant, les analyses dans le monde occidental confinent plutôt au dénigrement, si ce n’est au mépris. Du moins, c’était le cas lors du premier semestre 2022. Puis, des nuances sont apparues. Mais pour un esprit objectif, attaché essentiellement aux faits, les décisions prises par le patron du Kremlin paraissent bien calculées, voire mesurées et c’est bien ce qu’une partie de l’opposition en Russie lui reproche. Certes, il y a eu des erreurs, sans doute en sous-évaluant les forces ukrainiennes et l’appui de l’OTAN, mais le tir a été corrigé avec la mobilisation partielle de l’automne 2022. En réalité, Poutine semble témoigner d’une connaissance « napoléonienne » du terrain, des tactiques de Clausewitz, des leçons de Sun Tzu. Côté économique, beaucoup ont oublié qu’après des études de Droit à l’université de Leningrad, l’une des plus grandes et plus prestigieuses de Russie, et un mémoire en 1975 sur la politique des États-Unis en Afrique, Poutine a obtenu en 1997, un Doctorat en Economie de l’Institut des Mines de Saint-Pétersbourg. Le redressement de l’économie russe depuis 1991 puis la résistance aux sanctions peuvent témoigner de ses compétences. Mais c’est au plan de la géopolitique qu’il conviendra de dresser un bilan de celui qui dirige la Russie depuis 1999. En attendant, les orientations qu’il prend inquiètent singulièrement les stratèges occidentaux.
Bien que ce carburant ne concerne qu’en partie les poids lourds, le prix du diesel aux États-Unis a atteint un niveau record. Même le pétrole actuellement plus cher peut faire envie. Les prix du diesel ont grimpé à 140 dollars le baril aux États-Unis et ont également fortement augmenté en Europe. Rappelons qu’en France, un Français sur deux roule encore au diesel pour un parc estimé à plus de 21 millions de véhicules. Et 25% des véhicules achetés aujourd’hui sont encore au diésel. L’Espagne montre aussi un taux de diésélisation important. Pourquoi y a-t-il une pénurie de diesel et pourquoi est-ce dangereux pour les pays occidentaux ?
Au printemps dernier, le Québec a adopté sa loi sur la santé publique, qui encadre les situations pandémiques d’urgence. Dans ce cadre, le Québec autorise, sur décision judiciaire, une vaccination de force contre les récalcitrants. C’est la façon la plus commode de subsumer l’obligation de consentement libre et éclairé qui fonde le droit médical aujourd’hui. Et en Europe ? les débats menés cet été sur les “recommandations pour améliorer la gestion des crises et la préparation de l’UE à de futures urgences sanitaires” ont montré qu’une majorité de députés européens était probablement prête à adopter des dispositions similaires sur notre continent. Il faudra donc se montrer très vigilant sur le sujet.
Nous vous invitons à lire éventuellement, les articles suivants de cette loi : 83, 86, 87, 88, ainsi que 89, 90, 91 (ouf, le médecin traitant a encore un mot à dire !). Les articles importants qui concernent spécifiquement la vaccination obligatoire se trouvent aux articles 123, 126, 127, 138, 139, 140, 141.
NDLR : Le journaliste de France Info, Julien Pain, manipule régulièrement l'info. Le voici pris en «flagrant délit» de mensonge et de manipulation. À visionner !
NDLR : Ci-dessous, une vidéo dans laquelle "Julien Pain regrette ses mensonges relatifs au covid et d'avoir pris les Francais pour des cons".
Ce 19 septembre, l’Azerbaïdjan a lancé son offensive armée dans le Haut-Karabakh, enclave peuplée à 99% d’une population chrétienne et parlant arménien, située géographiquement sur le territoire de l’Azerbaïdjan, turcophone et musulman. Une attaque éclair qui a abouti à la capitulation des forces du Haut-Karabakh, asphyxiées depuis plus de 9 mois par un blocus total de la zone. Une capitulation en échange d’un cessez-le-feu qui plonge désormais le Haut-Karabakh dans une incertitude totale quant à sa survie et à son avenir.
L’ensemble des troubles au Moyen-Orient qui ont affecté le monde depuis 1948 peut être imputé à la Grande-Bretagne. Edward Horne, Un travail bien fait, 1982
Par Batiushka − Le 1er septembre 2023 − Source Global South
Introduction : Deux guerres mondiales
Les théoriciens de la conspiration les plus fous vous diront que la famille royale britannique est en fait une famille de lémuriens et que la place financière de la City de Londres, bien inférieure à Wall Street en termes de chiffre d’affaires, continue apparemment de régner sur le monde. Laissons de côté ces théories simplistes et examinons les faits.
Les annonces de la FED, ce mercredi, ont douché les marchés financiers dans des proportions inattendues. Ce matin encore, les indices européens sont encore à la baisse. L’aversion des spéculateurs aux taux élevés qui réduisent la croissance est bien connue. Mais elle prend de la vigueur au milieu d’un véritable marasme… et nous assistons peut-être aux premiers craquements d’un édifice financier qui chancelle dangereusement depuis des années, mais tient toujours debout. Attention, en tout cas, au glissement qui pourrait se produire du fait des difficultés que nous évoquons régulièrement… et que nous rappelons aujourd’hui.
Après l’Assemblée générale de l’ONU à New York, il est clair que l’Allemagne est le principal allié de l’Ukraine en Europe. Zelensky peut compter – tout comme le président américain Joe Biden – sur le fait que l’Allemagne fera tout pour mettre en œuvre l’agenda transatlantique. Scholz et Zelensky ont d’ailleurs été récompensés pour cela par le Global Citizen Award de l’Atlantic Council. L’Allemagne en paie le prix fort : politiquement et économiquement. L’espoir d’un changement d’attitude est faible. Car n’oublions pas que l’Allemagne est un pays occupé.
Il faut bien se poser la question : Annalena Baerbock est-elle faite pour être ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne ? Le chancelier Scholz devrait au moins s’interroger sur le nombre de gaffes diplomatiques accomplies par sa ministre écologique en quelques mois. Baerbock est devenue la reine des casseroles au Brésil, en Chine, etc. … Mais Scholz a-t-il la capacité politique, voire le courage, de maîtriser Baerbock, laquelle semble fortement soutenue par les États-Unis en raison de ses prises de position très atlantistes ? En fait, les relations entre le chancelier et sa ministre des Affaires étrangères sont plus que tendues si l’on en croit la presse allemande. A laisser faire, Scholz apparaît ainsi comme un faible. Cette semaine, tous deux sont à New York pour le débat général de l’ONU et l’on se demande qui des deux élaborent la politique étrangère et qui en est responsable ?
La dévalorisation de la monnaie se fait sans bruit
L'inflation n'est pas un phénomène discret. Il ne peut pas l'être puisque c'est un symptôme, c'est à dire la chose qui se voit, derrière laquelle il y a une cause qui ne se voit pas mais se déduit du fait de la présence de l'inflation.
Stéphane Desquartiers, président de la Maison de l’investisseur, explique sur BFM Business que même si la baisse des prix de l’immobilier ne se perçoit pas encore suffisamment dans les chiffres, elle est bel et bien là. Explications.
Progressivement, la caste abat les cartes qui dessineront le spectacle du monde en 2024, et sans doute un peu au-delà. En Ukraine, on comprend que les États-Unis voudraient arriver à un gel du conflit ; ce que les Russes ne peuvent accepter ; de telle sorte que nous devons nous préparer à une escalade du conflit dans les prochains mois, les Américains ne laissant pas d’autre choix aux Russes que d’aller jusqu’à Odessa afin d’éviter une éternelle “guerre de Crimée”. Quand on parle d’escalade, celle qui préoccupait ce jour plus immédiatement, est celle des taux d’intérêt. C’est surtout la décision de la FED qui retenait la respiration et l’attention (pour ne pas dire la tension…) des esprits aujourd’hui. Les analystes de marché se sont livrés à d’interminables spéculations depuis plusieurs jours pour commenter la décision à venir de la Réserve Fédérale. Finalement, ce qui est sorti de la bouche de Jerome Powell était plus “hawkish”, plus dru qu’attendu. Si la FED n’a pas touché à ses taux, son patron a annoncé qu’une nouvelle hausse interviendrait d’ici à la fin de l’année, et que, fin 2024, les taux se situeraient à 5,1%, ce qui est un record historique. Contrairement à l’optimisme irréaliste des analystes, cette prévision est une très mauvaise nouvelle.
Ce chiffre est très intéressant car il décrit parfaitement les fins de mois difficiles de nos concitoyens et cela de manière fort raisonnable. Si vous me demandez quelle est ma définition de la richesse, ma réponse est simple.
Je suis riche à partir du moment où je n’ai plus peur d’ouvrir la boîte aux lettres et où je peux faire face aux factures sans nuits blanches.
C’est exactement ce que dit et décrit cette étude.
Le dernier conflit en cours au Karabakh s’est achevé environ 24 heures après avoir commencé, lorsque les “autorités” régionales autoproclamées ont accepté un cessez-le-feu négocié par la Russie. Les efforts du gouvernement arménien, du lobby de la diaspora basée aux États-Unis et de leurs partisans en ligne – dont beaucoup sont issus de la communauté des médias alternatifs (AMC) et sont devenus célèbres pour leur opposition à l’impérialisme – pour faire pression sur l’Amérique afin qu’elle déclare la guerre à l’Azerbaïdjan sous un prétexte de type libyen n’ont servi à rien. La stabilité est donc revenue dans le Caucase du Sud.
La crise en Cisjordanie est devenue une crise concernant l’État d’Israël.
[NDLR d'existentiel.info : un article à lire absolument pour comprendre les enjeux gravissimes qui se jouent en Israël. Un seul bémol, lorsque les journalistes qualifient Yuval Noah Harari “d'éminent”, ce qui prête plutôt à rire (ou à pleurer, c'est selon) - Pour le reste l'article est particulièrement éclairant et très important]
Jour 567 – Les Etats-Unis voudraient geler le conflit en Ukraine. L’idée se répand de plus en plus à Washington, Paris, Bruxelles, Londres, que la guerre ne peut plus être gagnée par l’Ukraine. Mais comment faire pour que la Russie ne gagne pas la guerre? Il y a quelques jours nous parlions des tentatives américaines d’enfoncer un coin dans les BRICS, en particulier en s’appuyant sur les tensions qui persistent entre l’Inde et la Chine. Ces derniers jours, Anthony Blinken et d’autres ont parlé de livraisons de missiles à longue portée à l’Ukraine. L’idée est toujours la même: faire peur à la Russie et la forcer à négocier aux conditions américaines. En réalité, la prise de conscience américaine du retard pris par le Pentagone dans les armes hypersoniques nous indique que la peur est plutôt désormais du côté américain. La Russie, elle, considère qu’elle a son temps, à l’abri de ses armes hypervéloces et du niveau de dissuasion non nucléaire qu’elles établissent. Moscou aura atteint ses objectifs militaires en Ukraine longtemps avant que les USA ne soient en possession de cette “dissuasion hypersonique” qui change la donne. Les Etats-Unis sont, en fait, dans une situation comparable, face à la Russie (et la Chine), à celle de l’URSS lorsqu’elle ne possédait pas encore l’arme atomique ‘1945-1949). Les rôles sont inversés. Et il est peu probable que les USA de Biden sauront rejoindre le club hypersonique aussi vite quel’URSS avait rejoint le club nucléaire.
Après plus de 30 ans d’un inextricable conflit, la bataille entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan pour le Haut-Karabakh pourrait bientôt connaître son épilogue. Les séparatistes arméniens ont accepté mercredi 20 septembre 2023 de rendre les armes après l’offensive éclair menée par Bakou, et d’entamer des pourparlers devant conduire à la réintégration de ce territoire sécessionniste à l’Azerbaïdjan.
Par M.K. Bhadrakumar − Le 17 septembre 2023 − Source Indian Punchline
La guerre terrestre en Ukraine est arrivée à son terme, une nouvelle phase commence. Même les partisans inconditionnels de l’Ukraine dans les médias occidentaux et les groupes de réflexion admettent qu’une victoire militaire sur la Russie est impossible et qu’une libération du territoire sous contrôle russe est bien au-delà des capacités de Kiev.
D’où l’ingéniosité de l’administration Biden qui a exploré le plan B en conseillant à Kiev d’être réaliste quant à la perte de territoires et de rechercher pragmatiquement le dialogue avec Moscou. Tel est le message amer que le secrétaire d’État américain Antony Blinken a récemment transmis en personne à Kiev.
Lorsque, sur le système de pouvoir politique en Russie, on lit les analyses d’experts occidentaux, à travers des livres, rapports, articles de presse, etc., l’on ne peut qu’être frappé par un sentiment de malaise : un mélange de méconnaissances de la réalité profonde du régime, de la philosophie russe dans son rapport au monde – c’est-à-dire le recours à une grille de lecture essentiellement fondée sur les valeurs occidentales – une quasi totale absence d’objectivité qui confine au procès à charge, une relecture historique idéologique, et une caricature du président Poutine, tantôt malade, tantôt tyran sanguinaire, tantôt à la tête d’un clan mafieux, tantôt… si bien que trop c’est trop. Cela nuit obligatoirement à une étude approfondie des situations et donc à la capacité de gérer, dans une perspective de paix, une relation constructive avec la Russie et plus particulièrement avec le Kremlin. C’est encore plus important au regard de la montée en puissance des BRICS, un mouvement géopolitique engagé par Poutine, faut-il le rappeler.
Avec la hausse des taux d'intérêts en cours aux Usa, et en UE, il paraissait logique, en première analyse, de s'attendre à l'amélioration de la situation financière des banques.
Et… voilà le communiqué d’une des dernières sociétés de gestion de SCPI qui annonce des baisses très significatives sur l’ensemble de ses SCPI. Je vous laisse prendre lecture de ce communiqué.
La valeur de l’immobilier est en train de se faire laminer par les taux élevés, et le changement d’usage à l’égard des bureaux avec le télétravail. Mais ce n’est qu’une variable. De nombreux bureaux occupés à des activités tertiaires risquent d’être délaissés avec l’arrivée de l’IA et des chat GPT et autres machines qui vont vider quelques tours de leurs consultants et de leurs ordinateurs portables.
Dans le papier de cette semaine, je vais faire quelque chose que je n’ai jamais fait.
Je vais montrer une série de graphiques qui tous semblent indiquer que nous nous rapprochons à toute allure du moment où banques centrales et gouvernements dans nos pays vont perdre le contrôle des taux d’intérêts et des taux de change.
Aujourd’hui, le nouveau Directeur Général de la Société Générale, Slawomyr Krupa, présentait à Londres son plan d’action stratégique pour revaloriser le cours de l’action. Il a déçu, à l’aube d’une semaine où la Fed doit annoncer si elle relève encore, ou non, ses taux directeurs. Tout le monde sent bien qu’il y a une tension, tellement palpable que le CAC 40 a dégringolé dans la foulée de la Société Générale. Et si les banquiers avaient décidé de combattre l’inflation avec une telle détermination qu’un choc économique d’ampleur, tant redouté, si souvent annoncé, se produise ? La semaine de tous les dangers commence.
L’ancien médecin-chef en infectiologie de l’Hôpital cantonal de Saint-Gall (Suisse), Pietro Vernazza a écrit sur un blog en ligne que le vaccin ARNm contre le Covid-19 affaiblit le système immunitaire inné et augmente la vulnérabilité aux agents pathogènes. Des études antérieures en ont déduit que la vaccination rendait vulnérable le système immunitaire de la population injectée. Mais les propos du Dr Vernazza ont été très vite critiqués par certains scientifiques.
Analogies historiques– Examinons plus en détail l’analogie historique du changement précédent dans les structures économiques mondiales, qui a commencé avec la participation des principaux pays à la Première Guerre mondiale. Après la révolution socialiste en Russie, un prototype d’une nouvelle structure économique mondiale avec une idéologie communiste et une planification étatique émerge. Une quinzaine d’années plus tard, pour surmonter la Grande Dépression, le New Deal a été mis en œuvre aux États-Unis, un type de capitalisme différent avec l’idéologie de ce qu’on appelle l’État-providence et la régulation monopolistique de l’État de l’économie. Dans le même temps, au Japon, en Italie puis en Allemagne, un troisième type se forme, avec l’idéologie nazie et une économie d’entreprise privée. Tous ces changements ont lieu dans la dernière période du cycle britannique d’accumulation du capital et de l’économie mondiale coloniale sous-jacente. L’élite du pouvoir britannique, qui occupe une place centrale dans le système économique mondial, tente de résister aux changements qui minent sa domination mondiale. Les Britanniques appliquent un blocus économique contre l’URSS pour provoquer une famine massive. En Allemagne, ils promeuvent un gouvernement nazi anticommuniste pour contrecarrer l’influence de l’URSS et les services secrets britanniques collaborent à l’accession au pouvoir d’Hitler. Avec les mêmes intentions et dans l’attente d’obtenir d’importants dividendes, les entreprises américaines investissent massivement dans la modernisation de l’industrie allemande[12].
Varsovie déclare : “L’armée polonaise doit être si puissante qu’elle n’aura pas besoin de se battre“.
Par Kyle Anzalone − Le 6 septembre 2023 − Source Antiwar
Le vice-premier ministre polonais Jarosław Kaczyński a déclaré à un groupe de fabricants d’armes que Varsovie disposera de la force terrestre la plus puissante d’Europe d’ici deux ans grâce à une série d’achats d’armes. Varsovie estime que l’augmentation des dépenses militaires à 3 % du PIB et l’élargissement de son armée à 300 000 personnes rendront l’armée polonaise si puissante qu’elle ne pourra pas être contestée.
En observant l’évolution des prix de l’immobilier à travers le monde, on remarque des mouvements souvent parallèles. La décennie 1997-2007 a vu une forte hausse des prix, suivie d’un net dégonflement les années suivantes, avant que les prix ne repartent à la hausse jusqu’en 2021. La hausse des taux initiée en 2022 –et qui va probablement se poursuivre – entraîne d'ores et déjà un dégonflement des bulles immobilières occidentales, qui se traduit par une nouvelle phase de baisse des prix réels du logement.
Dire que le climat de notre planète se réchauffe uniquement sous l’effet des émissions de dioxyde de carbone dues à l’activité humaine est un dogme qui n’a jamais été scientifiquement démontré. Bien au contraire, les preuves de sa véracité sont très sujettes à caution. Il est souvent fait référence à un « consensus » d’une majorité de gens réputés « scientifiques » qui, s’appuyant sur des « modèles mathématiques » utilisés par le GIEC (qui, tout à fait opportunément, à laissé sa dénomination initiale de « Groupe Intergouvernemental pour l’Etude du Climat » vers « Groupe International d’Experts en Climatologie ») présenté comme l’autorité scientifique universelle en la matière. Ce qui est curieux, c’est que l’ IPCC (nom original du GIEC) ne se préoccupe (c’est dans sa feuille de route) que des effets de l’activité humaine sur le climat. Toutes les autres causes sont éliminées dès le départ.
Le mouvement des BRICS a ouvert une large porte : pas simplement au niveau politique et économique, mais en matière de réflexions et de décision. Nous reprenons ici l’analyse d’un économiste russe, publiée sur le site Observatoriocrisis, et sur laquelle chacun portera un avis personnel. L’expert dresse une perspective historique particulièrement intéressante. L’important, nous semble-t-il, c’est de comprendre le raisonnement des uns et des autres, à l’aube de la mutation que nous allons vivre. Pour Glazyev, le nouvel ordre économique diffère de l’ordre impérial par la restauration de la souveraineté nationale et du droit international. Cela prédétermine une bien plus grande diversité du paysage géopolitique. Dans le même temps, l’importance des facteurs d’intégration non économiques tels que la culture, la proximité des civilisations, les valeurs spirituelles et le destin historique commun devrait augmenter. Compte tenu de sa longueur, nous publierons cet article en deux parties.
L’automne commence à peine et déjà les nouvelles inquiétantes pleuvent. Qu’il s’agisse d’économie mondiale, d’économie nationale, de risques mondiaux létaux, on sent bien que, après plusieurs années de tension, nous arrivons au bout de notre pain blanc. La civilisation occidentale est-elle entrée dans une impasse ? C’est bien possible. En tout cas, des difficultés systémiques se font jour, dont la conjugaison, la simultanéité, trahissent bien l’importance de la crise que nous nous apprêtons à… continuer, si l’on admet l’hypothèse que le COVID en a constitué le signal de lancement, alors il est possible de penser que nous “entrons dans le vif”, progressivement, mais sûrement.
Plus je vieillis, plus je passe de temps à me poser la question : “Pourquoi quelqu’un veut-il que je sache cela ?” Nos médias sont tellement compromis que s’interroger sur la partialité éditoriale de chaque sujet est un travail à plein temps.
Et je sais que c’est fait exprès pour nous détourner des vrais problèmes dans certains cas et pour faire avancer un programme dans d’autres.
En 2023, le thème de la dédollarisation a fait fureur. Il s’agit d’un déferlement ininterrompu de battage médiatique et d’hyperboles. Le vacarme des discussions sur la dédollarisation est devenu si fort dans la période précédant le récent sommet des BRICS qu’il a noyé ce qui était réellement à l’ordre du jour pendant ces quelques jours.
GUERRE d’UKRAINE – JOUR 561 – Au G20, les États-Unis ont voulu échapper à leur isolement croissant sur la scène mondiale en acceptant une formulation “neutre” sur le conflit en Ukraine. L’espoir est de pouvoir s’appuyer durablement sur l’Inde pour initier une négociation qui force la Russie à venir à la table de négociations avant d’avoir réussi à conquérir l’ensemble du territoire des quatre régions annexées par référendum. Il s’agit de geler le conflit. Le problème, c’est que la Russie n’est pas pressée de rentrer dans le schéma. Et, sur le terrain, elle renforce militairement son emprise.
De nombreux analystes et commentateurs spéculent sur la manière dont les États-Unis et l’OTAN parviendront à mettre un terme au conflit ukrainien. Certains se concentrent, pour des raisons humanitaires ou pragmatiques, sur un règlement négocié entre les États-Unis et la Russie. Même si, formellement, l’Ukraine serait partie prenante d’un tel accord et qu’elle dépend désormais entièrement des armes et des financements occidentaux, il est impossible de prétendre que c’est vraiment elle qui conduit le train.
Nous avons décrit précédemment comment les différentes factions du côté des États-Unis et de l’OTAN passaient énormément de temps à discuter entre elles pour trouver des idées de sortie du conflit qu’elles élaborent dans le vide, sans échange substantiel avec la Russie et sans même prendre réellement en considération les déclarations répétées des responsables russes, y compris les projets de traités présentés en décembre 2021 et lors des pourparlers de paix avortés de Marcy en 2022.
À visionner absolument, la vidéo sous-titrée en français ci-dessous. Il s'agit d'un exemple stupéfiant d'une âme humaine "ahrimanisée jusqu'à la moelle". On a dit mal à croire que cela est vrai ! Et pourtant cela l'est !
« Selon les dernières projections de l’Agence internationale de l’énergie, la demande mondiale pour les trois sources d’énergie primaires – pétrole, gaz et charbon – atteindra son maximum au cours de cette décennie.
Le divorce entre la Russie et les pays composant l’Occident semble désormais largement consommé. On le mesure aux déclarations des responsables politiques russes qui sont, de plus en plus souvent, sans appel : « ni pardon ni oubli ». La volonté récente de couper toute relation diplomatique avec certains États et, en premier lieu, avec l’OTAN est une parfaite illustration de l’évolution en cours. L’UE devrait suivre. A contrario, le Kremlin fait feu de tout bois dans ses prises de contacts avec le monde émergent. Le rythme des rencontres de Sergueï Lavrov montre que c’est la Russie qui entraîne désormais la dynamique de la diplomatie internationale, la Chine n’étant pas en reste. Par comparaison, le Quai d’Orsay semble de façon pathétique aux « abonnés absents ». Le discours de Vladimir Poutine lors de la session plénière du Forum économique oriental (FEE) 2023 à l’Université fédérale d’Extrême-Orient, sur l’île Russky à Vladivostok, trace une orientation très claire : Moscou se tourne vers l’Est et le Sud sur le plan économique. Nous reproduisons ici le point de vue du PCC chinois.
L’Europe, c’est génial quand tout va bien. Quand les crises et les problèmes arrivent, la donne change. On en veut pour preuve la question du prix de l’électricité qui donne lieu à un discret bras de fer entre les deux pays, nouvelle illustration de caractère si factice de la “solidarité” européenne tant vantée par la caste mondialiste. Hier, Bruno Le Maire a participé à un conseil des ministres allemand où il est allé s’expliquer sur le prix de l’électricité en France, que la caste tudesque considère comme déloyal. Les industriels teutons voudraient bien que les usines françaises paient leur électricité aussi cher qu’eux, qui ont sottement abandonné le nucléaire sous Angela Merkel. On connaît désormais le principe en vigueur au-delà du Rhin : quand les Français se trompent, c’est aux Français de payer, quand les Allemandes se trompent, c’est encore aux Français de payer.
Hier, devant le Parlement européen, Ursula von der Leyen a surtout formulé des dogmes et laissé sans réponse de nombreuses questions qui préoccupent pourtant les Européens de manière urgente. Madame von der Leyen est passée maître dans l’art d’annoncer avec des mots onctueux de nouvelles attaques massives contre la liberté et le bien-être des citoyens. Dans son discours, elle veut elle-même voir esquisser les principales priorités et initiatives phares pour l’année à venir, en s’appuyant sur les succès et les réalisations des années précédentes. Mais rien n’est plus facile que de confronter la présidente de la Commission aux ruines de son mandat. Les chiffres le prouvent, et toute personne capable de raisonner le sait de toute façon : cette Union est en crise massive.
Mardi, la nouvelle version du vaccin Spikevax de Moderna contre la COVID-19 a été approuvée par Santé Canada. Dans un communiqué, les autorités sanitaires canadiennes ont indiqué que le Spikevax réunit tous les critères de qualité et d’efficacité requis, et qu’il a été reformulé afin de cibler le sous variant XBB.1.5en circulation depuis l’automne dernier. Ce sous variant était la souche prédominante au moment où les responsables de la santé publique ont demandé aux fabricants de vaccins de créer des vaccins mis à jour à utiliser pour la campagne de vaccination d’automne. Actuellement, l’EG.5 ou Eris est devenu la souche dominante aux États-Unis et au Canada. Selon les CDC, les vaccins contre ce nouveau variant encore mal connu mais présent aux USA, en Israël et au Danemark, sont de toute façon inopérants.
Le capitalisme anglo-saxon est-il beaucoup plus fragile que nous ne l’imaginons, et l’économie américaine est-elle en ce moment même exposée à d’importants risques mal mesurés en France et plus largement en Europe ? Nous l’écrivons régulièrement, et l’on se souvient que Jacques Attali avait même prédit un important krach financier pour le mois d’août, que nous avions plutôt suggéré en septembre ou en octobre. Dans les faits, la presse financière anglo-saxonne relaie largement les risques qui apparaissent, et qui passent inaperçus en France, plus préoccupée par la question migratoire. Pourtant… les épargnants feraient bien de se méfier, car les informations qui tombent sont plus que préoccupantes.
C’est une véritable bouffonnerie géopolitique qu’il convient de dénoncer pour ce qu’elle est, sans omettre, de mettre dans le lot, tous les imbéciles utiles qui veulent toujours plus de sanctions, toujours plus d’armes pour Kiev, et toujours plus de morts en Ukraine, des morts russes certes (mais ça ne compte pas vraiment puisque ce sont les méchants), mais aussi par centaines de milliers d’Ukrainiens, et là « ça vaut » puisque ce sont les gentils.
En attendant, l’Oncle Sam vend des armes comme jamais, l’Europe paye et finance et s’enfonce dans la crise énergétique et économique en refusant l’énergie abondante et peu coûteuse russe.
Gloubi-boulga, c’est le mot qui vient quand on écoute le “discours sur l’état de l’Union” de la très américanisée Ursula von der Leyen. En réalité, l’incohérence du discours tenu semble relever d’une stratégie : emmener l’homo UEuropaeus sur une nouvelle “route de la servitude”. Non seulement, Madame von der Leyen semble avoir oublié que la nation à laquelle elle appartient a déjà plongé l’Europe dans un malheur sans nom il y a trois générations. Mais elle doit comprendre que face à son fascisme version “inclusive” (la ressemblance croissante avec Hillary Clinton n’est pas seulement physique), un autre mot nous vient immédiatement à l’esprit pour sortir du gloubi-boulga : Frexit !
«Les États n’ont ni amis permanents ni ennemis permanents : ils n’ont que des intérêts stables», affirmait Henry Kissinger, reprenant la pensée du père du conservatisme britannique Benjamin Disraeli.
La continuité stratégique des États-Unis illustre parfaitement ce concept : les intérêts des alliés ont toujours été peu ou pas pris en compte, tandis qu’au centre, comme l’étoile polaire de toute politique, se trouvait toujours la préservation ou l’expansion de l’hégémonie durement acquise au cours des deux guerres mondiales.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 11 septembre 2023 – Source Indian Punchline
L’impact du sommet du G20 qui s’est tenu à New Delhi les 9 et 10 septembre doit être mesuré à l’aune du consensus atteint sur le conflit en Ukraine.
Ce résultat est largement reconnu comme un exploit remarquable qui a été rendu possible en grande partie grâce à la perception d’un recul de la part des États-Unis et du bloc occidental. Ce résultat est extrêmement important pour la politique internationale.
Toutefois, en y regardant de plus près, une question séduisante se pose : Les trois phrases de la déclaration de Delhi sur l’Ukraine, qui favorisent la position de la Russie dans le conflit, signifient-elles un changement dans l’approche occidentale des hostilités et, en particulier, un certain coup de pouce à Kiev pour négocier ?
L’économiste et chroniqueur du New York Times, Paul Krugman, a écrit à propos de la Chine qui irait droit dans le mur :
La Chine a de gros problèmes. Il ne s’agit pas d’un revers mineur en cours de route, mais de quelque chose de plus fondamental. L’ensemble du mode de fonctionnement du pays, le système économique qui a été à l’origine de trois décennies de croissance incroyable, a atteint ses limites. On pourrait dire que le modèle chinois est sur le point de heurter sa grande muraille, et la seule question qui se pose maintenant est de savoir quelle sera l’ampleur de l’effondrement.
Le Parlement européen évoquera les perspectives d’adhésion d’Ankara à l’UE.
La question des relations entre la Turquie et l’UE sera évoquée lors d’une session plénière du Parlement européen à Strasbourg. Cette discussion marquera le début (ou non) de la phase finale de l’adhésion de la Suède à l’OTAN. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a donné son consentement à la ratification du protocole d’adhésion du pays scandinave à l’Alliance, mais seulement si ses conditions étaient remplies. L’une d’elles est le progrès dans l’euro-intégration de la Turquie.
La session plénière du Parlement européen aura lieu du 11 au 14 septembre. Les eurodéputés discuteront de la Turquie mardi et mercredi. Un rapport sur l’état des relations de l’UE avec ce pays est prévu pour le 12 septembre.
Le chirurgien général de l’État de Floride, le Dr Joseph Ladapo, a affirmé que les nouvelles injections anti-Covid-19 n’ont pas été testées sur les humains. Il déconseille aux résidents de recevoir les “vaccins” mis-à-jour de Pfizer et Moderna. Le gouverneur républicain, Ron DeSantis, a soutenu les propos du médecin lors d’une conférence de presse ou il a critiqué ce qu’il appelle “l’autoritarisme médical” (obligations du port de masques, obligations vaccinales…) accusant les agences fédérales de santé d’être « un bras de Big Pharma ».
Pour les moins de 50 ans et pour tous ceux qui ne s’intéressent pas plus que cela à l’histoire économique (ce qui est largement compréhensible !!!) l’immobilier, cela ne peut que monter, car depuis presque 30 ans, cela ne fait que monter, et il faut remonter à la fin des années 80 et au début des années 90 pour avoir vu un marché immobilier durablement baissier en France.
The Economist a publié une nouvelle interview du président ukrainien Vladimir Zelenski.
On y retrouve ses habituelles platitudes irréalistes sur le fait de ne pas mettre fin à la guerre tant que la Russie ne se sera pas complètement retirée. S’adressant à un média de langue anglaise, il n’a pas manqué de mentionner l’histoire toujours mal comprise du geste de Chamberlain à Munich :
TRIBUNE/ANALYSE - En période de guerre, surtout dans une guerre d’usure et d’attrition comme est devenue la guerre en Ukraine, les chiffres des pertes militaires sont généralement un secret bien gardé par les diverses parties du conflit. Quand on est fort, mieux vaut paraître faible, et inversement. La République Populaire de Donetsk (RPD) a fait exception à cette règle de la communication de guerre, faisant un effort de transparence aussi rare que louable.
Le modèle de deuil de Kuebler-Ross décrit le mécanisme d’adaptation humain permettant de faire face à des situations extrêmement difficiles. Il comportecinq phases :
le déni – “Non, pas moi, ça ne peut pas être vrai“
la colère – “Pourquoi moi ?“
le marchandage – tentative de retarder la mort par un “bon comportement“
la dépression – en réagissant à la maladie et en se préparant à la mort
l’acceptation – “Le dernier repos avant le long voyage“.
En ce qui concerne la contre-offensive ukrainienne, la dernière phase du modèle de deuil a été atteinte.
Si tous les hommes politiques n’en sont pas encore là, les spécialistes de l’armée et du renseignement, qui font partie des équipes de propagande occidentales, ont tiré leurs conclusions. De leur bouche, la vérité s’écoule vers les médias. Même si les titres ci-dessous ne l’expriment pas, le contenu de ces articles, en particulier les quatre premiers, admet enfin l’évidence. Cela n’a pas fonctionné et la contre-offensive est terminée :
Si une inflation élevée dure trop longtemps et le coût de la vie augmente sensiblement, les employés demanderont tôt ou tard une augmentation de salaire à leur employeur – pour compenser l’inflation. La spirale prix-salaires se met alors en place, car les entreprises répercutent la hausse des coûts salariaux sur les prix – ce qui alimente l’inflation. Le cours d’économie de base nous a appris qu’une banque centrale doit intervenir à ce niveau et augmenter les taux directeurs afin de faire baisser l’inflation. Cela peut fonctionner si l’économie est suffisamment forte. Mais si l’économie n’est pas assez forte, il y a un risque de récession. C’est ce que nous observons actuellement. Alors pourquoi cette politique de taux d’intérêt, c’est une bonne question !
Les États-Unis ont été obligés d’accepter un texte appelant à la négociation pour sortir de la guerre d’Ukraine. Depuis le début du conflit, nous n’avons pas changé de ligne au Courrier des Stratèges : il était du devoir de la France de peser en faveur d’une négociation. 400 000 morts plus tard (dont 90% sont des Ukrainiens), les pays occidentaux, maintenus par les USA dans une attitude jusqu’au-boutiste, sont obligés d’accepter le réel. Il n’y aura pas de sortie de la crise ukrainienne sans une négociation.
La campagne des européennes a largement commencé à droite, avec de premières annonces sur les listes du Rassemblement National et de Reconquête, qui concourent manifestement avec une certaine avance. Mais ces listes “populistes” évoqueront-elles le sujet tabou, mais qui est dans beaucoup d’esprit désormais, du Frexit et des intérêts que la France peut tirer d’une sortie de l’Union Européenne ? Rien n’est moins sûr puisque ce sujet est délibérément invisibilisé par le cartel des médias subventionnés et considéré comme infamant. Sauf qu’une série d’éléments factuels le rend aujourd’hui profondément incontournable. Nous vous expliquons pourquoi… Les partis populistes oseront-ils lever le tabou pour désinvibiliser ce débat ?
Face à une présupposée hausse des cas covid, pour limiter la transmission des infections, l’école primaire Rosemary Hills a rétabli l’obligation de port du masque. Alors que l’impact positif de cette mesure durant la crise Covid n’a jamais été démontré dans les écoles primaires américaines, cette nouvelle mesure a déclenché nombreuses réactions négatives.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 8 septembre 2023 –2 Source Indian Punchline392222
Tout observateur expérimenté de la politique russe sait qu’il est préférable d’évaluer l’état du tango russo-américain à partir d’intrigues secondaires, souvent obscures et inaperçues, loin de l’amphithéâtre où les gladiateurs croisent le fer. C’est pourquoi il convient d’explorer deux pistes concernant la crise ukrainienne.
La première est la rencontre entre le ministre russe des affaires étrangères, Sergey Lavrov, et son homologue indien, S. Jaishankar, à Jakarta, en marge du sommet de l’Asie de l’Est, et la seconde est l’arrivée inopinée du secrétaire d’État américain, Antony Blinken, à Kiev. Ces deux événements se sont produits mercredi. Le trafic cryptographique entre Jakarta, Kiev, Moscou et Washington a dû être très intense au cours des dernières 48 heures.
L’info de la semaine : La contraction de la zone euro s’accélère.Comme nous vous l’expliquons dans le numéro de rentrée du mensuel sur abonnement de Samarie & Cie, selon les dernières données produites par S&P Global, l’économie de la zone euro a enregistré sa plus forte contraction depuis novembre 2020 (-4% sur l’indice PMI entre juillet et août 2023), soit au plus fort de la crise sanitaire. Il faut, auparavant, remonter à la crise de la dette souveraine de mars 2013 pour retrouver semblable ampleur d’un repli de l’activité en zone euro. Fait saillant : cette contraction se manifeste cette fois dans le secteur manufacturier ainsi que dans celui des services, ce dernier enregistrant sa première contraction depuis décembre dernier, ce qui met définitivement un terme au cycle haussier des activités tertiaires lié à la réouverture de l’économie post-covid.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 7 septembre 2023 – Source Indian Punchline
La visite d’une journée du Premier ministre Narendra Modi à Jakarta pour le sommet ANASE-Inde jeudi, alors que le compte à rebours a déjà commencé pour le sommet du G20 qu’il accueille à New Delhi, est un signe de la réponse de la diplomatie indienne à un environnement géopolitique asiatique en pleine transformation.
La décision de Modi témoigne de la très grande importance que Delhi accorde à ses relations avec la région de l’ANASE, qui est en proie à une nouvelle guerre froide rampante comme elle n’en a jamais connu depuis la fin de la guerre du Viêt Nam, il y a cinquante ans.
Guerre d’Ukraine – jour 555 – Nous mettons à la disposition de nos lecteurs un rapport britannique qui reconnaît, de manière souvent explicite, les difficultés de l’armée ukrainienne depuis le début de la contre-offensive le 4 juin 2023
Le moteur conjoncturel de l’Allemagne est en panne, ce qui se répercute désormais clairement sur d’autres pays européens. Les économistes sont inquiets, car après l’industrie, c’est le secteur des services qui glisse dans la récession. Des millions d’emplois sont en jeu, car dans l’UE, deux tiers de tous les salariés travaillent dans le secteur tertiaire. Les concepts des gouvernements sont inefficaces et ne s’attaquent pas à la racine du mal. Les perdants sont déjà désignés : c’est vous et moi – nous tous ensemble. Que nous vivions en France, en Allemagne ou dans un autre pays de l’UE, il n’y a aucune différence.
On apprend ce matin que, après son opération de communication à Saint-Denis, Emmanuel Macron envisage de simplifier le recours au referendum, officiellement pour complaire à l’opinion. Pour l’instant, on n’en sait guère plus, et il est trop tôt pour préjuger de l’esprit général de cette proposition. En l’état, les partisans du Referendum d’Initiative Citoyenne, issu des Gilets Jaunes et très souvent liés aux milieux non-vax, peuvent se réjouir d’imposer progressivement un rapport de force qui leur est favorable : invisibilisés par le cartel des medias subventionnés, ces opposants sont devenus des éléments incontournables de la vie démocratique. Mais le referendum est-il vraiment la solution démocratique dont nous avons besoin ?
C’est un article des Echos intitulé « Dette : la bombe à retardement des traders de l’ombre ».
Pour le quotidien économique, « l’endettement des hedge funds et des firmes de trading menace la stabilité des marchés, redoute le Conseil pour la stabilité financière. La forte remontée des taux d’intérêt fait craindre des faillites en cascade dans la finance non bancaire. »
Il faut dire qu’à l’échelon mondial, la dette contractée par les « non-banques », à savoir les fonds d’investissement, hedge funds, assureurs…, est comparable à celle des ménages : 48.000 milliards de dollars contre 56.000 milliards. Cette « finance de l’ombre » agglomère des acteurs dont le niveau de transparence et la prise de risque sont très disparates. Les hedge funds, les fonds alternatifs aux fonds traditionnels, figurent en tête de liste des cauchemars récurrents des régulateurs après une série d’accidents aux répercussions mondiales, de LTCM à Amaranth en passant par Archegos .
Carburants de synthèse : après Renault, Stellantis annonce un accord avec le Saoudien Aramco !!
Et cette information n’est pas anodine, elle est majeure aussi bien en ce qui concerne la production d’énergie liquide, que pour l’avenir des voitures électriques dont vous savez tout le bien que je pense ce qui est du second degré évidemment.
Officiellement bien sûr, la guerre d’Ukraine est une guerre sainte menée par l’Occident contre le viol du droit international et de tous les principes humanistes par l’horrible Poutine, ce dangereux fou isolé sur la scène internationale, malade d’un cancer qui aurait dû le tuer dix fois, vicié par le mal nationaliste que la caste mondialisée combat au nom de mille vertus chevaleresques. Emmanuel Macron nous avait même demandé, à l’époque, d’accepter de payer le prix du combat pour la liberté. Rien que ça ! Un an et demi plus tard, on comprend que si les Français payent le prix de la guerre avec une inflation accrue, l’opération n’est pas perdue pour tout le monde. Les grandes entreprises mondialisées voient en effet leur chiffre d’affaires exploser grâce à cette guerre… et les dividendes atteignent des sommets désormais écœurants, nourris par le sang inutilement versé par le petit peuple ukrainien. En première ligne : Engie et Total, qui dégueulent du pognon tout droit venu du “combat pour la liberté”. Mais, on vous le jure, la guerre d’Ukraine ne dure pas pour enrichir la caste. C’est juste pour sauver la paix, le droit, la justice, la vérité !
Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, est un bon communiquant. Tous les sujets qu’il « traite » pour la rentrée scolaire rencontrent l’assentiment de l’opinion publique. Il paraît de bon sens que ce soit l’enfant harceleur plutôt que l’enfant harcelé qui soit obligé de changer d’établissement, c’est d’ailleurs le sentiment de tout enfant harcelé. Il n’empêche, comme le harcèlement est rarement un combat singulier, mais résulte plutôt d’une mauvaise ambiance dans la communauté scolaire, il vaut parfois mieux changer le “harcelé” d’établissement.
Jour 553 – La contre-offensive ukrainienne n’est pas seulement un échec mais un carnage. Le commandement ukrainien est de moins en moins désireux de continuer. Du coup les faucons américains ont poussé et obtenu, ces derniers jours la démission de deux ministres de la Défense : Ben Wallace, en Grande-Bretagne, devenu sceptique sur l’aide à l’Ukraine ; et Reznikov, le ministre ukrainien – pour le remplacer par Rusten Umerov, en charge de la gestion des propriétés de l’État, aussi corrompu que Reznikov et beaucoup plus incompétent. Aux abois mais ne pouvant reculer sans risquer de se faire limoger lui-même par ses maîtres américains, Zelenski envisage une mobilisation totale de la population (masculine) – y compris en faisant revenir (de force) des hommes réfugiés à l’étranger.
Parfois, pour comprendre la tectonique des plaques économiques mondiales, il faut remonter aux sources de l’information financière. Et, sur ce point, le Financial Times nous donne aujourd’hui de précieuses indications pour décrypter l’actualité des mois à venir : non seulement les profits des hedge funds (les fonds d’investissement les plus rapaces, comme ceux de George Soros) sont en baisse tendancielle depuis une quinzaine d’années, mais ils sont désormais, en plus ! mis en difficulté par la remontée des taux. Selon toute vraisemblance, les actionnaires prédateurs vont donc exiger une meilleure rentabilité de leurs placements. Voici concrètement ce que cela annonce pour vous.
Depuis ses prises de fonction en 2003, Recep Tayyip Erdogan est manifestement devenu une personnalité internationale incontournable. Il a su transformer la Turquie dans une première étape, mais il s’est heurté ensuite à une situation interne plus difficile, conduisant à une forme d’autoritarisme, notamment après la tentative de coup d’État en 2016. Malgré les difficultés économiques du pays, une certaine usure du pouvoir et des opérations de déstabilisation provenant de certains pays occidentaux, il a été reconduit par les électeurs en mai 2023 pour un troisième mandat. D’un régime parlementaire, l’on est passé en quelques années à un régime présidentiel. Toutefois, l’on doit reconnaître que l’homme à une réelle ambition internationale pour son pays, faisant souvent référence en public à ce qu’était il n’y a pas si longtemps l’Empire Ottoman.
Le fait que l’Occident désespère des perspectives militaires de l’Ukraine implique-t-il une atténuation prochaine de la guerre ? Ou bien un changement stratégique occidental vers un mode différent de guerre d’usure contre la Russie ?
L’offensive ukrainienne s’est essoufflée – même CNN le dit :
“[Les Ukrainiens] vont encore voir, [si] dans les deux prochaines semaines, il y a une chance de faire des progrès. Mais je pense qu’il est très, très improbable qu’ils fassent des progrès qui modifieraient l’équilibre de ce conflit” , a déclaré à CNN un diplomate occidental de haut rang dont le nom n’a pas été dévoilé.
Je vous invite à lire cet article du site Euractiv intitulé « Agnès Pannier-Runacher « confiante » sur la réforme du marché européen de l’électricité ».
C’est un festival de fausses bonnes idées et d’imagination de nouvelles usines à gaz encore plus complexes qu’avant avec des histoires de CFD, de contrat à long terme pour les grosses entreprises avec un gouvernement qui veut faire rentrer des ronds dans des carrés sans succès évidemment.
La solution est simple. Il suffit d’envoyer promener ce marché européen de l’énergie, mais la France est bien trop faible politiquement pour s’y résoudre.
Les marchés pétroliers se dédollarisent selon JPMorgan…
« Alors que l’on parle beaucoup de la perte d’influence du dollar américain, les analystes d’une banque considèrent qu’un marché de matières premières commence à se détourner de la monnaie.
En France, près de 6 millions de retraités (37% de l’ensemble selon le gouvernement) perçoivent une pension inférieure à 1.000€ par mois… Cette misère concerne largement les femmes, qui n’ont pas assez cotisé pour constituer des droits pleins. Que faire pour régler cette situation désastreuse qui pèse fortement sur le moral collectif, et sur la capacité du pays à envisager sereinement son destin ? A l’occasion de la négociation sur les retraites complémentaires, le patronat semble ouvert à la résorption partielle de ce déséquilibre grâce aux moyens de l’AGIRC et de l’ARRCO. Les syndicats de salariés beaucoup moins. En toile de fond, toute la question est de savoir de qui doit relever la correction d’un état de fait socialement détestable.
SYNTHESE GEOPOLITIQUE/BRENNUS – C’est un séisme diplomatique : Xi Jinping sera absent du G20 de New Delhi ces 9 et 10 septembre. Et il l’a annoncé après le sommet des BRICS du mois d’août à Johannesbourg. La Russie et la Chine seront donc représentées par leurs ministres des Affaires Étrangères à New Delhi. C’est un véritable affront pour le président américain Biden. C’est surtout le signe que nous avons définitivement basculé dans une ère nouvelle, où l’Occident est ouvertement accusé de prêcher le droit et de pratiquer la force.
Les nouvelles économiques provenant de l’Allemagne ne sont pas bonnes. Et forcément, le passage à vide de la locomotive européenne a des conséquences sur la situation des autres Etats membres de l’UE. Nous le verrons certainement prochainement avec l’euro. Avant le conflit ukrainien, l’Allemagne avait su se doter de deux principaux avantages compétitifs : en premier, des conditions très avantageuses pour la fourniture à long terme de gaz russe, et, en second, le recours à une sous-traitance très bon marché en Ukraine, permettant au passage de faire pression sur les autres pays de l’Est en matière de coûts salariaux. Ces deux leviers de compétitivité ont quasiment disparu. En outre, la décision de l’UE de mettre fin aux moteurs thermiques pour les véhicules neufs à partir de 2035, (mesure centrale du plan climat des 27) met à mal le secteur automobile, une industrie phare en Allemagne. A ces difficultés s’ajoutent la crise de la Chimie et les projets de délocalisations de plusieurs activités industrielles. Bien que la prise de conscience soit tardive, plusieurs voix en Allemagne réclament la normalisation des relations avec la Russie et la reprise du projet de Nord Stream.
La rentrée arrive et, comme toujours, nous allons entamer le sprint de fin d’année, avec quelques dossiers majeurs qu’il faudra suivre de près. Le Courrier vous aidera à les suivre tout au long de ces quelques mois. Pour vous, nous listons ces principaux sujets qui reviendront très vite sur la table, et nous vous aidons à comprendre leurs lignes directrices à venir. Ne manquez pas de lire la suite régulièrement dans nos colonnes…
C’est avec un immense plaisir que je vous retrouve aujourd’hui après quelques semaines de repos, loin des écrans et des « zactualités » toujours terriblement anxiogènes et cette rentrée ne manque pas de l’être.
Inflation qui persiste, augmentation importante des prix de l’énergie sous la pression pas franchement amicale des pays membres de l’OPEP, guerre en Ukraine, marché immobilier en plein marasme, un marché européen de l’énergie totalement délirant et non efficient, l’Europe en général et la France en particulier sont dans un état épouvantable. Je ne vous parle même pas de nos finances publiques avec 3015 milliards d’euros de dettes dont le coût augmente à la même vitesse que les taux d’intérêt de la BCE.
Bref, nous n’allons pas nous ennuyer cette fin d’année 2023.
« Les Restos du cœur pourraient mettre la clé sous la porte d’ici à trois ans », alerte le président de l’association qui précise que les Restos du cœur devront diminuer leur distribution d’aide alimentaire à cause de ses difficultés financières, et que 150 000 personnes pourraient être éconduites.
Il y a un gros problème en Allemagne, c’est évidemment l’énergie, et il en faut beaucoup pour faire tourner la grande industrie germanique. Les tensions deviennent vives face au mur de la réalité et à l’impossible transition, car faire tourner les immenses capacités de production avec des panneaux solaires est très compliqué pour ne pas dire impossible.
D’où le retour du sujet du nucléaire dans le débat public en Allemagne.
Au moment où la contre-offensive ukrainienne s’enlise définitivement, l’OTAN et l’UE perdent la bataille géopolitique. Nous voici à bientôt 550 jours de conflit. Et les lignes de forces de la bataille en cours apparaissent de plus en plus clairement.
Que nous examinions le développement de l’eugénisme ou même le développement de l’écologisme et du transhumanisme modernes issus de la cybernétique, les germes de la cosmologie oligarchique d’Aristote peuvent être ressentis viscéralement.
Dans la troisième partie de cette série, nous avons découvert le développement du libéralisme et du malthusianisme modernes en tant qu’émanation des axiomes fondamentaux contenus dans les systèmes philosophiques descriptifs de l’homme et de l’univers de Newton et de Locke. Nous avons exploré quelques-unes des principales voix qui ont résisté à ce paradigme libéral malthusien d’ingénierie sociale, en accordant une attention particulière à la figure du conseiller de confiance d’Abraham Lincoln, Henry C. Carey. Nous avons terminé cette section en discutant d’une nouvelle adaptation innovante que le malthusianisme et la mécanique newtonienne ont adoptée à la fin du XIXe siècle sous le nom d’“entropie” – également connue sous le nom de “2eloi de la thermodynamique” . Ce système, popularisé par un mathématicien nommé Rudolph Clausius, repose sur un tour de passe-passe qui consiste à étendre à l’ensemble de l’univers les propriétés évidentes des machines à moteur thermique fabriquées par l’homme, qui tendent nécessairement vers la mort thermique au fil du temps. L’application sociale de cette théorie lugubre d’un univers mourant a pris la forme d’un néo-malthusianisme appelé eugénisme.
Thibault Kerlirzin, sur le plateau de France-Soir. F. Froger / Z9, pour France-Soir
ENTRETIEN ESSENTIEL - "Les entreprises ne peuvent pas directement faire des dons aux membres des institutions européennes, mais peuvent créer des fondations à travers lesquelles elles le peuvent", explique notre invité Thibault Kerlirzin, consultant en intelligence économique, formé à l’École de guerre économique (EGE) et à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales). L'auteur de l'étude"L’influence des ONG dans le processus législatif européen", publiée en 2022, revient sur son enquête à travers laquelle il démontre que des groupes utilisent la "bonne presse" qu’ont les Organisations non gouvernementales, afin d’influencer nos élus et non élus au Parlement ou à la Commission européenne. Thibault Kerlirzin dénonce un système rendu complexe, dur d’accès au citoyen dans sa compréhension et un manque de transparence des ONG et du Parlement pour se rendre compte de qui chuchote aux oreilles des députés européens, notamment.
Cet été, Giorgia Meloni s’est essuyé une bronca de la part de la presse italienne à propos de son “changement de pied” en matière d’immigration. Elue sur un programme très dur dans ce domaine (annonçant même un blocus naval de l’Italie), la Première Ministre italienne n’a pas tardé à prôner une politique de flux maîtrisé, expliquant que l’Europe avait besoin d’immigrés. Comment expliquer ce retournement inattendu ? Dans les faits, les discours sur la “réduction de l’immigration” oublient tous que l’immigration s’inscrit dans un trilemme : celui qui englobe la natalité et le taux d’activité. Il est possible de se passer d’immigrés, bien entendu… mais sans relance de la natalité, et sans augmentation du taux d’activité (et de la productivité) des natifs, cette stratégie est une chimère.
Big Serge a publié un long article sur l’état de la guerre en Ukraine que je vous recommande de lire. C’est un bon récapitulatif de l’ensemble de la guerre et de la contre-offensive annoncée à grand renfort de publicité :
L’évitement des conspirations sur l’assassinat du président John F. Kennedy
La semaine dernière, le New York Times a publié en première page un article tapageur s’en prenant à Robert F. Kennedy Jr., le rejeton de la famille politique la plus célèbre des États-Unis qui est également l’outsider défiant le président Joseph Biden dans la course à l’investiture Démocrate pour les élections présidentielles de 2024.
Dernièrement, la campagne menée par Kennedy, mue d’un élan jusqu’alors surprenant, avait trébuché après que le candidat novice avait prononcé des propos imprudents, au cours d’un dîner privé, au sujet du biais ethnique des vulnérabilités induites par le virus du Covid, et qu’une vidéo montrant ces propos avait été diffusée frénétiquement sur les médias. Le Times et les autres médias dominants se montrent extrêmement hostiles au courant lancé par Kennedy, et les rédactions de ces médias ont pu espérer que ce tir de barrage aurait pu enrayer l’émergence de sa campagne.
L’Union Européenne persiste dans l’erreur ! Malgré les campagnes dénonçant les relations opaques, pour ne pas dire frauduleuses, entre Ursula von der Leyen et Pfizer concernant l’autorisation de mise sur le marché du vaccin contre la souche initiale du COVID 19, l’Agence Européenne du médicament vient de répéter son exploit : recommander la nouvelle version du même vaccin, ciblée contre le variant XBB 1.5, dans des délais eux aussi record. Décidément, les actionnaires de Pfizer pourront dire un grand merci à l’Union Européenne.
COVID, russophobie primaire, et quelques autres : en quoi ces “narratifs” de la caste ressemblent-ils à la transition énergétique ? Ou plutôt, en quoi la transition énergétique est-elle ou sera-t-elle menée de la même façon que le COVID, par exemple ? Intuitivement, chacun sent bien qu’il y a des techniques de manipulation identiques qui sont à l’œuvre, mais lesquelles ? Pour le comprendre, il faut sans doute revenir aux racines de cette théorie du réchauffement d’origine anthropique, qui tombe “en même temps” que l’atteinte du “peak oil”. Réchauffement ou pas, la planète devrait apprendre, dans les 30 ans à venir, à se passer d’énergie fossile. Les théories du GIEC arrivent à point nommé pour “emballer” le paquet de cette sobriété forcée. De même que le COVID est arrivé à point nommé pour “emballer” le paquet de l’ARN Messager préparé depuis dix ans par les laboratoires pharmaceutiques. Et si, au fond, dans les deux cas, comme dans d’autres, la caste se contentait d’appliquer simplement la théorie du nudge ? Ce texte fait partie de mon prochain livre intitulé “Traité du monde d’après”.
On focalise depuis 40 ans notre attention sur la fin du pétrole, alors que nous avons un problème aussi essentiel mais plus immédiat qui est la fin des métaux.
L'économie mondiale actuelle ne repose pas que sur une énergie abondante et peu onéreuse comparée à la valeur ajoutée qu'elle permet de créer. Elle a tout autant besoin, en quantités de plus en plus grandes, de tous les métaux présents dans notre planète.
Une stratégie pour le Proche-Orient bien pensée par un sceptique avéré
Steven Simon, ancien fonctionnaire de la Maison Blanche, a écrit un livre sur l’influence des États-Unis au Moyen-Orient, qui offre une vision assez originale de la dynamique des relations entre les États-Unis et “Israël” .
Par Alastair Crooke – Le 12 août 2023 – Source Al Mayadeen
Un ancien haut fonctionnaire de la Maison Blanche, Steven Simon, qui a été conseiller pour le Moyen-Orient au sein de l’administration Obama, a écrit un livre. Et quel livre1. Alors que la région se trouve à un point d’inflexion stratégique, Simon affirme sans ambages que l’Amérique n’a tout simplement pas l’énergie, ni l’intérêt stratégique, de s’impliquer dans la crise israélienne : le fait est “simplement que ce n’est pas notre problème” .
{NDRL : Cet article montre qu'à terme les USA devraient se diriger vers une guerre... civile. Cela me semble probable... reste à voir quand et sous quelles formes}
Par Dmitry Orlov – Le 8 août 2023 – Source Club Orlov
Beaucoup de gens semblent heureux de vivre selon la logique infaillible qui veut que si une chose mauvaise prédite ne s’est pas encore produite, cela signifie automatiquement que ceux qui la prédisaient avaient tort et que cette chose mauvaise ne se produira jamais. Il est absolument inutile d’essayer de leur expliquer qu’il est beaucoup plus facile de prédire avec précision QUE quelque chose se produira que de prédire avec précision QUAND cela se produira. Il semble y avoir une prédisposition génétique commune à tous les humains à regrouper tous les développements indésirables et peut-être inévitables, mais pas encore naissants, dans une seule et même catégorie de“choses dont il ne faut pas s’inquiéter pour l’instant”. Il s’agit d’une vaste catégorie qui comprend le début de la prochaine ère glaciaire d’ici un millénaire, la pénurie de pétrole dans le monde (le monde n’en manquera pas, mais vous pourriez en manquer) et, bien sûr, le château de cartes financier des États-Unis qui finit par faire cette chose que les châteaux de cartes font tous si vous continuez à y ajouter des cartes, sauf que (et c’est ce qui rend les châteaux de cartes si excitants) vous ne savez jamais quelle carte sera celle de trop.
Le numérique et les nouvelles technologies de communication et d’information sont désormais bien implantés dans tous les métiers, tous les domaines de la vie mais aussi dans la plupart des écoles. Quelle place doivent-elles prendre dans l’éducation ? Pourquoi et comment ? Essayons donc d’y voir un peu plus clair.
La crise économique qui sévit en Chine conduit la presse occidentale – comme pour se rassurer – à annoncer le déclin inéluctable de l’Empire céleste. Certes, il y a des signes inquiétants et des problèmes réels à régler. Mais finalement, le moment n’est-il pas venu pour le gouvernement chinois de trouver un autre modèle de croissance, fondé sur la consommation intérieure ? Ce qui ouvrirait une nouvelle étape de son développement économique.
Gabriel Attal croit, comme quasiment tout ses prédécesseurs, qu’un ministre en charge de l’Éducation Nationale a juste à émettre des oukases depuis Paris pour faire changer les choses. Alors qu’il est urgent de libérer les forces et donner une autonomie véritable aux établissements. Rappel des propositions du Courrier des Stratèges pour libérer l’École et l’Université.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 25 aout 2023 – Source Indian Punchline
Dans les minutes ou les heures qui ont suivi la mort horrible, mercredi, du chef de l’organisation de mercenaires russes Wagner, Evgeniy Prigojine, les médias occidentaux ont publié une avalanche d’articles accusant le président Vladimir Poutine d’être l’auteur de cette mort.
C’est presque comme si on avait appuyé sur un bouton dans un centre de commandement inconnu pour lancer un nouveau récit visant à diaboliser Poutine pour avoir servi le plat froid de la vengeance à Prigojine pour avoir organisé un coup d’État raté en Russie, selon les mots récents du directeur de la CIA, William Burns. Personne ne s’est soucié de produire des preuves empiriques.
Cet été, trois décisions structurantes ont été prises plus ou moins discrètement, qui auront un impact fondamental sur votre pouvoir d’achat dans les semaines, les mois, et probablement les années à venir. En apparence, elles n’ont aucun lien entre elles. Mais c’est la particularité de cet ordre mondial concurrentiel qui se met en place : mises bout à bout, ces décisions font sens ensemble et dessinent l’émergence d’un bloc occidental où le pouvoir d’achat des gens ordinaires risque d’être mis à rude épreuve. Le Courrier va s’appesantir dans les jours à venir sur ce sujet global. Nous vous livrons quelques clés de compréhension aujourd’hui.
En dix-huit mois (24 février 2022-24 août 2023), les États-Unis ont perdu le contrôle des affaires mondiales. Le sommet des BRICS, en effet, signe une défaite politique majeure, à l’opposé des espoirs que Washington avait mis dans le “piège ukrainien”, qui devait faire s’effondrer le le régime de Poutine et conforter la position américaine face à la Chine.
Lucien Cerise, chercheur en ingénierie sociale, sur le plateau de France-Soir.
ENTRETIEN ESSENTIEL - Lucien Cerise est diplômé de philosophie, lettres modernes et sciences du langage. Chercheur en ingénierie sociale, il est notamment l'auteur de Gouverner par le chaos, un ouvrage aux éditions Max Milo (réédité en 2023). Préfacier de l'ouvrage de l'historien Stuart Ewen, Consciences sous influence : Publicité et genèse de la société de consommation, il cite comme son mentor le penseur structuraliste Jean Baudrillard. Lucien Cerise propose - avec une grille de compréhension du monde qui fait écho au situationnisme - de réfléchir à l'évolution de la société de consommation et, in extenso, au devenir de la société du spectacle. Alors qu'il fréquente à Paris, il y a une vingtaine d'années, "les squats de gauche", à l'instar de personnalités comme l'écrivain Mehdi Belhaj Kacem, Lucien Cerise va peu à peu développer une réflexion sur les modes contemporains de gouvernement et les techniques de manipulation des masses. Des thèmes de recherche devenus à ses yeux indissociables de sujets comme le transhumanisme et la technoscience, qui seraient désormais en lien direct avec l'exercice du pouvoir. Un pouvoir qui "perd le contrôle de la situation", selon l'essayiste, qui n'a pas hésité ces dernières années à ouvrir l'horizon de ses rencontres sur le champ intellectuel pour mieux comprendre les mécanismes du politique à l'heure actuelle. (Lire la suite en dessous de la vidéo)
Les services de renseignement russes mettent en œuvre un programme systématique de diffusion de propagande pro-Kremlin par le biais de relations privées entre des agents russes et des cibles américaines et occidentales involontaires, selon des renseignements américains nouvellement déclassifiés.
Lors de son discours d’ouverture au sommet de Johannesburg, le président Poutine ne s’était pas privé de critiquer l’ONU, notamment en ce qui concerne le non-respect des conventions passées sur l’Accord des céréales : « La Russie est délibérément entravée dans l’approvisionnement en céréales et en engrais à l’étranger. Et en même temps, on nous accuse hypocritement d’être responsables de la situation de crise actuelle sur le marché mondial. Cela s’est clairement manifesté dans la mise en œuvre du soi-disant accord sur les céréales, conclu avec la participation du secrétariat de l’ONU. » La structuration du bloc des BRICS va impliquer de plus en plus la mise en place d’Institutions qui viendront directement en concurrence avec ceux existants : que ce soit le FMI, très critiqué par le président Brésilien, ou encore la Banque Mondiale, ce qui avait suscité la création de la Nouvelle Banque de Développement, voire le système Swift. Dès lors, la dynamique engagée pourrait-elle remettre en cause l’ONU, jugée pour être sous l’influence américaine ?
Nous continuons notre analyse du programme politique du candidat libertarien aux élections présidentielles en Argentine, Javier Milei. Nous abordons aujourd’hui ses réformes économiques, et surtout sa réforme monétaire, qui est proprement géniale ! Pour garantir la stabilité de la monnaie, Milei propose tout simplement de supprimer la Banque Centrale argentine et de ne plus permettre à l’État argentin de battre monnaie. Dans cette logique qui, au fond, constitue la meilleure façon de garantir la stabilité monétaire, il propose aussi que chaque Argentin puisse librement choisir la monnaie dans laquelle il souhaite acheter et vendre. Voilà des propositions détonantes qui soulèvent avec beaucoup d’acuité la pertinence de notre appartenance à la zone euro. A la place d’un Frexit, imaginez un cosmopolitisme monétaire où vous pourriez librement choisir de payer en euro, en monnaie nationale s’il faut en créer une, en cryptomonnaie, en dollar ou en rouble !
L’objectif principal de la contre-offensive est de couper les lignes d’approvisionnement russes dans le sud de l’Ukraine en coupant le pont terrestre entre la Russie et la péninsule occupée de Crimée. Mais au lieu de se concentrer sur cet objectif, les commandants ukrainiens ont divisé les troupes et la puissance de feu de manière à peu près égale entre l’est et le sud, ont déclaré les responsables américains.
En conséquence, les forces ukrainiennes sont plus nombreuses près de Bakhmut et d’autres villes de l’est que près de Melitopol et de Berdiansk dans le sud, deux fronts beaucoup plus importants d’un point de vue stratégique, selon les responsables.
Les planificateurs américains ont conseillé à l’Ukraine de se concentrer sur le front menant à Melitopol, la priorité absolue de Kiev, et de percer les champs de mines et autres défenses russes, même au dépend de la perte de davantage de soldats et d’équipements.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa vient d’annoncer que l’Argentine, l’Égypte, l’Iran, Les Émirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite et l’Éthiopie vont rejoindre les BRICS.
Depuis quelques années, de nombreux pays et leurs multinationales, utilisant la devise états-uniennes dans les transactions internationales, font face à l’extraterritorialité du droit américain. En effet, Washington se sert de plus en plus du dollar comme d’une « arme géopolitique » au profit de leur politique. Une problématique qui va alimenter les échanges lors du sommet. Cet article apporte également une remise en perspective pour en comprendre les enjeux.
La possible création d’une monnaie par les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) a été fréquemment évoquée dans les médias internationaux. La discussion n’a pas encore été officiellement lancée, mais elle devrait être présente, sous une forme ou une autre, lors du sommet des dirigeants des BRICS qui aura lieu en Afrique du Sud du 22 au 24 août.
Cette semaine, notre chronique rend compte des difficultés croissantes dans lesquelles on se retrouve, à Washington, Londres, Bruxelles et Kiev, du fait de l’échec de la contre-offensive ukrainienne. Des fantaisies du renseignement militaire britannique aux débuts d’aveux sur l’étendue des pertes ukrainiennes en passant par la préparation d’une nouvelle contre-offensive, pour 2024, entrons dans les méandres du déni de réalité occidental.
Si les cinq pays formant les BRICS ont rattrapé les pays du G7 en matière de PIB cumulé à parité du pouvoir d'achat (PPA), ils restent cependant loin derrière les puissances économiques occidentales si l'on regarde le PIB par habitant, une mesure souvent utilisée pour mesurer le développement économique et le niveau de prospérité des populations.
Apparu au début des années 2000, sous l’impulsion de l’économiste britannique Jim O’Neill, pour désigner les marchés émergents, l’acronyme BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) puis BRICS (depuis l’adhésion de l’Afrique du Sud en 2011) n’a cessé d’animer les débats, cet été plus que jamais alors que les cinq puissances tiennent leur sommet du 22 au 24 août à Johannesburg (Afrique du Sud). Cette organisation monte en puissance et regroupe des États qui ont récemment dépassé le G7 en matière de contribution au PIB mondial. La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, a annoncé dans la journée dimanche que 23 pays avaient demandé à rejoindre les BRICS, parmi lesquels 8 États arabes – l’Algérie, le Bahreïn, l’Égypte, le Koweït, le Maroc, la Palestine, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Ces candidatures devraient être discutées lors du prochain sommet prévu ce mois-ci sur la base d’un rapport. En tout état de cause, ainsi que le soulignait récemment le chercheur Emile BOUVIER, cette démarche de nombreux pays du Moyen-Orient est le symptôme d’une nouvelle ère géopolitique dans la région.
Politico a rapporté vendredi que les décideurs américains commençaient à se demander si “Milley avait raison” lorsqu’il a suggéré, en novembre dernier, que c’était le bon moment pour reprendre les pourparlers de paix. Kiev venait de reconquérir la moitié ouest de la région de Kherson moins de deux mois après avoir expulsé les forces russes du reste de la région de Kharkov. De plus, l’hiver à venir devait forcer un gel de facto le long des lignes de front. Rétrospectivement, la position de négociation de l’Ukraine était la plus forte qu’elle ait jamais été.
Au lieu de saisir l’occasion, la décision a été prise de se préparer à la contre-offensive de l’été, qui a spectaculairement échoué et a récemment déclenché un vicieux jeu de reproches entre les responsables de cette catastrophe, comme l’ont rapporté deux importants médias américains la semaine dernière. Le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov a réaffirmé il y a plusieurs jours que les États-Unis sont obsédés par la défaite stratégique de la Russie, d’où la raison pour laquelle ils ne sont pas intéressés par la paix, mais le dernier article de Politico laisse entendre que ses calculs pourraient changer.
La Chine est-elle en train de devenir l’épicentre d’une crise financière mondiale, au moins aussi grave que celle de 2008, avec un “moment Lehman” comme disent les investisseurs américains ? Beaucoup craignent un effondrement financier chinois, en tout cas, du même type que les “subprimes” qui avaient atomisé l’économie occidentale il y a 15 ans. Ce moment est-il venu ? En cette journée des trois sorcières, les indicateurs s’affolent, en tout cas, et le pire, annoncé depuis plusieurs semaines pour le mois d’août, n’est pas exclu. Compte tenu de l’opacité des placements fiduciaires qui sont en train de flancher, rien n’exclut que la bascule des marchés chinois soit un avertissement américain avant le sommet des BRICS, anticipé de longue date. Mais, pour l’instant, il faut observer attentivement.
Depuis plusieurs semaines, l’éventualité d’une grande crise financière cet été (en août !) fait l’objet de rumeurs persistantes, y compris dans les milieux autorisés. On se souvient en particulier que Jacques Attali n’a pas hésité à l’évoquer ouvertement sur son blog. De nombreux regards sont donc suspendus à l’évolution des cours boursiers et s’interrogent sur la suite des événements. Voici un petit passage en revue des risques qui se profilent à l’horizon pour la deuxième quinzaine du mois d’août.
Le récent coup d’État au Niger était parfaitement prévisible. Un grand nombre d’experts l’avaient anticipé. Il est la résultante de nombreux facteurs, anciens pour certains, de circonstance pour d’autres.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la dédollarisation est une ambition politique ancienne, parce que fondamentalement logique en termes de souverainisme. Certes, le vocable a été différent selon les projets. Mais globalement, l’idée de s’affranchir du pouvoir du dollar remonte à assez loin : dès les années 50, en raison des conséquences des accords de Bretton Woods de 1944. Ces accords apportaient en effet un avantage considérable aux États-Unis : seul le dollar pouvait être convertible en or. Le billet vert devint ainsi la monnaie de référence et progressivement le principal vecteur de l’hégémonisme américain, en particulier avec les pétrodollars et le statut de monnaie de réserve des banques centrales. De Gaulle, qui avait bien compris la menace de l’AMGOT (organisme créé par les États-Unis et le Royaume-Uni pour administrer la France après la Libération) d’imposer la devise américaine en France, a voulu remplacer le dollar par l’or en 1965, au taux prévu de 35 dollars l’once d’or. En colère, les Américains s’y opposèrent et surnommèrent le Général de « GaulleFinger » ! Ceux qui prirent le même chemin de la dédollarisation ne firent pas de vieux os : Saddam Hussein qui exprima en septembre 2000 son projet de substituer l’euro au dollar, ou encore le colonel Kadhafi et son « dinar or ». Le dollar serait-il aussi assassin ? L’Iran et le Venezuela, s’efforcèrent de trouver ensemble un chemin, rejoints par la Chine en 2011 et la Russie en 2014. Avec l’émergence des BRICS, le mouvement tend désormais à s’étendre. Et c’est sans doute l’un des points majeurs de la prochaine rencontre des pays membres et des 23 pays qui frappent officiellement à la porte. A la suite de ce premier article, qui dresse un état des lieux des pays membres, nous publierons prochainement d’autres points de vue provenant du « monde émergent ».
En jouant les fiers à bras, quand Macron tel un matamore promet une réponse militaire à la junte au pouvoir à Niamey et soutient (ou même pire, suggère) l’ultimatum de la CEDEAO, refuse que son armée quitte le pays. Il met son adversaire en position de fourchette, tel aux échecs : posture où le prochain coup de son adversaire va obligatoirement lui infliger un revers stratégique majeur, lui prendre un ou deux pièces maîtresses. Dans le cas d’espèce, à tous les coups, lui infliger une humiliation de portée internationale dans le meilleur des cas et dans le pire, en plus, un revers militaire et géopolitique majeur.
C’est là l’essentiel : Biden veut absolument que Riyad achète des bons du Trésor et qu’il continue à le faire.
Par Alastair Crooke – Le 5 août 2023 – Source Al Mayadeen
Vendredi dernier, Biden a déclaré qu’un accord de “normalisation” avec l’Arabie saoudite pourrait être envisagé : “Il y a peut-être un rapprochement en cours”, a déclaré Biden à des donateurs lors d’un événement dans le Maine.
Tom Friedman, chroniqueur américain chevronné, a écrit, à la suite de sa rencontre directe avec Biden, que ce dernier travaillait effectivement sur un“pacte de sécurité mutuelle” entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, qui pourrait aboutir à une “normalisation” des liens entre l’Arabie saoudite et “Israël” .
Près d’un mois après l’invasion russe, le New York Times a discrètement abandonné toute prétention selon laquelle l’objectif des États-Unis était de défendre l’Ukraine et de mettre rapidement fin à la guerre. Selon le Times, la Maison-Blanche “cherche à aider l’Ukraine à enfermer la Russie dans un bourbier sans provoquer un conflit plus large avec un adversaire doté de l’arme nucléaire ni couper les voies potentielles d’une désescalade”.
Varsovie joue depuis des mois avec l’idée d’envoyer officiellement des troupes en Ukraine occidentale. Le vide démographique croissant, l’implosion économique et le désastre militaire que subit l’Ukraine ont créé une véritable tentation pour le gouvernement polonais, que les néocons tentent de pousser à l’action pour détourner le cours d’une guerre perdue. Cependant, comme l’analyse en détail M.K. Bhadrakumar, Poutine et Loukachenko ont averti l’OTAN qu’ils ne laisseraient pas faire. Il existe donc un vrai risque de dérapage du conflit. Cependant, sur le terrain, l’incapacité ukrainienne à effectuer une percée, couplée aux frappes tous azimuts par la Russie des stocks, arsenaux et casernes de l’Ukraine et de ses “conseillers” OTANiens, donne des arguments au parti réaliste de Washington, qui souhaiterait des négociations.
La Plante du siècle, originaire du Mexique, est une fleur qui peut atteindre 30 pieds de haut, rester végétative pendant 10 à 30 ans jusqu’à ce qu’elle fleurisse avec une rosette de deux mètres de large aux couleurs vertes. Elle meurt ensuite.
Le parti écolo allemand est la Plante du siècle de la politique européenne. Créé en 1979, ce parti est resté longtemps dans l’ombre. Au fil du temps, il a commencé à définir discrètement l’agenda politique du pays. Mais ce n’est qu’au cours des deux dernières années qu’il s’est véritablement épanoui en jouant le rôle de force irrésistible au sein de la coalition tripartite d’Olaf Scholz. Ils ont débranché l’énergie nucléaire et favorisé la transition vers les énergies renouvelables.
Ces dernières semaines, la fleur des écolos a commencé à se faner. Les électeurs commencent à mesurer le coût des politiques vertes.
Par Wayan – Le 24 juillet 2023 – Le Saker Francophone
Lettre aux nouveaux lecteurs
Comme de nouveaux lecteurs de cette revue de presse arrivent régulièrement, les mêmes réflexes cognitifs apparaissent. Le plus fréquent est « Pourquoi cette ligne éditoriale anti-Occident » ou « on dirait de la propagande anti-occidentale/russe ». Je vais donc re-répondre à cette inquiétude. Que les anciens lecteurs qui savent déjà pourquoi sautent ce paragraphe, ou le relise pour se rafraîchir la mémoire.
Je parle de « réflexes cognitifs » parce que cela est vraiment le cas, pas pour sortir les grands mots. Je dis réflexes, car ses fondements sont subconscients comme tous les réflexes, cognitifs car ils sont introduits subrepticement dans votre mental, votre esprit, par la propagande médiatique que vous subissez quotidiennement, comme nous le montrons régulièrement dans cette revue de presse.
Le Guide Suprême de la Révolution Islamique d’Iran, Sayed Ali Khamenei a publié un message à la suite de l’insulte au Saint Coran en Suède. Voici le texte de ce message.
Un journaliste US courageux, Max Blumenthal a été invité à s’exprimer devant le Conseil de sécurité de l’ONU sur le rôle de l’aide militaire américaine à l’Ukraine dans l’escalade du conflit avec la Russie et les véritables motifs du soutien de Washington à la guerre par procuration de Kiev.
Cette intervention me paraît capitale pour 4 raisons :
Comme l’a clairement indiqué von der Leyen, les États membres de l’UE doivent apporter des contributions supplémentaires, pour un total de 66 milliards d’euros, au budget de l’UE, ne serait-ce que pour passer le cap de l’année 2023.
Le «Green Deal» de l’UE devait coûter 620 milliards d’euros. Tout avait été convenu. Cependant, comme le rapporte Eurointelligence, ce pacte n’est presque plus financé, en raison de l’aide «somptueuse» apportée à l’Ukraine. La Commission ne dispose que de 82,5 milliards d’euros. Des cacahuètes ! L’agenda vert est donc sur le point de disparaître de la scène politique.
Je vous laisse le soin d’écouter le président de Total Energies.
Ecoutez-le.
Notamment sur le prix du gaz cet hiver puisque nos réserves ne suffiront pas (et faites attention à vos contrats, toutes les explications et la méthode pour trouver la meilleure offre sont dans le dossier spécial dont vous avez la couverture ci-dessous. Ceux qui veulent s’abonner peuvent cliquer sur l’image ci-dessous de la lettre stratégies).
Viktor Orbán s’adresse à la Commission européenne : «Où est l’argent ?»
Viktor Orbán, Premier ministre de la Hongrie, s’adresse à la Commission européenne. Il veut savoir qui est responsable d’avoir amené l’Union européenne au bord de la faillite. Où est l’argent ?
Beaucoup de personnes ont accepté la vaccination anti-covid pour protéger leurs proches et contribuer à l’immunité collective. Mais qu’entend-on vraiment par « immunité collective » ? Cette expression peut se comprendre comme la somme des immunités individuelles. En réalité, elle désigne une théorie basée sur un modèle mathématique qui prétend mettre en équation le phénomène de la contagion. Ce modèle justifie des obligations vaccinales liberticides au nom d’un “altruisme sociétal”… Comme nous allons le découvrir, la théorie de l’immunité collective, véritable raison d’État, n’a jamais apporté la preuve de sa validité. Par ailleurs, le concept de “contagion” s’avère lui aussi bien fragile ! Finalement, loin de contribuer au contrôle des infections, les vaccinations de masse nous entraînent inexorablement vers la déprogrammation de notre immunité.
Voici une courte vidéo, un extrait de l’intervention d’Henri Guaino dans le Figaro sur le sujet passionnant et fondamental de la souveraineté, de la démocratie et de la « supériorité » des lois européennes sur les législations françaises.
En tant que citoyen britannique, je tiens à dire qu’armer l’Ukraine est la meilleure façon dont l’argent des contribuables a été utilisée depuis des décennies
Je n’ai qu’une critique, le fait que l’Occident n’en envoie pas assez, et pas assez vite.
L’Ukraine est en train de payer pour cette posture politique avec la vie de leurs fils et leurs filles.
Après Binance, le gendarme boursier américain engage des poursuites contre Coinbase.
C’est l’agence Reuters qui nous apprend que la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain, a lancé mardi des poursuites judiciaires contre Coinbase la plus grande plateforme américaine d’échange de cryptoactifs, l’accusant d’avoir opéré illégalement sans s’être préalablement enregistrée auprès de l’autorité de régulation.
Cela devait être le siècle de la connaissance grâce aux autoroutes de l’information.
C’est ainsi que l’on nous promettait le paradis sur terre pour le nouveau siècle qui s’ouvrait sur ces « nouvelles technologies » qui allaient bouleverser nos vies.
Une des difficultés de l’analyse géopolitique est de discerner, dans l’abondance des informations disponibles, celles qui participent de la cause, c’est-à-dire qui vont s’inscrire dans la création de l’édifice, quel qu’il soit, et celles qui proviendraient des conséquences des premières.
Début mai, l’OMS a annoncé que le COVID-19 ne constituait plus une urgence de santé publique de portée mondiale. Fin mai, les modifications du Traité pandémique et la nouvelle version du Règlement sanitaire international doivent être votées lors de l’Assemblée mondiale de la santé. Le système de santé est sur le point d’être complètement transformé par les organisations internationales et la technostructure médico-pharmaceutique. De nombreux États membres de l’UE ne se défendront pas – leur système de santé est soumis à de fortes pressions et ne peut plus être financé. Une surveillance totale, un contrôle externe et de nouvelles thérapies, promettent-ils des solutions simples ?
Dans la course folle qui pousse l’Union européenne vers une guerre majeure et vers sa définitive insignifiance mondiale, la Pologne joue un rôle de premier plan.
Bien que l'Union Européenne ait adopté à la quasi-unanimité l'interdiction des ventes de véhicules à moteur thermique à partir de 2035, la Commission s'est engagée à ouvrir la voie aux carburants de synthèse dans une proposition séparée qui devra être validée d’ici l’automne 2024. Que sont ces e-fuels ? Comment sont-ils fabriqués ? Quels sont leurs avantages et leurs inconvénients ?
Le ministre fédéral de la Santé allemand, Karl Lauterbach, a promis de mettre en place un programme d’aide pour les victimes des effets secondaires des vaccins contre le Covid-19 et les personnes atteintes du Covid long. L’Allemagne reconnait enfin l’existence d’effets secondaires liés aux vaccins Covid.
Elle est née à Moscou, "non en Russie, mais en Union soviétique". Elle y a vécu jusqu’à son départ en France, à l’âge de 14 ans. Elle a vécu en Ukraine, aussi. Elle a mené des recherches, sur le terrain, dans ces deux pays. Ses racines familiales sont ancrées en Biélorussie et à Donetsk. Anna Colin Lebedev est, en elle-même, un pont entre Occident, Ukraine et Russie.
La guerre en Ukraine l’a projetée à la fois du côté des tortionnaires et des victimes, à lui en "couper la respiration". Elle est sociologue et politologue, maîtresse de conférences à l’Université de Nanterre. Elle vient de publier un livre écrit dans l’urgence "Jamais Frères? – Ukraine et Russie, une tragédie postsoviétique" (Seuil).
Les banques créent de la monnaie d’un simple jeu d’écritures[1], en particulier à l’occasion des crédits qu’elles accordent. Cette évidence est, curieusement encore contestée, même dans les « milieux autorisés », comme nous l’avons vu dans ce blog. C’est pourquoi, j’ai demandé à Pierre Cailleteau[2], l’auteur d’un ouvrage passionnant, « La vulnérabilité du système financier mondial[3] » de m’autoriser à retranscrire un passage de son livre (pp 96 -97) qui explique de manière lumineuse pourquoi ce fait empirique n’est pas encore reconnu. Ce passage montre aussi que de nombreux économistes peuvent relayer des théories fausses sans se soucier de vérification empirique. Après avoir cité ce passage, nous lui apporterons quelques compléments et nous en tirerons quelques conclusions plus globales sur la « science économique ».